Historique Enfidaville - Ville

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Situation

Enfidaville ou Dar El Bey est une ville située à 90 kilomètres au sud de Tunis et à 7 kilomètres de la côte du golfe d'Hammamet.

Histoire ancienne

Au nord d'Enfida se trouve Henshir Frada, l'ancienne Uppenna, où se trouvent les ruines d'une importante forteresse et d'une église dans laquelle est trouvée une mosaïque portant des épitaphes de divers évêques et martyrs. 
Cette mosaïque a fait l'objet d'une controverse et, donc, d'une étude approfondie. On s'accorde, aujourd'hui sur la thèse du caractère donatiste de l'œuvre. Des interrogations demeurent cependant : le nombre des martyrs, 12 au lieu de 16 et la raison pour laquelle le « Gloria » a été reproduit au pied de la croix.
Depuis 1967, Uppenna est à nouveau le siège d'un évêché titulaire¹.

Enfidaville est à l'origine un domaine aux mains du bey de Tunis.
Sadok Bey l'offre à son grand vizir, Kheireddine Pacha, en remerciement pour son intervention quant à la confirmation par le sultan ottoman (1871) des droits de succession de la famille de Sadok Bey sur le trône beylical.
Lorsque Kheireddine quitte la Tunisie pour Constantinople quelques années plus tard, ce dernier vend le domaine à une compagnie de Marseille qui le rebaptise Enfidaville.

Présence française

• 1881 12 mai -- Signature du Traité du Bardo instaurant le protectorat Français
• 1956 20 mars --Fin du protectorat - Indépendance

7 Avril 1943

Jonction entre la 8e armée britannique et la 1re armée américaine dans le golfe de Gabès, près de Graïba. Les forces de l'Axe poursuivent leur repli sur la ligne d'Enfidaville.

Le cimetière de guerre d'Enfidaville est à un kilomètre à l'ouest du centre-ville, sur la route de Zaghovan.

Aujourd'hui

Dans le domaine des transports, un projet d'aéroport international est en cours d'élaboration à proximité immédiate. Il permettrait de décongestionner les aéroports de Tunis et Monastir et aurait une capacité finale de 22 millions de passagers (contre 5 pour l'aéroport de Tunis).

Notes

• 1 - L’évêque titulaire d'un ancien évêché, désormais disparu, qui se trouve maintenant in partibus infidelium (« dans les contrées des infidèles »), c'est-à-dire autrefois chrétiennes. Cet évêque n'a en fait pas de diocèse propre à gouverner, mais ce titre lui est donné pour justifier son élévation au rang d'évêque. Ainsi, bien que sans fidèles, il peut être ordonné. Il est alors appelé à des fonctions administratives au sein de la curie romaine ou de la diplomatie vaticane.