« Historique Inkermann - Ville » : différence entre les versions

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
m (Catégorie -, Supression liens externes)
 
Ligne 14 : Ligne 14 :


== Présence française  ==
== Présence française  ==
[[Fichier:Inkermann_mam_inaug.jpg|200 px|right]]
 
[[Image:Inkermann mam inaug.jpg|right|200px]]  


Créé le 28 janvier 1878 près de [[Mostaganem - Ville|Mostaganem]] dans le département d’Oran, le [[Centre de colonisation - Algérie|village]] est baptisé Inkermann en mémoire de la victoire française de 1854 lors de la guerre de Crimée.  
Créé le 28 janvier 1878 près de [[Mostaganem - Ville|Mostaganem]] dans le département d’Oran, le [[Centre de colonisation - Algérie|village]] est baptisé Inkermann en mémoire de la victoire française de 1854 lors de la guerre de Crimée.  
Ligne 22 : Ligne 23 :
L'existence est très dure pour ces gens qui, malgré paludisme, bêtes sauvages, climat pénible et environnement peu sûr dû à quelques bandits, défrichent, bâtissent et cultivent. Peu à peu, le village prend forme. D'autres colons arrivent et remplacent ceux qui sont morts à la tâche.  
L'existence est très dure pour ces gens qui, malgré paludisme, bêtes sauvages, climat pénible et environnement peu sûr dû à quelques bandits, défrichent, bâtissent et cultivent. Peu à peu, le village prend forme. D'autres colons arrivent et remplacent ceux qui sont morts à la tâche.  


A l'époque où fut créé le village, la population indigène était faible dans cette région. Elle aussi avait eu à souffrir d'épouvantables famines, de fièvres, de maladies endémiques et aussi de pillards. Ces derniers furent détruits par l'armée dans les années qui suivirent la conquête. Cette population, peu à peu, vient s'installer aux abords du village pour bénéficier non seulement de travail mais aussi de soins médicaux et de la possibilité d'envoyer ses enfants à l’école. A l'école se côtoient donc les enfants des colons et quelques enfants des autochtones.  
A l'époque où fut créé le village, la population indigène était faible dans cette région. Elle aussi avait eu à souffrir d'épouvantables famines, de fièvres, de maladies endémiques et aussi de pillards. Ces derniers furent détruits par l'armée dans les années qui suivirent la conquête. Cette population, peu à peu, vient s'installer aux abords du village pour bénéficier non seulement de travail mais aussi de soins médicaux et de la possibilité d'envoyer ses enfants à l’école. A l'école se côtoient donc les enfants des colons et quelques enfants des autochtones. [[Image:Inkermann 28 05 1932.jpg|thumb|left|200px]] L'Administration se met en place : création d'une Justice de Paix, d'un bureau d'enregistrement et du timbre, de la Poste et du Télégraphe, d'une Gendarmerie, d'un Centre des Contributions diverses (chargé de percevoir les impôts) et même d'une prison.  
[[Fichier:Inkermann_28_05_1932.jpg|left|thumb|200 px|28 mai 1932]]
L'Administration se met en place : création d'une Justice de Paix, d'un bureau d'enregistrement et du timbre, de la Poste et du Télégraphe, d'une Gendarmerie, d'un Centre des Contributions diverses (chargé de percevoir les impôts) et même d'une prison.  


Malgré le forage de plusieurs puits, les besoins en eau, surtout potable, se faisaient sentir. L'eau courante est rare dans la région mais les plis du terrain renferment des sources et l'une d'entre elles est captée dans le Grigra et amenée au village par le Génie.  
Malgré le forage de plusieurs puits, les besoins en eau, surtout potable, se faisaient sentir. L'eau courante est rare dans la région mais les plis du terrain renferment des sources et l'une d'entre elles est captée dans le Grigra et amenée au village par le Génie.  
Ligne 40 : Ligne 39 :
Les cours d'eau Oued Riou et le Chéliff retenus par un barrage situé en amont du village, alimentaient la commune.  
Les cours d'eau Oued Riou et le Chéliff retenus par un barrage situé en amont du village, alimentaient la commune.  


