« Historique Monastir - Ville » : différence entre les versions
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La ville prend une véritable importance au | La ville prend une véritable importance au VIII<sup>e</sup> avec la construction d'un Ribat (796), couvent fortifié destiné à défendre le pays contre les attaques des Chrétiens.<br>La ville devient un véritable sanctuaire, surtout après le déclin de Kairouan.<br>Au XI<sup>e</sup>, elle se déclare ville sainte. Elle connaît par la suite plusieurs siècles de décadence, et ne se réveille qu'avec la venue des Turcs qui en chassent les Espagnols pour en faire une ville forteresse. | ||
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Avec l'instauration du protectorat français en Tunisie (1881), l'organisation municipale fut à l'origine de nombreux travaux d'amélioration des conditions de vie dans la ville : eau potable, transport, éclairage, sécurité. Les travaux d'aménagement urbain, la construction d'écoles, d'hôtels furent déterminants et ont donné les aspects les plus marquants de la ville surtout avec la restauration du patrimoine et l'amènagement du port et des plages. | Avec l'instauration du protectorat français en Tunisie (1881), l'organisation municipale fut à l'origine de nombreux travaux d'amélioration des conditions de vie dans la ville : eau potable, transport, éclairage, sécurité. Les travaux d'aménagement urbain, la construction d'écoles, d'hôtels furent déterminants et ont donné les aspects les plus marquants de la ville surtout avec la restauration du patrimoine et l'amènagement du port et des plages. | ||
Monastir demeure connue pour être la ville natale de | Monastir demeure connue pour être la ville natale du premier président de la République tunisienne, Bourguiba :<br>''Habib Bourguiba est né probablement le 3 août 1903 à Monastir - mort le 6 avril 2000 (inhumé au cimetière marin de Monastir)<br>Il est le fils d’un officier de la garde que la France avait accordée au bey de Tunis.<br>Il obtient son baccalauréat en 1924 puis s’inscrit à la Sorbonne. C’est à Paris qu’il rencontre Mathilde Le Fras.<br>Il rentre ensuite à Tunis pour exercer le métier d’avocat, parallèlement à d’autres activités, notamment politiques : il adhère ainsi au Destour, parti qui milite en faveur de l’indépendance du pays.Il devient à l’âge de 31 ans le leader du mouvement pour l’indépendance de la Tunisie. En 1956, son but étant atteint, il s’emploie à mettre sur pied un État moderne en tant que '''Président''''' | ||
Habib Bourguiba est né probablement le 3 août 1903 à Monastir - mort le 6 avril 2000 (inhumé au cimetière marin de Monastir)<br>Il est le fils d’un officier de la garde que la France avait accordée au bey de Tunis.<br>Il obtient son baccalauréat en 1924 puis s’inscrit à la Sorbonne. C’est à Paris qu’il rencontre Mathilde Le Fras.<br>Il rentre ensuite à Tunis pour exercer le métier d’avocat, parallèlement à d’autres activités, notamment politiques : il adhère ainsi au Destour, parti qui milite en faveur de l’indépendance du pays.Il devient à l’âge de 31 ans le leader du mouvement pour l’indépendance de la Tunisie. En 1956, son but étant atteint, il s’emploie à mettre sur pied un État moderne en tant que '''Président''' | |||
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Version du 23 janvier 2009 à 13:22
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Situation
Ville côtière du Sahel tunisien située sur une presqu'île au sud-est du golfe d'Hammamet,à 20 kilomètres à l'est de Sousse
Histoire ancienne
De l'ancienne cité punique puis romaine de Ruspina, il reste quelques traces (le port). César, partant à la conquête de l'Afrique du Nord, en avait fait sa base militaire.
La ville prend une véritable importance au VIIIe avec la construction d'un Ribat (796), couvent fortifié destiné à défendre le pays contre les attaques des Chrétiens.
La ville devient un véritable sanctuaire, surtout après le déclin de Kairouan.
Au XIe, elle se déclare ville sainte. Elle connaît par la suite plusieurs siècles de décadence, et ne se réveille qu'avec la venue des Turcs qui en chassent les Espagnols pour en faire une ville forteresse.
Grande forteresse
Le Ribat est une superposition de plusieurs édifices fortifiés, ce qui donne à l'ensemble une impression d'anarchie architecturale où se mêlent les volumes les plus divers: tours rondes, carrées, polygonales, fuselées.
Cimetière marin de Sidi el-Mézeri
On y admire la koubba de l'imam Sidi el Mézeri qui, au XIIe, avait la réputation de guérir les bébés. L'alignement des milliers de tombes chaulées de blanc est rompu par quelques marabouts à dôme.
Présence française
- 1881 12 mai : Signature du Traité du Bardo instaurant le protectorat Français
- 1956 20 mars : Fin du protectorat - Indépendance.
Avec l'instauration du protectorat français en Tunisie (1881), l'organisation municipale fut à l'origine de nombreux travaux d'amélioration des conditions de vie dans la ville : eau potable, transport, éclairage, sécurité. Les travaux d'aménagement urbain, la construction d'écoles, d'hôtels furent déterminants et ont donné les aspects les plus marquants de la ville surtout avec la restauration du patrimoine et l'amènagement du port et des plages.
Monastir demeure connue pour être la ville natale du premier président de la République tunisienne, Bourguiba :
Habib Bourguiba est né probablement le 3 août 1903 à Monastir - mort le 6 avril 2000 (inhumé au cimetière marin de Monastir)
Il est le fils d’un officier de la garde que la France avait accordée au bey de Tunis.
Il obtient son baccalauréat en 1924 puis s’inscrit à la Sorbonne. C’est à Paris qu’il rencontre Mathilde Le Fras.
Il rentre ensuite à Tunis pour exercer le métier d’avocat, parallèlement à d’autres activités, notamment politiques : il adhère ainsi au Destour, parti qui milite en faveur de l’indépendance du pays.Il devient à l’âge de 31 ans le leader du mouvement pour l’indépendance de la Tunisie. En 1956, son but étant atteint, il s’emploie à mettre sur pied un État moderne en tant que Président
Aujourd'hui
Monastir est une très belle ville, avec de larges avenues des places bien dessinées, des monuments bien restaurés. Elle a perdu son âme en se faisant si belle, en s'occidentalisant à outrance.Le port de plaisance et sa marina sont une réussite architecturale.
L'aéroport de Skanès-Monastir est relié par vols directs à Tunis, bien sûr, mais aussi à de nombreuses capitales européennes par vols réguliers et charters qui déversent, à la belle saison, leur lot quotidien de vacanciers en quête de soleil.
Si l'on se promène un jour de tournage près des studios installés près du Ribat, on se croira dans un autre monde, loin de la tradition... : le « Hollywood méditerranéen »
