BOUDIAF Mohamed

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962


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Mohamed BOUDIAF

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Titre : Président de la république algérienne en 1992

Grade :'


Date de Naissance : 23 juin 1919

Lieu de Naissance : Ouled Madi (Msila)

Pays de Naissance : Algérie


Date de décès : Assassiné le 29 juin 1992

Lieu de décès : Annaba (Bône)

Pays de décès : Algérie


Présentation :
Commis aux écritures dans les contributions, sous officier dans l'Armée Française, adhérent du Parti Populaire Algérien de Messali Hadj, cadre dirigeant, responsable du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques, premier président du Comité Révolutionnaire pour l'Unité et l'Action et un des huit fondateurs du Front de Libération National algérien
Faits marquants :


  • Membre numéro 1 du Front de Libération National algérien
  • Président de la République Algérienne
Dates importantes :


  • 1954 - "Fils de la Toussaint", le 1er novembre, premier jour de la Guerre d'Algérie
  • 1992 - Président de la République Algérienne au mois de janvier
  • 1992 - Son assassinat le 29 mars après 116 jours de présidence
Contexte :
Employé des contributions dans le civil, il est promu adjudant dans l'armée française pendant la seconde guerre mondiale. A la fin du conflit, il milite comme membre du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD) de Messali Hadj, puis devient co-fondateur de l'Organisation Spéciale (OS) qui, en 1950, sera démantelée par les autorités françaises et, avec les autres membres dirigeants de l'organisation, il sera jugé et condamné par contumace pour ses activités militantes. En 1952, il rejoint la France mandaté par le MTLD où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne. Il est arrêté une première fois pour ses activités subversives. Libéré, il participe à la création du Comité Révolutionnaire pour l'Unité et l'Action (CRUA), et fait partie des neuf chefs historiques de ce mouvement algérien qui déclenchera l'insurrection du 1er novembre1954, titulaire de la carte numéro 1 du Front de Libération National (FLN) qui le délègue pour effectuer la liaison entre les comités révolutionnaires algériens de l’intérieur et la délégation extérieure au Caire, en Égypte, pays qui soutient la cause nationaliste algérienne. Le 22 octobre 1956, il est arrêté une seconde fois lorsque l’avion qui conduisait une délégation du FLN est détourné vers un aéroport métropolitain. Partant du Maroc, il devait atterrir à Tunis. Il y avait à bord avec Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Khider, Mostéfa Lacheraf et Ahmed Ben Bella. Interné, il arrive à néanmoins diriger de la prison où il est détenu, la Fédération de France du FLN et est nommé Ministre d'État du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA). Libéré après les Accords d'Évian le 18 mars 1962, il entre rapidement en conflit avec Ahmed Ben Bella suite au Congrès de Tripoli et fonde en septembre un parti d'opposition, le Parti de la Révolution Socialiste (PRS). Accusé de complot contre la sécurité de l'État, il est arrêté le 21 juin 1963 et éloigné dans le sud algérien par les nouvelles autorités algériennes. Condamné à mort en 1964, il décide de s’exiler au Maroc où il dirige une briqueterie après avoir dissous le PRS en 1979 après la mort du Président Houari Boumediene. Quelques années après, il se réfugie en France puis au Maroc d’où il est rappelé par l’Armée Algérienne après la démission du Président Bendjedid Chadli le 14 janvier 1992 pour présider le Haut Comité d'État (HCE). Il sera élu Président et, la situation du pays étant catastrophique, il tentera de le diriger pendant cent seize jours au bout desquels il sera assassiné le 29 mars 1992 à Annaba (Bône) pour des raisons obscures par un membre de sa garde rapprochée, Lembarek Boumarafi.