« BURDEAU Auguste » : différence entre les versions
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Burdeau constatait que les crédits accordés à la colonie, après s'être élevés de 23 millions à 41 millions entre 1871 et 1884, étaient restés stationnaires à partir de cette date ou avaient même diminué. Il se demandait quel était le sens de cette stagnation.<br> | Burdeau constatait que les crédits accordés à la colonie, après s'être élevés de 23 millions à 41 millions entre 1871 et 1884, étaient restés stationnaires à partir de cette date ou avaient même diminué. Il se demandait quel était le sens de cette stagnation.<br> | ||
Ou bien le Parlement avait des doutes sur l'efficacité des sacrifices déjà faits, ou bien il considérait l'Algérie comme suffisamment pourvue des services et des travaux publics dont elle avait besoin, ou bien enfin il estimait que ce pays devait poursuivre sa croissance, que son budget devait se développer, mais qu'il devait y parvenir sans surcharger la métropole et en faisant appel à ses propres ressources.<br> | Ou bien le Parlement avait des doutes sur l'efficacité des sacrifices déjà faits, ou bien il considérait l'Algérie comme suffisamment pourvue des services et des travaux publics dont elle avait besoin, ou bien enfin il estimait que ce pays devait poursuivre sa croissance, que son budget devait se développer, mais qu'il devait y parvenir sans surcharger la métropole et en faisant appel à ses propres ressources.<br> | ||
Dressant le bilan de la situation économique, administrative et sociale, il montrait que les deux premières hypothèses devaient être écartées '' Il faut, disait-il, que désormais à de nouvelles dépenses algériennes correspondent de nouvelles ressources algériennes.'' Il concluait qu'avec une administration bien recrutée, instruite de la langue et des choses du pays, fortement contrôlée de France, rendue enfin indépendante des mauvais politiciens, l'avenir de la colonie était désormais assuré; que l'heure était venue où la colonisation en Algérie allait cesser d'être une entreprise plus souvent patriotique que profitable, et que le pays donnait tous les signes de vigueur et de rapide croissance auxquels on reconnaît les colonies approchant de l'âge adulte. | Dressant le bilan de la situation économique, administrative et sociale, il montrait que les deux premières hypothèses devaient être écartées '' Il faut, disait-il, que désormais à de nouvelles dépenses algériennes correspondent de nouvelles ressources algériennes.'' Il concluait qu'avec une administration bien recrutée, instruite de la langue et des choses du pays, fortement contrôlée de France, rendue enfin '''indépendante des mauvais politiciens''', l'avenir de la colonie était désormais assuré; que l'heure était venue où la colonisation en Algérie allait cesser d'être une entreprise plus souvent patriotique que profitable, et que le pays donnait tous les signes de vigueur et de rapide croissance auxquels on reconnaît les colonies approchant de l'âge adulte. | ||
Auteur de : | Auteur de : |
Version du 22 janvier 2008 à 16:46
Auguste Laurent BURDEAU |
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Grade :Président de l'Assemblée Nationale | |||||||||
Date de Naissance : 10 septembre1851 Lieu de Naissance : Lyon (Rhône) Pays de Naissance : France Date de décès : 12 décembre 1894 Lieu de décès : Paris Pays de décès : France | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
1891-rapport parlementaire de Burdeau sur la situation de l'Algérie., |
Dates importantes : | ||||||||
Contexte :
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