« ABDELKADER » : différence entre les versions
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La prise de la smala d'Abd-el-Kader : Dans les premiers jours de mai 1843, le duc d’Aumale apprend qu’Abd-el-Kader et sa Smala allaient gagner le Djebel Amour. Ne disposant plus d’aucune place forte et pourchassé de tous côtés, l’Emir s’était constitué une capitale ambulante, la Smala, rassemblement gigantesque et tumultueux de plus de 50.000 personnes comprenant sa propre famille, son administration, son trésor, des tribus chassées de leurs territoires et venues se placer sous sa protection, des contingents de cavaliers et de fantassins qui forment comme sa garde … 6 à 7.000 guerriers. Le 10 mai 1843, le duc d’Aumale apprend qu’Abd-el-Kader se met en route avec 1300 fantassins, 600 cavaliers et un goum (auxiliaires indigènes). Le 16 mai, la colonne débouche dans une région désolée, près de la source de Taguin. Le colonel Yusuf, un ancien mameluk du Bey de Tunis, évadé du palais beylical, débarqué en Algérie le même jour que le corps expéditionnaire, créateur des Spahis, part le premier, tombe sur la Smala. Les cavaliers du colonel Morris viennent à leur tour la prendre à revers : c’est la prise de la Smala. | La prise de la smala d'Abd-el-Kader : Dans les premiers jours de mai 1843, le duc d’Aumale apprend qu’Abd-el-Kader et sa Smala allaient gagner le Djebel Amour. Ne disposant plus d’aucune place forte et pourchassé de tous côtés, l’Emir s’était constitué une capitale ambulante, la Smala, rassemblement gigantesque et tumultueux de plus de 50.000 personnes comprenant sa propre famille, son administration, son trésor, des tribus chassées de leurs territoires et venues se placer sous sa protection, des contingents de cavaliers et de fantassins qui forment comme sa garde … 6 à 7.000 guerriers. Le 10 mai 1843, le duc d’Aumale apprend qu’Abd-el-Kader se met en route avec 1300 fantassins, 600 cavaliers et un goum (auxiliaires indigènes). Le 16 mai, la colonne débouche dans une région désolée, près de la source de Taguin. Le colonel Yusuf, un ancien mameluk du Bey de Tunis, évadé du palais beylical, débarqué en Algérie le même jour que le corps expéditionnaire, créateur des Spahis, part le premier, tombe sur la Smala. Les cavaliers du colonel Morris viennent à leur tour la prendre à revers : c’est la prise de la Smala. | ||
Après la prise de sa smala et la défaite sur l’Isly, le 14 août 1844, de la mehalla marocaine aux ordres du sultan Abd er-Rahmann, qui le soutien, le traité de Tanger met Abd el-Kader hors la loi. Celui-ci défie à la fois le Maroc et la France. Le 22 sept. 1845, il attaque et extermine un détachement français qui résiste héroïquement, retranché dans le marabout de [[Sidi-Brahim | Sidi-Brahim]]. En 1846, sentant la défaire proche, il préfère regagner sa deïra (les restes de sa Smala) aux confins du Maroc. Au printemps 1847, les troupes du sultan du Maroc tentent de le neutraliser dans le Rif | Après la prise de sa smala et la défaite sur l’Isly, le 14 août 1844, de la mehalla marocaine aux ordres du sultan Abd er-Rahmann, qui le soutien, le traité de Tanger met Abd el-Kader hors la loi. Celui-ci défie à la fois le Maroc et la France. Le 22 sept. 1845, il attaque et extermine un détachement français qui résiste héroïquement, retranché dans le marabout de [[Sidi-Brahim | Sidi-Brahim]]. En 1846, sentant la défaire proche, il préfère regagner sa deïra (les restes de sa Smala) aux confins du Maroc. Au printemps 1847, les troupes du sultan du Maroc tentent de le neutraliser dans le Rif et Abd el-Kader décide de fuir avec ses 3.000 fidèles. Le 21 décembre 1847 l'émir se prépare à atteindre le col du Guerbous seul passage de fuite possible. A l'aube du 22 décembre le col est tenu sur ordre du général Lamoricière par le lieutenant Mohamed Boukouya et ses spahis. Abd-el-Kader est capturé et contraint à demander l'aman, qu’il présente au colonel de Montauban, le 23 déc. 1847, à Sidi-Brahim, là où quelques années plus tôt il a remporté une de ses plus belles victoires. | ||
Il est conduit à Mers el-Kébir avec sa famille et ses serviteurs à bord du « Solnon », puis en France sur la frégate « l’Asmodée ». Sur sa demande, le général de Lamoricière, nouveau gouverneur général et le duc d’Aumale lui promettent de le transporter en Orient. Louis-Philippe en décide autrement : il débarque à Toulon d'où on l’interne à Pau (un de ses gardiens sera le trompette [[ESCOFFIER Joseph|Joseph Escoffier]]) puis le 3 novembre 1848 à Amboise et enfin l’assigne en résidence surveillée en France jusqu’au 16 octobre 1852. Dès lors commence pour l’Emir, une suite de mondanités puis le 21 décembre 1852 il s'embarque pour Brousse en Anatolie (Turquie), où il rédige un essai critique "rappel à l'intelligent, avis à l'indifférent". | Il est conduit à Mers el-Kébir avec sa famille et ses serviteurs à bord du « Solnon », puis en France sur la frégate « l’Asmodée ». Sur sa demande, le général de Lamoricière, nouveau gouverneur général et le duc d’Aumale lui promettent de le transporter en Orient. Louis-Philippe en décide autrement : il débarque à Toulon d'où on l’interne à Pau (un de ses gardiens sera le trompette [[ESCOFFIER Joseph|Joseph Escoffier]]) puis le 3 novembre 1848 à Amboise et enfin l’assigne en résidence surveillée en France jusqu’au 16 octobre 1852. Dès lors commence pour l’Emir, une suite de mondanités puis le 21 décembre 1852 il s'embarque pour Brousse en Anatolie (Turquie), où il rédige un essai critique "rappel à l'intelligent, avis à l'indifférent". | ||
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ben Mahi ed Dine ABDELKADER |
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Grade :Emir Grand'croix de la Légion d'honneur le 5 août 1860 | |||||||||
Date de Naissance : 6 septembre 1808 Lieu de Naissance : près de Mascara Pays de Naissance : Algérie Date de décès : 26 mai 1883. Lieu de décès : Damas Pays de décès : Syrie | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
Il va combattre les Français pendant seize ans, de 1832 à 1848, où il fera sa reddition. |
Dates importantes :
Emprisonné en France pendant quatre ans , de 1848 à 1852, il est libéré et se retire à Damas. | ||||||||
Contexte :
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