Historique Saint Arnaud - Ville
ALGERIE |
Saint Arnaud Nom actuel : ? |
Historique |
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Situation géographiqueSaint-Arnaud : El Eulma. « Le village de l'eau ». Saint-Arnaud doit sa situation à une source, celle-ci répartie en 3 endroits, le premier servait aux lavandières, le deuxième pour l'approvisionnement en eau potable le troisième servait d'abreuvoir aux animaux. La ville se trouve dans la partie basse des Hauts Plateaux sétifiens à 950 m. d'altitude. Elle englobait les Douars de : Guelt-Zerga et de L'oued-Deheb. La localité de Saint-Arnaud, est très bien située à la rencontre de nombreuses voies de communication. Elle a hérité du privilège dont bénéficiait Djémila Antique, cité Romaine construite au 1er siècle de notre ère par l'empereur NERVA. La grande artère qui assurait la relation Est-ouest (de l'Algérie romaine) et la voie Nord-sud qui reliait le port de Djidjeli (au Nord) à Timgad au Sud passaient par Djémila. Aujourd'hui ces artères se croisent à Saint-Arnaud. Histoire ancienneLa commune de Saint-Arnaud s'est réservée une place de choix dans le domaine très particulier, la Préhistoire. Ce territoire renferme de nombreuses escargotières, l'une d'elles a livré plusieurs squelettes, dont l'un d'un jeune individu portant au moment de l'inhumation un collier de plus de 250 grains d'enfilage taillés dans du test d'œuf d'autruche. Des recherches plus approfondies, ont permis d'y retrouver l'industrie complète de silex du capsien supérieur, et de nombreux outils d'os. Le charbon de bois recueilli dans les foyers a été soumis au test du c/14. l'ancienneté du gisement se situe de 6 800 à 8 800 années, l'épaisseur du dépôt archéologique étant de 3,50 m environ, ce qui suppose une très longue occupation de ce site par les populations capsiennes. L'Oued-Kebir qui rejoint la Méditerranée à quelque trente kilomètres à l'est de Djidjelli n'est autre que l'Ampsaga romain, qui servait de frontière commune à la Numidie et à la Maurétanie. Présence turque1515-1830 Malheureusement la prospérité romaine avait disparu et toute cette région était devenue une immense steppe inculte, vouée aux nomades, avec quelques tribus vivant dans la misère, les premiers colons durent, à la pioche, défricher à la main, ces terres couvertes d'épineux, de lentisques, pour qu'à nouveau cette terre puisse porter l'espérance de la vie. Présence françaiseCentre de colonisationCréé par décret Impérial du 26 avril 1862 alors que la maréchal Pélissier était gouverneur général de l'Algérie, ce centre dénommé « Ain Taftika » groupait quarante « feux » installés près de cette source. A ce vocable de « Ain Taftika » d'origine berbère qui signifiait « source décousue » et désignait cet endroit se substituera le nom de SAINT-ARNAUD en mémoire du Général Achille le Roy dit Saint-Arnaud qui assura le commandement de la division de Constantine en remplacement du Général Herbillon. Au fil du temps le nom de Ain Taftika s'estompa, tout comme « la source décousue » au débit irrégulier qui disparut sous les remblais sur lesquels fut construite l'école Clemenceau plus connue par les Saint-Arnaudiens sous le nom d'« école bleue ». A cet emplacement il n'existait aucune agglomération mais seulement quelques chaumières ou gourbis. La création de 40 feux signifiait, 40 lots urbains pour la création du centre de peuplement européen. Le plan de distribution et d'alignement de la création de 40 lots urbains fut approuvé et signé, sur la proposition du Préfet de Constantine, le 23 juin 1862, par le maréchal Pelissier Duc de Malakoff, ministre de la Guerre. Le début du peuplement commence avant 1863, quelques familles venues de métropole s'installent sur les lots urbains, quelques autres obtiennent de petits lots de culture, d'autres arrivent de régions voisines, sujets nés en Algérie de parents européens, on les dénomme « Algériens », d'autres viennent de Suisse, d'Italie, de Malte, du Liban et tous vont ainsi former le noyau du nouveau village de Saint-Arnaud. Le hameau des premières années, avec des conditions de vie qui s'améliorent, se transforme lentement en un village plus accueillant, le lotissement prend forme avec des rues, des caniveaux, l'adduction l'eau qui s'étend, un bâtiment formant un rectangle de 70 mètres sur 29 est construit, il comprend : la Mairie avec six bureaux dont un pour le ravitaillement, le logement du secrétaire. La Justice de paix comprenant deux bureaux pour le juge, un pour le greffier, une salle d'attente, une salle d'archives, une salle d'audience et le logement du juge. Une école primaire avec sept classes va permettre la scolarisation de tous les enfants. Un marché aux bestiaux est créé, il se tient tous les lundis, draine une grande partie de la population indigène des alentours venant y acheter ou y vendre leurs produits, leur bétail. Ce marché va au fil des ans prendre une extension considérable, devenant après celui de Sétif, le plus important de toute la contrée. La compagnie de chemins de fer construit une gare, ce qui sera un apport considérable pour l'extension de la commune.
Région Agricolecliquez sur l'image pour l'agrandir Connue pour l'excellente qualité de son agriculture et de son bétail - Médaille agricole, concours 1891 Nom actuelEl Eulma -Wilaya 19 - Sétif |