Discussion utilisateur:117Hubert

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962

Bilan humain de huit ans de guerre

De 1954 à 1962, la guerre non déclarée d'Algérie a mobilisé pas moins de deux millions de jeunes Français du contingent, appelés pour deux ans ou parfois davantage.

Elle a fait au total 16.000 tués chez les soldats français, non compris 9.000 soldats qui ont péri du fait d'«accidents», 2000 morts de la Légion étrangère, un millier de disparus et 1300 soldats morts des suites de leurs blessures.

Environ 270.000 musulmans algériens sont aussi morts du fait de la guerre sur une population totale de dix millions d'habitants (le FLN arrondit le nombre de victimes musulmanes à... un million). Sans parler de 8.000 villages incendiés, un million d'hectares de forêts incendiés et 2,1 millions de musulmans déportés dans des camps de regroupement.

Le terrorisme algérien a fait 4.000 victimes en France comme en Algérie du fait des règlements de comptes et des attentats perpétrés par les indépendantistes. Un certain nombre d'hommes, de femmes et d'enfants ont été aussi enlevés par le FLN sans que l'on retrouve leurs traces. ANCIENS souvenons nous...

Amitié 117Hubert


Bertrand 19 nov 2005 à 20:01 (CET) Le terrorisme algérien a fait 4.000 victimes en France comme en Algérie 4.000, c'est le chiffre pour la France seulement et seulement pour les Algériens dont il a été prouvé qu'ils avaient été tués par le FLN ou le MNA.

a mobilisé pas moins de deux millions de jeunes Français du contingent 2.000.000 de jeunes du contingent, c'est le chiffre pour l'AFN toute entière.

Les chiffres, c'est très bien.

Sans les sources, ils ne valent rien. ................................


Cette article etait dans " LE KEPI BLANC " 2003

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Bertrand 20 nov 2005 à 12:28 (CET) Merci Hubert. Voici mes sources


Bilan des victimes de la guerre d’Algérie

Des études récentes (1) estiment que le nombre des victimes de l’armée française, du FLN et de l’OAS, musulmans et Européens confondus, entre 1954 et 1962 s’élève entre 200.000 et 300.000 morts (entre 250 000 à 300 000 selon Xavier Yacono (dans une étude réalisée en 1983) ou entre 200 000 et 250 000 selon Charles-Robert Ageron). Dans un article récent du Nouvel Observateur (28 février 2002), Jean-Paul Mari évalue à 250 000 Algériens et à 30 000 Français le nombre des morts de cette guerre meurtrière et cruelle.

- Les pertes militaires françaises - Français de métropole et d'Algérie, «Français musulmans», légionnaires - sont les mieux connues: 27 500 militaires tués et un millier de disparus.

- Pour les civils français d'Algérie, 1e nombre est de 2 788 tués et 875 disparus jusqu'au cessez-le-feu. Il faut y ajouter 2 273 disparus entre le 19 mars - date de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu et le 31 décembre 1962, dont plus de la moitié sont officiellement décédés.


Les pertes de la population algérienne

- Elles sont très difficiles à évaluer, car les sources sont divergentes. Le général de Gaulle parlait de 145 000 victimes en novembre 1959, et de 200 000 en novembre 1960. Du côté algérien, le FLN compte en 1964 «plus d'un million de martyrs».

- Des historiens se sont penchés sur la question: Guy Pervillé s'est appuyé sur des données démographiques- notamment les recensements de 1954 et 1966- pour conclure à une fourchette de 300 000 à 400 000 victimes.

- Enfin, le chiffre le plus difficile à établir est celui des supplétifs musulmans- les «harkis» - après le cessez-le-feu; pour eux, les estimations varient entre 30 000 et 100 000 personnes.

- Pour être complet, il faudrait ajouter à ce bilan quelques milliers de tués- au Maroc et en Tunisie, dans les conflits frontaliers (Sakhiet), en France, du fait des différents terrorismes (OAS, FLN), des règlements de compte, de la répression policière (Charonne ou le 17 octobre 1961), et de l'exécution des condamnés à mort.


Cependant, seul le comptage direct des victimes peut approcher au plus près de leur nombre réel. Ainsi, selon les autorités françaises, du 1er novembre 1954 au 19 mars 1962:

Les pertes des «forces de l’ordre» se sont élevées à 24 614 morts: (15 583 tués au combat ou par attentat, 7 917 morts par accident, 1 114 par maladie ou suicide), parmi lesquels environ 4 500 musulmans)

- 64985 blessés (35 615 par combat ou attentat, 29 370 par accident)

- 450 prisonniers non rendus

Les victimes civiles du terrorisme du FLN seraient au nombre de 19166 morts (2788 Européens et 16 378 musulmans).

- 21 151 blessés (7 541 et 13 610) et 14 171 disparus (875 et 13 296)

Les pertes des «rebelles» tués dans des opérations militaires ou policières seraient de 141 000 (soit environ dix fois plus que les pertes militaires françaises au combat).

Quant à la guerre civile entre le FLN et le MNA, elle aurait fait 6 000 tués et 14 000 blessés en Algérie, 4 055 tués et près de 9 000 blessés en France.

(1) Bilan des victimes - L’Histoire n°181 d'octobre 1994