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; Homme  dont toute l'éducation repose sur la discipline militaire, il a été très jeune enfant, de troupe à l'école de [[Kolea - Ville|Koléa]] près d' [[Alger - Ville|Alger]] où il a appris le respect de ses chefs, le respect de la hierarchie, était la plupart du temps même à la fin de sa vie "le doigt sur la couture du pantalon", c'était un militaire, rien d'autre et nous imaginons quel a du être son état d'esprit pour franchir le pas de 5 juillet 1962 à Oran
Homme  dont toute l'éducation repose sur la discipline militaire, il a été très jeune, enfant de troupe à l'école de [[Kolea - Ville|Koléa]] près d' [[Alger - Ville|Alger]] où il a appris le respect de ses chefs, le respect de la hiérarchie. Il était la plupart du temps, même à la fin de sa vie, « le doigt sur la couture du pantalon », c'était un militaire, rien d'autre et nous imaginons quel a être son état d'esprit pour franchir le pas de 5 juillet 1962 à Oran


; Fils et petit-fils d'anciens combattants français, fidèle entre les fidèles, il avait, dès 1951, décidé de s'engager pour servir sa mère-patrie la France, à laquelle il vouait un attachement indéfectible.
Fils et petit-fils d'anciens combattants français, fidèle entre les fidèles, il avait, dès 1951, décidé de s'engager pour servir sa mère-patrie, la France, à laquelle il vouait un attachement indéfectible.


; Il a combattu en Indochine, en particulier à Dien Bien-Phu .Blessé et fait prisonnier à Dien Bien-Phu, il rentre en métropole en 1954 et, repart bientôt pour l'Algérie où il servira comme officier jusqu'en 1962.
Il a combattu en Indochine. Blessé et fait prisonnier à Dien Bien-Phu, il rentre en métropole en 1954 et repart bientôt pour l'Algérie où il servira comme officier jusqu'en 1962.


; Le 5 juillet 1962, il est le seul officier Français à  enfreindre les ordres prescrits, il fit face à l'A.L.N. avec ses tirailleurs, arrachant des centaines de ses compatriotes Pieds-Noirs à une mort certaine, s'exposant ainsi aux foudres du général [[KATZ|KATZ]].<br>
Le 5 juillet 1962, il est le seul officier Français à  enfreindre les ordres prescrits, il fit face à l'A.L.N. avec ses tirailleurs, arrachant des centaines de ses compatriotes Pieds-Noirs à une mort certaine, s'exposant ainsi aux foudres du général [[KATZ|KATZ]].<br>
; Avec son unité il se porte au secours de nos compatriotes d' [[Oran - Ville|ORAN]] qui sont massacrés dans les rues de la ville et en sauvera plusieurs centaines.
Avec son unité il se porte au secours des Français d'Algérie de la ville d'[[Oran - Ville|ORAN]] massacrés dans les rues et en sauvera plusieurs centaines.


;Son comportement exceptionnellement courageux, notamment à Oran, en juillet 1962, nécessite son rapatriement sur l'hexagone dans des conditions particulièrement périlleuses.
Son comportement exceptionnellement courageux, notamment à Oran, en juillet 1962, nécessite son rapatriement sur l'hexagone dans des conditions particulièrement périlleuses.


; Rentré en Métropole, très croyant, il fonde la grande mosquée de Lyon qu'il dirigera.
Rentré en Métropole, très croyant, il fonde la grande mosquée de Lyon qu'il dirigera.


; Soucieux d'aider ses anciens frères d'armes, notamment les harkis, et de préserver leur mémoire, il fonde initialement l'Union Nationale des Anciens Combattants Français de Confession Islamique qu'il transforme, en 1996, en Association des Anciens Combattants Français Musulmans.
Soucieux d'aider ses anciens frères d'armes, notamment les harkis, et de préserver leur mémoire, il fonde initialement l'Union Nationale des Anciens Combattants Français de Confession Islamique qu'il transforme, en 1996, en Association des Anciens Combattants Français Musulmans.





Dernière version du 25 janvier 2008 à 16:40


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Rabat KHELIFF

KHELIFF Rabah.jpg


Titre : '

Grade :Capitaine


Date de Naissance : 1934

Lieu de Naissance :

Pays de Naissance : Algérie


Date de décès : 3 Novembre 2003

Lieu de décès : Lyon
Inhumé au nouveau cimetière de Cusset

Pays de décès : France


Présentation :
Officier - Commandeur de la Légion d'Honneur et de l'Ordre National du Mérite.
Faits marquants : Dates importantes :

5 juillet 1962, il désobéit au général KATZ

Contexte :

Homme dont toute l'éducation repose sur la discipline militaire, il a été très jeune, enfant de troupe à l'école de Koléa près d' Alger où il a appris le respect de ses chefs, le respect de la hiérarchie. Il était la plupart du temps, même à la fin de sa vie, « le doigt sur la couture du pantalon », c'était un militaire, rien d'autre et nous imaginons quel a dû être son état d'esprit pour franchir le pas de 5 juillet 1962 à Oran

Fils et petit-fils d'anciens combattants français, fidèle entre les fidèles, il avait, dès 1951, décidé de s'engager pour servir sa mère-patrie, la France, à laquelle il vouait un attachement indéfectible.

Il a combattu en Indochine. Blessé et fait prisonnier à Dien Bien-Phu, il rentre en métropole en 1954 et repart bientôt pour l'Algérie où il servira comme officier jusqu'en 1962.

Le 5 juillet 1962, il est le seul officier Français à enfreindre les ordres prescrits, il fit face à l'A.L.N. avec ses tirailleurs, arrachant des centaines de ses compatriotes Pieds-Noirs à une mort certaine, s'exposant ainsi aux foudres du général KATZ.
Avec son unité il se porte au secours des Français d'Algérie de la ville d'ORAN massacrés dans les rues et en sauvera plusieurs centaines.

Son comportement exceptionnellement courageux, notamment à Oran, en juillet 1962, nécessite son rapatriement sur l'hexagone dans des conditions particulièrement périlleuses.

Rentré en Métropole, très croyant, il fonde la grande mosquée de Lyon qu'il dirigera.

Soucieux d'aider ses anciens frères d'armes, notamment les harkis, et de préserver leur mémoire, il fonde initialement l'Union Nationale des Anciens Combattants Français de Confession Islamique qu'il transforme, en 1996, en Association des Anciens Combattants Français Musulmans.