==== Recherches généalogiques  ====
*[http://caom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ecfa/search.xsp?nom=&prenom=&commune=%22INKERMANN%22&de=&a=&tri=date Identifier les actes numérisés] aux Archives d'Outre-Mer (C.A.O.M) : 1871-1904


== Nom actuel  ==
== Nom actuel  ==
Ligne 49 : Ligne 45 :


== Liens externes  ==
== Liens externes  ==
'''Ce lien est brisé. Merci de le réactualiser'''


*[http://alger-roi.fr/Alger/villages/pages_liees/fghij/inkermann_pn85.htm Blason et les noms des habitants] site de B.Venis
*[http://alger-roi.fr/Alger/villages/pages_liees/fghij/inkermann_pn85.htm Blason et les noms des habitants] site de B.Venis
[[Category:PageDeVille]]

Dernière version du 27 juin 2012 à 15:49




Ecu Inkermann.gif
Algérie drapeau.gif
ALGERIE

Inkermann Nom actuel : ?

Historique

Cadre fond.gif
Vise-rep.gif


Retour
Liste des Villes

Nom primitif : Oued-Rihou

Présence française

Inkermann mam inaug.jpg

Créé le 28 janvier 1878 près de Mostaganem dans le département d’Oran, le village est baptisé Inkermann en mémoire de la victoire française de 1854 lors de la guerre de Crimée.

Dans son décret, l'empereur Napoléon III déclare que sur les deux mille quatre cents hectares de terres réservées à l'exploitation agricole, la moitié des lots sera attribué aux fils de colons et l'autre moitié sera réservée à l'immigration.

L'existence est très dure pour ces gens qui, malgré paludisme, bêtes sauvages, climat pénible et environnement peu sûr dû à quelques bandits, défrichent, bâtissent et cultivent. Peu à peu, le village prend forme. D'autres colons arrivent et remplacent ceux qui sont morts à la tâche.

A l'époque où fut créé le village, la population indigène était faible dans cette région. Elle aussi avait eu à souffrir d'épouvantables famines, de fièvres, de maladies endémiques et aussi de pillards. Ces derniers furent détruits par l'armée dans les années qui suivirent la conquête. Cette population, peu à peu, vient s'installer aux abords du village pour bénéficier non seulement de travail mais aussi de soins médicaux et de la possibilité d'envoyer ses enfants à l’école. A l'école se côtoient donc les enfants des colons et quelques enfants des autochtones.

Inkermann 28 05 1932.jpg

L'Administration se met en place : création d'une Justice de Paix, d'un bureau d'enregistrement et du timbre, de la Poste et du Télégraphe, d'une Gendarmerie, d'un Centre des Contributions diverses (chargé de percevoir les impôts) et même d'une prison.

Malgré le forage de plusieurs puits, les besoins en eau, surtout potable, se faisaient sentir. L'eau courante est rare dans la région mais les plis du terrain renferment des sources et l'une d'entre elles est captée dans le Grigra et amenée au village par le Génie.

De nouveaux bâtiments se construisent, une église est édifiée, minoterie, Écoles de garçons et de filles, maternelle.

La ligne de chemin de fer Alger - Oran qui fonctionne depuis 1873, et qui s'arrête au village, est de plus en plus empruntée.

Les douars dont les noms suivent : El Goui, Merdja El Gargar, Touarès, Ouarizan, dépendaient de la commune.

  • Source et suite... Amicale des Inkermannais (lien en bandeau)

Barrage Djidiouia

Les cours d'eau Oued Riou et le Chéliff retenus par un barrage situé en amont du village, alimentaient la commune.


Nom actuel

Oued Rhiou Wilaya de Relizane

Liens externes

Ce lien est brisé. Merci de le réactualiser