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L'oeuvre accomplie en Algérie en matière d'hydraulique ne peut être appréciée dans toute son ampleur qu'en considération de la situation du pays en 1830 au moment où les premiers Français débarquaient à [[Sidi-Ferruch - Ville|Sidi-Ferruch]] : un Tell marécageux infesté par la malaria ne permettant que quelques maigres récoltes, des Hauts-Plateaux nus et arides parcourus par des tribus nomades tirant quelques ressources d'un élevage ovin pratiqué dans des conditions pénibles et incertaines. | L'oeuvre accomplie en Algérie en matière d'hydraulique ne peut être appréciée dans toute son ampleur qu'en considération de la situation du pays en 1830 au moment où les premiers Français débarquaient à [[Sidi-Ferruch - Ville|Sidi-Ferruch]] : un Tell marécageux infesté par la malaria ne permettant que quelques maigres récoltes, des Hauts-Plateaux nus et arides parcourus par des tribus nomades tirant quelques ressources d'un élevage ovin pratiqué dans des conditions pénibles et incertaines. |
Version du 24 novembre 2010 à 13:36
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Avant la présence française
Les Vandales (429-545) exécutèrent de grands travaux hydrauliques, soit pour l'arrosement des terres, soit pour la culture de leurs jardins.
le présence française
L'oeuvre accomplie en Algérie en matière d'hydraulique ne peut être appréciée dans toute son ampleur qu'en considération de la situation du pays en 1830 au moment où les premiers Français débarquaient à Sidi-Ferruch : un Tell marécageux infesté par la malaria ne permettant que quelques maigres récoltes, des Hauts-Plateaux nus et arides parcourus par des tribus nomades tirant quelques ressources d'un élevage ovin pratiqué dans des conditions pénibles et incertaines. Cette situation résultait, en l'absence de toute oeuvre humaine, des conditions géographiques du pays.
Des considérations qui précèdent on peut dire de l'eau en Algérie qu'elle est la meilleure et la pire des choses.
- La pire des choses, par l'action néfaste qu'elle mène en montagne (érosion des pentes) et dans les plaines (exhaussement des champs d'épandage sur lesquels les oueds changent leurs cours) en provoquant l'inondation et le marais.
- La meilleure, lorsque, domestiquée et retenue en grande quantité, elle transforme de vastes étendues de terres incultes en opulents vergers.
Ces données sont à la base des diverses activités de l'équipement hydraulique de l'Algérie.
Barrages-réservoirs
Etant donné l'irrégularité des débits des rivières, il était normal de songer à régulariser ces dernières au moyen de barrages-réservoirs. De. premières tentatives courageuses avaient été faites dans le passé. Mais les techniques n'étaient pas encore au point et les moyens de travail étaient insuffisants si bien qu'il ne reste que peu de choses de ce premier effort.
Le programme dit de 1920 a constitué une oeuvre remarquable :
Les barrages de Béni-Bahdel, de Bou-Hanifia, de Bakhadda, de l'Oued-Fodda, du Ghrib, du Ksob, des Zardézas et de Foutu-el-Gueiss constituent un ensemble remarquable, qui a augmenté considérablement le potentiel économique de l'Algérie grâce à la législation spéciale sur l'exploitation en vue de l'irrigation (décret-loi du 30 octobre 1935).
Ces différents ouvrages emmagasinent au total un cube voisin de 750 millions de m3, régularisent un débit annuel de 500 millions de m3 et permettent l'irrigation de 140.000 hectares de bonnes terres.
Dès la fin de la dernière guerre, l'Algérie s'est engagée courageusement dans un programme nouveau :
Le barrage de Foum-el-Gherza, près de Biskra, destiné surtout à rénover des palmeraies dépérissantes, est pratiquement achevé, et l'on poursuit la construction de celui du Sarno, affluent de la Mékerra destiné à sauver et à améliorer les irrigations de St-Denis-du-Sig, très mal assurées par le vieil ouvrage des Cheurfas, presque complètement envasé.
Petite et Moyenne Hydraulique
Les travaux désignés sous cette appellation pour être moins spectaculaires que ceux de la, grande hydraulique sont d'une importance vitale pour le fellah ou le colon algérien dont les terres, qui n'ont pas le privilège d'être dominées par une importante réserve d'eau représentent 96 pour cent de la superficie classée productive, soit environ 24 millions d'hectares. Ce chiffre fait apparaître l'énorme tâche à accomplir dans ce domaine.
Ils consistent en l'aménagement de captages de sources, de petits barrages d'épandage de crues, de barrage d'inféroflux, en la mobilisation par de petits ouvrages localisés de ressources en eau souterraine : puits à la nappe phréatique, mise en production de nappes captives, soit par pompage, soit par, Jaillissement.
Sur le plan économique ces travaux présentent un intérêt tout particulier pour la culture des céréales en pays aride. pour l'aménagement du pâturage ovin dans les Hauts-Plateaux et pour la production dattière dans les zones sahariennes.
Les réalisations les plus spectaculaires dans ce domaine sont : le barrage d'inféro-flux de Tadjemout (400 1/s), le grand barrage d'épandage d'El-Fatah près de Laghouat.
les grands forages artésiens de Zelfana et de Guerrara, les puits de pompage du M'zab, les centaines de milliers d'hectares accessibles à la pâture grâce à un bon réseau de points d'eau sûrs et sains.
- Algérie : documents algériens Série économique : hydraulique n°78 - 12 mai 1951