Historique Port aux Poules - Ville
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Port aux Poules Nom actuel : ? |
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Histoire ancienne
Tout au fond du golfe d’ Arzew, le port naturel protégé par deux pointe rocheuses, profond de 150 mètres, abrité des forts vents d’Ouest et de la houle du large fut « Portus Paulus » créé par les romains entre l’an 200 et 225 de notre ère.
De nombreux vestiges de cette période attestent de la prospérité de ce petit port marchand.
Appelé « Port aux pèlerins » par les arabes, il est possible que l'appellation française de « Port aux poules » vienne d’une traduction erronée due à la similitude phonétique des mots « pelerins et poules » en arabe ou, appelé vulgairement Port-aux-Poules. Poulo, signifie port dans le langage levantin. Porto-Poulo serait donc une tautologie du mot port et c'est par une corruption plaisante, qu'on l'aurait appelé Port-aux-Poules ; mais cette opinion a été contestée.
Le nom de Mers-el-Djoudjad qui veut dire également port aux poules est, paraît-il, usité chez les Arabes.
Période française
Après le décret de l’Assemblée Nationale en date du 19 septembre 1848 portant création de colonies agricoles en Algérie, le convoi de volontaires n° 2 qui arrive à Arzew le 2 novembre 1848 est destiné au centre de Saint-Leu et de ses annexes dont fait partie Port-aux- Poules.
En 1849 et à nouveau en 1851, une épidémie de choléra emportait près de la moitié de la population de la colonie. Des veuves non remariées et des orphelins étaient rapatriés ou envoyés à Oran, des indésirables étaient expulsés.
Ils étaient remplacés par d'anciens militaires libérés, par des Espagnols, ouvriers, maçons, terrassiers, parfois maraîchers, arrivés depuis longtemps dans le sillage des troupes ; par les tâcherons des « cuadrillas » d'Alicante et de Valencia, venus pour une saison de défrichage ou de moisson, et demeurés dans le pays.
Lorsqu’en 1853 la colonie agricole de Saint-Leu passe sous administration civile, Port-aux-Poules y est toujours rattaché.
En 1854, le préfet d’Oran fait étudier l’implantation d’un centre de population au lieu dit Porto Paulo, près du pont de la Macta. Le site comptait déjà quelques famille européennes, constituait un lieu d’étape et de bivouac utilisé par les militaires, était fréquenté par de nombreux pêcheurs et constituait déjà un centre commercial actif et attractif.
Des familles espagnoles, françaises, indigènes continuaient d'arriver, de défricher et de planter.
Le projet est finalement adopté en 1877 mais mettra du temps à se concrétiser sur le terrain.
Le cahier des charges des futurs attributaires était précis et rigoureux. Les maisons devaient être bâties dans les douze mois, en maçonnerie et couvertes de tuiles ou en terrasses. L'utilisation de torchis, de terre séchée, de canisses, la construction de baraques ou d'abris en planches étaient interdites.
En 1879, Saint-Leu est érigé en commune de plein exercice mais Port-aux-Poules lui reste rattaché.
La construction officielle du village selon les plans rectangulaires bien ordonnés de l’époque remonte à 1883 mais débordera très vite de son cadre initial.
Commune de plein exercice
En 1922, Port-aux-Poules devenait une commune de plein exercice. C'était une décision de bon sens. La population stable s'élevait à 1 750 habitants dont seulement 189 Européens. La population flottante avoisinait, en saison d'été, les 10 000 habitants et près de 200 villas, maisons, cabanons, et deux hôtels étaient construits, ou en cours de construction l'Hôtel de la Gare et le Petit Arcachon.
Les colons des premières concessions et des premiers rachats de terres s'étaient reconvertis dans les vignobles.
Nom actuel
Mers-el-Hadjad Wilaya d' Oran (voir Marsat - el -Hadjadj