Historique Sidi Bou Saïd - Ville
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Sidi Bou Saïd Nom actuel : ? |
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Connu depuis des siècles sous le nom de Djebel el Manar (la montagne du phare) Le nom de Sidi Bou Saïd a été officiellement donné en 1893, lorsque le village devint commune, perché sur une falaise qui domine Carthage et le golfe de Tunis, au bord de la mer.
Le village doit son nom au cheikh Sidi Abou Sayd Khalaf Ben At Tamani Al Baji, adepte du Soufisme qu'il enseignait, saint de l'Islam, mort en 1231 à l'age de 77 ans.
D’après une légende, les Arabes vénèrent la mémoire de Saint Louis au marabout de Sidi-Bou-Saïd où ils prétendent qu’il repose. Louis IX, roi vaillant, bon et juste ne pouvait mourir infidèle (chrétien). Dieu lui envoya alors deux anges qui le convertirent à l’Islam.
Il faut noter que cette légende n’est rapportée que par des auteurs européens. Aucun texte arabo-islamique n’en fait mention. Les autochtones aiment cependant à raconter ce mythe aux étrangers en quête de fantastique.
Un fait politico-religieux laissait accroire une certaine authenticité dans ce conte ; l’interdiction faite au Juifs et aux Roumis (Chrétiens) d’accéder au village. Interdiction levée seulement en 1920.
{{#ifeq | | f | »| « }}Jusqu’en 1883 tout criminel avait le droit de se soustraire à la justice en se réfugiant avant son arrestation dans un asile où il se mettait sous la protection de Dieu ou d’un Patron vénéré.
On sait quel rôle jouaient à cet égard les zaouïas et surtout les mausolées de Sidi Ben Arousse, de Sidi Mehrez et Sidi-bou-saïd. Ce n’est que deux ans après l’installation du protectorat français, que le droit d’asile ayant été aboli, le réfugié peut y être enchaîné et conduit devant l’Autorité
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Le 28 août 1915, un décret fut pris pour assurer la protection de Sidi Bou Saïd, imposant le bleu et le blanc si chers au baron d'Erlanger et interdisant toute construction anarchique sur le promontoire, faisant de Sidi Bou Saïd le premier site classé au monde..
Cet ancien village de marabout fut jadis voué à la religion. En 1207, un mystique Abou Saïd s'y installa afin de développer le soufisme. La mort en fit un saint et la colline de Sidi Bou Saïd et devint un haut lieu de la spiritualité.
Autrefois village paisible de pêcheurs, il doit sa renommée internationale au baron anglais Rodolphe d'Erlanger qui s'y installa en 1912 et y fit construire un somptueux palais.
Amoureux de musique il ouvrit sa porte aux artistes de tout bord en organisant des rencontres et des soirées où se mêlaient art,musique et littérature. Après sa mort en 1932, ses héritiers léguèrent son patrimoine à la Tunisie. Actuellement la palais, rebaptisé Ennejma Ezzahra, est devenu le Centre des Musiques
Aujourd'hui Sidi Bou Saïd est devenu le rendez-vous des artistes, de la jeune bourgeoisie et des étrangers en mal d'exotisme, plusieurs galeries d'art y ont élu domicile... Mais c'est une pure merveille d'architecture avec ses anciens palais restaurés, peints de blanc et de bleu, son ambiance feutrée de petit paradis... le fameux café des Nattes dominant la rue principale du village.
Le café des nattes en 1900
