« CHEKKAL ALI » : différence entre les versions

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Dernière version du 24 octobre 2012 à 13:00



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Ali CHEKKAL

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Date de Naissance : inconnue

Lieu de Naissance : Mascara

Pays de Naissance : Algérie française


Date de décès : 26 mai 1957

Lieu de décès : Stade de Colombes (France)

Pays de décès : France


Présentation :
Originaire de Mascara, Ali Chekkal deviendra avocat, puis bâtonnier du barreau de sa ville natale. Il se lance en politique en 1944. Conseiller général de Mostaganem, puis élu à l’Assemblée algérienne, il en assume la vice-présidence en 1949. Sa dernière mission officielle l’a conduit à New York avec la délégation française à l’O.N.U. pour dire sa haine contre le FLN, car profondément attaché à la France.

Ali Chekkal avait épousé une Française, la fille d’un capitaine originaire de Montpellier, tous ses enfants portent un prénom français. Toutes ses activités, les derniers mois de son existence, il les consacrera à défendre farouchement la cause de l’Algérie Française. « En Algérie, il ne peut y avoir qu’un seul drapeau : celui de la France » répétait-il inlassablement.

Depuis son retour de New York où il est allé plaider une cause perdue d’avance, un service renforcé de protection rapprochée l’entourait dans tous ses déplacements que ce soit dans l’Oranie ou en France métropolitaine. A l’hôtel du Boulevard Haussmann où il résidait, chaque nuit, dans la chambre voisine de la sienne, un inspecteur veillait sur sa sécurité. Et c’est un membre de la préfecture de police qui tenait le volant de la voiture mise à sa disposition.

Ali Chekkal, traitre de la révolution a été condamné à mort par le F.L.N et a été abattu le 26 Mai 1957 par le fidaï Mohamed Bensaddok en plein stade de Colombes, où se déroulait la finale de la Coupe de France de Football qui opposait les équipes d’Angers et de Toulouse, pendant qu'il se trouvait aux côtés du Président de la République française, René Coty. Transporté à l'hôpital de Nanterre, M. Ali Chekkal devait y succomber peu après son admission, à 17 h 15, à la suite d'une hémorragie interne.

Il a eu droit à des funérailles officielles en hommage par le gouvernement français en tant que première victime de « l'intégration ». Il a été inhumé, en grandes pompes, au cimetière de Thiais après avoir eu droit aux honneurs militaires au Val de Grâce où il lui a été décerné à titre posthume la médaille de Vermeil de la Reconnaissance française.

Mohamed Bensaddok, conduit au Quai des Orfèvres, a fini par reconnaître qu'il appartenait au FLN et déclaré qu'il avait voulu tuer le «dernier ami musulman des Français». Il sera condamné à perpétuité par le tribunal permanent des forces armées en décembre 1957.

Source : http://memoire.xooit.fr/t334-Ali-Chekkal.htm

Faits marquants : Dates importantes :
Contexte :
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