« CHATEAU JOBERT » : différence entre les versions

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
mAucun résumé des modifications
m (ortho)
Ligne 14 : Ligne 14 :
| presente= Son père est tué au front en 1915, pupille de la nation, il fait ses études à Morlaix, au collège Stanislas à Paris et au collège Saint Charles de Saint-Brieuc où deux pleurésies successives l’empêchent de préparer l’Ecole Navale.  
| presente= Son père est tué au front en 1915, pupille de la nation, il fait ses études à Morlaix, au collège Stanislas à Paris et au collège Saint Charles de Saint-Brieuc où deux pleurésies successives l’empêchent de préparer l’Ecole Navale.  


- 1934, le service militaire puis reste dans l’armée. Blessé durant la campagne de France, il rejoint l’Angleterre et s’engage dans les Forces Françaises Libres, à Londres, le 1er juillet 1940, sous le nom de CONAN. Lieutenant à la 13ème Demi-Brigade de Légion Etrangère (DBLE), il se bat en Erythrée, en Syrie et en Libye où il est à nouveau blessé en février 1942. Novembre 1942, il prend le commandement d'une unité qui deviendra le 3ème RCP qui opérera sur les arrières de l'ennemi.
- 1934, le service militaire puis reste dans l’armée. Blessé durant la campagne de France, il rejoint l’Angleterre et s’engage dans les Forces Françaises Libres, à Londres, le 1er juillet 1940, sous le nom de CONAN. Lieutenant à la 13ème Demi-Brigade de Légion Etrangère (DBLE), il se bat en Erythrée, en Syrie et en Libye où il est à nouveau blessé en février 1942. Novembre 1942, il prend le commandement d'une unité qui deviendra le 3e RCP qui opérera sur les arrières de l'ennemi.


| fait_marq=Il est l’auteur de plusieurs ouvrages :
| fait_marq=Il est l’auteur de plusieurs ouvrages :
Ligne 26 : Ligne 26 :


| date_imp=
| date_imp=
; 1939 à 1945, la 2ème guerre mondiale
; 1939 à 1945, la 2e guerre mondiale
; 1946 à 1952, l'Indochine
; 1946 à 1952, l'Indochine
; 1953 à 1955, l'Algérie
; 1953 à 1955, l'Algérie
Ligne 33 : Ligne 33 :
| contexte=*Il crée des écoles de Parachutisme Militaire (Lannion, Pau-Idron) puis c'est l'INDOCHINE jusqu'en 1948.
| contexte=*Il crée des écoles de Parachutisme Militaire (Lannion, Pau-Idron) puis c'est l'INDOCHINE jusqu'en 1948.


;1950:2ème séjour en Indochine en 1950 à la tête de la 2ème DBCCP, pour se battre  au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en avril 1952.
;1950:2ème séjour en Indochine en 1950 à la tête de la 2e DBCCP, pour se battre  au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en avril 1952.
;1953 à 1955: ALGER puis en novembre 1955 le 2ème RPC (qui deviendra le 2ème RPMIA) à Constantine.   
;1953 à 1955: ALGER puis en novembre 1955 le 2e RPC (qui deviendra le 2ème RPMIA) à Constantine.   
;5 novembre 1956: il est parachuté au sud de Port-Saïd.
;5 novembre 1956: il est parachuté au sud de Port-Saïd.
;1957: Bayonne.  
;1957: Bayonne.  
;1958: il suit à distance les évènements du 13 MAI.
;1958: il suit à distance les évènements du 13 MAI.
;1961: le NIGER, il se solidarise avec les officiers du PUTSCH ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse.  
;1961: le NIGER, il se solidarise avec les officiers du PUTSCH ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse.  
;Le 13 janvier 1962: affecté à l’état-major de Cherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et l’OAS. En charge du Constantinois, il y retrouve le lieutenant Michel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13ème Dragons, 6ème Cuirassiers et 2ème REC  
;Le 13 janvier 1962: affecté à l’état-major de Cherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et l’OAS. En charge du Constantinois, il y retrouve le lieutenant Michel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13e Dragons, 6e Cuirassiers et 2e REC  


*Le général Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête ».  Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le 30 juin 1962 à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat
*Le général Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête ».  Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le 30 juin 1962 à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat.


