Etat AVANT Carthage - Ville
TUNISIE |
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La chapelle Saint Louis
Louange à Dieu l'Unique, auquel retournent toutes choses!
Nous cédons à perpétuité à Sa Majesté le roi de France un emplacement dans la Malka, suffisant pour élever un monument religieux en l'honneur du roi Louis IX à l'endroit où ce prince est mort.
Nous nous engageons à respecter et à faire respecter ce monument consacré par le roi de France à la mémoire d'un de ses plus illustres aïeux.
Salut de la part du serviteur de Dieu, Hussein-Pacha-Bey.
Que le Très-Haut lui soit favorable! Amen.
Le 17 de sefer de l'armée 1246. Fait au Bardo le 8 août 1830.
Au consul général Mathieu de Lesseps
Hussein-bey donna au consul général Mathieu de Lesseps la faculté de déterminer l'emplacement et de prendre tout le terrain nécessaire. Le consul chargea son fils Jules de cette mission. Celui-ci, après avoir examiné attentivement les lieux, conclut que la chapelle devait être construite sur la colline de Byrsa, au centre de l'acropole punique, sur le temple d'Esculape Eschmoun. Louis-Philippe approuva ce projet et M. Germain, architecte, érigea le monument. Il le fit de proportions bien modestes et d'une architecture où se mêlent douteusement les styles gothique et byzantin. Il réussit, en tout cas, à lui donner l'aspect d'un riche marabout ce qui, parait-il, était son dessein, tout en rappelant la chapelle royale de Dreux. Une croix, il est vrai, la seule debout, à cette date, en Tunisie, surmontait l'édifice.
La nouvelle église d'Afrique - Mgr A. PONS
Presque un désert
En 1880
Peu de constructions à Carthage en 1880. Le site parait presque désert et les arbres sont rares. A cela plusieurs raisons.
D'abord, Carthage n'est pas sure. Souvent des bateaux européens viennent mouiller sur ses côtes pour récupérer dans les ruines colonnes et chapiteaux pour élever leurs églises ou enrichir leurs musées. La main d'oeuvre trouvée sur place est embauchée de force par les équipages pour les aider au chargement de leur butin.
Peu d'arbres dans les campagnes parce qu'ils ont deux ennemis en pays musulman.
Le nomade pour qui l'arbre n'est que fournisseur de combustible et de supports de tentes, accessoirement un téservoir de nourriture pour ses chèvres. Et quand il n'a plus d'arbre sous la main pour ses besoin, le nomade va planter sa tente ailleurs.
L'agriculteur pour qui l'arbre n'est qu'un abri pour les oiseaux qui dépouilleront rapidement ses maigres semailles. Tout arbre improductif à proximité de ses cultures sera détruit sans pitié et lui aussi ira semer ailleurs quand la terre sera fatiguée.
Aujourd'hui
On ne voit presque plus les ports puniques depuis la colline