« Histoires Souma - Ville » : différence entre les versions
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== Michèle Sanchez, petite fille de Paul Carre, maire de Souma == | |||
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<br>d'autres photos datant de 1955 lors de l'inauguration du Foyer rural par [[Marcel Astier|M. Astier]], maire de Souma, en présence des notabilités de la région, du préfet, de mon cousin Charles Bobbia, éleveur, et surtout de mon parrain et oncle, Emile Ferrandiz, adjoint au maire et cultivateur, | |||
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<br>ainsi qu'une photo de Noël 1958 avec mes parents chez les militaires du 117<sup>e</sup> RI en poste à Souma. | |||
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<br>''Michèle SANCHEZ'' | |||
== Marcel Astier, conseiller municipal et maire == | |||
'''Marcel Astier''' | |||
Colonel en retraite âgé de soixante-quinze ans, il disparut le 23 août 1962 entre Souma et Boufarik. | |||
Conseiller municipal de sa ville natale de Souma pendant trente ans puis maire pendant six ans, jusqu’en 1959, mon père était colonel de spahis et commandeur de la Légion d’honneur. | |||
Il avait construit en 1935 un dispensaire réputé dans la Mitidja, la Société française de secours aux musulmans. À l’indépendance, mes parents voulurent garder leur place dans notre village, auprès d’une population qui leur avait accordé sa confiance pendant tant d’années. Il donnait sans doute de la France une image embarrassante pour le pouvoir qui se mettait en place. | |||
Mon père, parlant l’arabe, apportait son aide aux organismes officiels, espérant retrouver la piste de certains disparus localisés dans deux camps, situé au Bordj Tafer entre Souma et Bouinan, sur les premiers contreforts du Zaccar, et à la Trappe de Tibérine, entre Mouzaïa-les-Mines et Chréa. | |||
Mon père connaissait l’existence de ces deux camps. C’est pourquoi il a été enlevé, au matin du 23 août 1962, au moment même où il venait demander aux représentants de la France de se décider à agir. | |||
Le seul document officiel que nous ayons est un acte de présomption de décès, en date du 15 janvier 1965. | |||
''Témoignage de sa fille Geneviève'' | |||
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Dernière version du 5 août 2010 à 00:55
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Michèle Sanchez, petite fille de Paul Carre, maire de Souma
J'ai récemment retrouvé des photos de Souma présentant une commémoration au monument aux morts, certainement du 11 Novembre, par mon grand père Paul Carre, alors maire de Souma,
une photo de la famille Paul Carre dans les années 1930,
d'autres photos datant de 1955 lors de l'inauguration du Foyer rural par M. Astier, maire de Souma, en présence des notabilités de la région, du préfet, de mon cousin Charles Bobbia, éleveur, et surtout de mon parrain et oncle, Emile Ferrandiz, adjoint au maire et cultivateur,
ainsi qu'une photo de Noël 1958 avec mes parents chez les militaires du 117e RI en poste à Souma.
Michèle SANCHEZ
Marcel Astier, conseiller municipal et maire
Marcel Astier
Colonel en retraite âgé de soixante-quinze ans, il disparut le 23 août 1962 entre Souma et Boufarik.
Conseiller municipal de sa ville natale de Souma pendant trente ans puis maire pendant six ans, jusqu’en 1959, mon père était colonel de spahis et commandeur de la Légion d’honneur.
Il avait construit en 1935 un dispensaire réputé dans la Mitidja, la Société française de secours aux musulmans. À l’indépendance, mes parents voulurent garder leur place dans notre village, auprès d’une population qui leur avait accordé sa confiance pendant tant d’années. Il donnait sans doute de la France une image embarrassante pour le pouvoir qui se mettait en place.
Mon père, parlant l’arabe, apportait son aide aux organismes officiels, espérant retrouver la piste de certains disparus localisés dans deux camps, situé au Bordj Tafer entre Souma et Bouinan, sur les premiers contreforts du Zaccar, et à la Trappe de Tibérine, entre Mouzaïa-les-Mines et Chréa.
Mon père connaissait l’existence de ces deux camps. C’est pourquoi il a été enlevé, au matin du 23 août 1962, au moment même où il venait demander aux représentants de la France de se décider à agir.
Le seul document officiel que nous ayons est un acte de présomption de décès, en date du 15 janvier 1965.
Témoignage de sa fille Geneviève