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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Ce monument, situé à une dizaine de kilomètres de Tipasa, sur une des collines du Sahel, était appelé autrefois tombeau de la Chrétienne, appellation reprenant le nom local ‘’qbar al Rumia’’&nbsp;: or non seulement, on ne dispose d’aucune preuve que le mausolée aurait reçu la dépouille d’une chrétienne, mais aussi, on sait aujourd’hui, qu’il est antérieur de plusieurs siècles à l’ère chrétienne. En fait, ce sont les traverses des portes des fausses portes de pierre du monument, qui imitent les traverses en forme de croix des portes en bois, qui ont suggéré l’idée d’une sépulture chrétienne. A l’Indépendance, le monument a pris le nom de Mausolée royal de Maurétanie.<br>
Ce monument, situé à une dizaine de kilomètres de Tipasa, sur une des collines du Sahel, était appelé autrefois tombeau de la Chrétienne, appellation reprenant le nom local ‘’qbar al Rumia’’&nbsp;: or non seulement, on ne dispose d’aucune preuve que le mausolée aurait reçu la dépouille d’une chrétienne, mais aussi, on sait aujourd’hui, qu’il est antérieur de plusieurs siècles à l’ère chrétienne. En fait, ce sont les traverses des portes des fausses portes de pierre du monument, qui imitent les traverses en forme de croix des portes en bois, qui ont suggéré l’idée d’une sépulture chrétienne. A l’Indépendance, le monument a pris le nom de Mausolée royal de Maurétanie.<br>


Le Mausolée a la forme d’une ruche de 60,90 mètres de diamètre, surmontée d’un cône de 33 gradins d’une hauteur de 0,58 m chacun. Il est flanqué de quatre fausses portes donnant chacune sur un point cardinal. Tout autour de la partie cylindrique, sont disposées 60 colonnes de style ionique, supportant un rebord sur lequel s’élèvent les gradins. L’entrée réelle du tombeau, placée au-dessous de la fausse porte de l’Est, a été découverte en 1866 par le Français Adrien Berbrugger, alors inspecteur des musées archéologiques de l’Algérie. Elle était cachée par deux pierres mobiles, agencées de façon qu’elles se confondent presque avec les blocs composant du soubassement du monument. Cette porte donne accès à un couloir bas, situé au-dessous du niveau du cône et fermé par une herse.<br>Par une série de couloirs, de galeries on arrive dans une pièce de forme rectangulaire, voûtée de 4,04 m de long sur 3,06 m de large, comprenant trois niches disposées sur les parois nord, sud et ouest. C’est la chambre funéraire mais on n’y a trouvé aucune sépulture, le tombeau ayant sans doute été violé depuis longtemps.<br>Si l’architecture du monument est incontestablement berbères, certains éléments, comme les chapiteaux ou les colonnes sont influencés par l’art grec ou égyptien.  
Le Mausolée a la forme d’une ruche de 60,90 mètres de diamètre, surmontée d’un cône de 33 gradins d’une hauteur de 0,58 m chacun. Il est flanqué de quatre fausses portes donnant chacune sur un point cardinal. Tout autour de la partie cylindrique, sont disposées 60 colonnes de style ionique, supportant un rebord sur lequel s’élèvent les gradins. L’entrée réelle du tombeau, placée au-dessous de la fausse porte de l’Est, a été découverte en 1866 par le Français Adrien Berbrugger, alors inspecteur des musées archéologiques de l’Algérie. Elle était cachée par deux pierres mobiles, agencées de façon qu’elles se confondent presque avec les blocs composant du soubassement du monument. Cette porte donne accès à un couloir bas, situé au-dessous du niveau du cône et fermé par une herse.<br>Par une série de couloirs, de galeries on arrive dans une pièce de forme rectangulaire, voûtée de 4,04 m de long sur 3,06 m de large, comprenant trois niches disposées sur les parois nord, sud et ouest. C’est la chambre funéraire mais on n’y a trouvé aucune sépulture, le tombeau ayant sans doute été violé depuis longtemps.<br>Si l’architecture du monument est incontestablement berbères, certains éléments, comme les chapiteaux ou les colonnes sont influencés par l’art grec ou égyptien. <br>
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<center>'''Vue sur le Tombeau de la Chrétienne'''</center><center>{{URL}}h/av/tipasa/tombeau_av.jpg</center>
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[[Catégorie:Images des villes|Tipasa]]
[[Category:Images_des_villes|Tipasa]]

Dernière version du 23 juin 2010 à 01:15




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La plage
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Le Tombeau de la Chrétienne
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Ce monument, situé à une dizaine de kilomètres de Tipasa, sur une des collines du Sahel, était appelé autrefois tombeau de la Chrétienne, appellation reprenant le nom local ‘’qbar al Rumia’’ : or non seulement, on ne dispose d’aucune preuve que le mausolée aurait reçu la dépouille d’une chrétienne, mais aussi, on sait aujourd’hui, qu’il est antérieur de plusieurs siècles à l’ère chrétienne. En fait, ce sont les traverses des portes des fausses portes de pierre du monument, qui imitent les traverses en forme de croix des portes en bois, qui ont suggéré l’idée d’une sépulture chrétienne. A l’Indépendance, le monument a pris le nom de Mausolée royal de Maurétanie.

Le Mausolée a la forme d’une ruche de 60,90 mètres de diamètre, surmontée d’un cône de 33 gradins d’une hauteur de 0,58 m chacun. Il est flanqué de quatre fausses portes donnant chacune sur un point cardinal. Tout autour de la partie cylindrique, sont disposées 60 colonnes de style ionique, supportant un rebord sur lequel s’élèvent les gradins. L’entrée réelle du tombeau, placée au-dessous de la fausse porte de l’Est, a été découverte en 1866 par le Français Adrien Berbrugger, alors inspecteur des musées archéologiques de l’Algérie. Elle était cachée par deux pierres mobiles, agencées de façon qu’elles se confondent presque avec les blocs composant du soubassement du monument. Cette porte donne accès à un couloir bas, situé au-dessous du niveau du cône et fermé par une herse.
Par une série de couloirs, de galeries on arrive dans une pièce de forme rectangulaire, voûtée de 4,04 m de long sur 3,06 m de large, comprenant trois niches disposées sur les parois nord, sud et ouest. C’est la chambre funéraire mais on n’y a trouvé aucune sépulture, le tombeau ayant sans doute été violé depuis longtemps.
Si l’architecture du monument est incontestablement berbères, certains éléments, comme les chapiteaux ou les colonnes sont influencés par l’art grec ou égyptien.

Vue sur le Tombeau de la Chrétienne
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Ruines romaines - les Arènes
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Ruines romaines - le Chenoua
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Ruines romaines Amphithêatre


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