;en 1965: il est condamné à mort par contumace. Il réapparaît à Morlaix le 3 novembre 1968, après la première amnistie de juin 1968.  Il poursuit son action aux plans politique, social et spirituel en publiant plusieurs ouvrages d’analyse et de réflexion.
;en 1965: il est condamné à mort par contumace. Il réapparaît à Morlaix le 3 novembre 1968, après la première amnistie de juin 1968.  Il poursuit son action aux plans politique, social et spirituel en publiant plusieurs ouvrages d’analyse et de réflexion.  


| suite1=
| suite1=

Version du 15 janvier 2008 à 17:16


Back.pngRevenir

Pierre CHATEAU JOBERT

chateaujobertpierre.jpg


Titre : '

Grade :Colonel


Date de Naissance : 3 février 1912

Lieu de Naissance : MORLAIX

Pays de Naissance : France


Date de décès : 28 décembre 2005

Lieu de décès : maison de retraite à Caumont l’Eventé

Pays de décès : FRANCE


Présentation :
Son père est tué au front en 1915, pupille de la nation, il fait ses études à Morlaix, au collège Stanislas à Paris et au collège Saint Charles de Saint-Brieuc où deux pleurésies successives l’empêchent de préparer l’Ecole Navale.

- 1934, le service militaire puis reste dans l’armée. Blessé durant la campagne de France, il rejoint l’Angleterre et s’engage dans les Forces Françaises Libres, à Londres, le 1er juillet 1940, sous le nom de CONAN. Lieutenant à la 13ème Demi-Brigade de Légion Etrangère (DBLE), il se bat en Erythrée, en Syrie et en Libye où il est à nouveau blessé en février 1942. Novembre 1942, il prend le commandement d'une unité qui deviendra le 3e RCP qui opérera sur les arrières de l'ennemi.

Faits marquants :

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages :

  • Manifeste Politique et social, Editions du Fuseau (1964)
  • La confrontation Révolution-Contrerévolution, Diffusion de la Pensée Française (1975)
  • Feux et lumières sur ma trace – Faits de Guerre et de Paix, Presses de la Cité (1978)
  • La voix du pays réel, Nouvelles Editions Latines (1981)
  • Doctrine d’action contrerévolutionnaire, Editions de Chiré (1986)
  • SCOR, SOS contre la révolution (1987)
Dates importantes :
1939 à 1945, la 2e guerre mondiale
1946 à 1952, l'Indochine
1953 à 1955, l'Algérie
1956, la campagne d'Egypte
1962, l'OAS
Contexte :
*Il crée des écoles de Parachutisme Militaire (Lannion, Pau-Idron) puis c'est l'INDOCHINE jusqu'en 1948.
1950
2ème séjour en Indochine en 1950 à la tête de la 2e DBCCP, pour se battre au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en avril 1952.
1953 à 1955
ALGER puis en novembre 1955 le 2e RPC (qui deviendra le 2ème RPMIA) à Constantine.
5 novembre 1956
il est parachuté au sud de Port-Saïd.
1957
Bayonne.
1958
il suit à distance les évènements du 13 MAI.
1961
le NIGER, il se solidarise avec les officiers du PUTSCH ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse.
Le 13 janvier 1962
affecté à l’état-major de Cherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et l’OAS. En charge du Constantinois, il y retrouve le lieutenant Michel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13e Dragons, 6e Cuirassiers et 2e REC
  • Le général Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête ». Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le 30 juin 1962 à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat.
en 1965
il est condamné à mort par contumace. Il réapparaît à Morlaix le 3 novembre 1968, après la première amnistie de juin 1968. Il poursuit son action aux plans politique, social et spirituel en publiant plusieurs ouvrages d’analyse et de réflexion.
Quelques clichés