Historique Marnia - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962




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Marnia Nom actuel : ?

Historique

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Histoire ancienne

Ce fut un établissement phénicien d’abord, puis un poste romain, appelé, d’après les bornes milliaires NUMERUS SYRORUM ou simplement SYRORUM ou SYR, du fait qu'il était occupé par un corps d'auxiliaires recrutés presqu'exclusivement en Syrie.

Les Romains établirent là un camp militaire, entouré d’un fossé large et profond, flanqué de tours carrées et où l’on entrait par 4 portes.

La première apparition épigraphique du nom de Numerus Syrorum se situe sous l'empereur romain Macrin, qui a régné en 217-218 de notre ère. D'autre part, des pierres tumulaires retrouvées sur le territoire de la commune portent des inscriptions datées de 272 à 429 Ap. J.-C. La présence romaine s'étendrait donc du IIIe au Ve siècle. Le fort fut abandonné, mais des ruines subsistaient encore à l'arrivée des Français.

À 5 kms de la commune, sur la route qui mène à Nemours, a été découvert, en 1908, un gisement préhistorique important, « les abris sous roches de la Mouillah ». On y a retiré des squelettes et des silex taillés qui se trouvent actuellement au musée d' Oran.

A l’ouest de Tlemcen , près de la frontière marocaine, Marnia a été édifiée sur l’emplacement du militaire romain nommé « Numerus Syrorum ».


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Ville préhistorique qui a vu l'arrivée des Arabes et de l'Islam au VIIe siècle. Sous la domination arabe lui fut donné le nom de Lalla-Maghnia. Ce nom est celui d’une sainte musulmane réputée pour sa science et sa beauté inhumée dans une Kouba qui existe encore aujourd’hui, toujours vénérée dans la région y compris par une grande partie des membres des tribus marocaines des Angad. Elle a été inhumée prés de Maghnia. La Kouba de Lalla Maghnia dans tout ce qu’elle a de plus ordinaire, a été élevée vers la fin du XVIIIe siècle


Période française

Un poste militaire est construit en 1844 sur la frontière Algéro-Marocaine dans le département Oran près des ruines romaines et de la Kouba de Lalla Marnia.

Les bâtiments de la redoute pouvaient abriter une garnison de 300 à 400 hommes et un hôpital provisoire pouvant accueillir 50 malades ou blessés fut également édifié.

C'est en 1845, le 18 mars, que fut signé entre l’Empereur des Français Napoléon III et Sultan du Maroc Moulay Abder Rahman, le traité de Lalla Marnia qui fixa la délimitation entre le territoire algérien et le territoire marocain.

Aussitôt l'irrigation de la plaine de la Marnia est entreprise par les militaires et la commune mixte est construite avec toutes les infrastructures habituelles.

La ville se bâtit progressivement ainsi que ses grandes infrastructures : recette des domaines (1856), église (1877), mairie (1889), mosquée (1892), gare (1906) ...

Pendant toute la période française, c'est surtout l'agriculture qui fut développée dans la région, grâce à l'assainissement des terres et une irrigation efficace.

Le commerce et l'agriculture constituaient donc les deux moteurs du développement de Marnia, ainsi que les exploitations minières de Roubane, de Maaziz et de Sebabna dans la région.


La redoute construite en mai 1844 par les français fut contestée par le sultan du Maroc qui prétendait qu’elle était sur son territoire. Cette contestation conduisit à l’affrontement franco-marocain à la bataille d’Isly, à la victoire de Bugeaud et au Traité dit de « Lalla-Marnia » qui fixa la frontière entre le Maroc et l’Algérie.

La population européenne qui s’installa à Marnia était principalement d’origine espagnole et comprenait surtout des commerçants, la plaine assez insalubre ne se prêtant guère à une culture intensive. Les travaux d’assainissement et une irrigation efficace permettront de développer l’agriculture.

Pendant longtemps sous contrôle militaire, elle passe sous administration civile en 1868.

En 1936 elle comptait 2 161 habitants européens et 3 259 musulmans.


Traité Lalla-Marnia

Aujourd’hui Marnia. Poste militaire construit par les troupes françaises en 1844 dans la zone frontalière algéro-marocaine, dans le département d’Oran, mais revendiquée par Moulay Abderrahmane, sultan du Maroc. Située sur le territoire de Beni Snassen non loin d’Oujda, la ville est formée autour d’une redoute. Le 18 mars 1845, un traité franco-marocain est signé, délimitant officiellement la frontière. Les tractations sont menées par le général de La Rue, accompagné par Léon Roches, son interprète. Tribus et ksour sont séparés de manière artificielle, ouvrant la porte aux conflits ultérieurs.

Naissance personnalité

Berceau d’Ahmed Ben Bella, un des 11 chefs historiques du F.L.N et 1er président de la République algérienne. qui sera Conseiller municipal après la guerre

Le barrage de Beni Badhel

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Construit à l'origine pour alimenter la plaine de la Marnia et la culture intensive de la Région qui ne connaissait à l'époque turque que le jardinage potager, fera l'objet d'une extension pour alimenter la ville d'Oran distante de 135 km. Sa hauteur est portée de 47 m à 54m de hauteur et la longueur de la conduite atteint 170 km. Commencée en 1934, l'inauguration aura lieu en 1944.

Le bataillon de marche du 3e REI commandé par le chef de bataillon Girardet s’y installe avec pour mission la sécurité du barrage de Beni Bahdel. Le 5e REI s’y installe en 1956 avec la même mission.Txt CRY"

Recherches généalogiques

Liens externes