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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Il fait ses études primaires et secondaires à [[Alger - Ville|Alger]] et s'engage à vingt ans au 5e RTA - Régiment de Tirailleurs Algériens -.
Il fait ses études primaires et secondaires à [[Alger - Ville|Alger]] et s'engage à vingt ans au 1er RTA - Régiment de Tirailleurs Algériens -.


Gravissant très rapidement les premiers échelons de la hiérarchie, il est nommé caporal, puis sergent et adjudant, avant d'être promu sous-lieutenant en 1937. Il est alors affecté en Lorraine, au 13e RTA de Metz.
Gravissant très rapidement les premiers échelons de la hiérarchie, il est nommé caporal, puis sergent et adjudant, avant d'être promu sous-lieutenant en 1937. Il est alors affecté en Lorraine, au 13e RTA de Metz.


C'est la guerre. Le lieutenant Rafa combat sur le front de l'Est avant d'être fait prisonnier en juin 1940. Au cours d'un transfert, il parvient à s'évader et rejoint la Résistance dans la région d'Orléans où il adopte le pseudonyme de Chérifi Kaddour. Après avoir participé à la libération d'Orléans aux côtés des FFI et des forces américaines, il rejoint la 1e Armée française sur le front d'Alsace.
C'est la guerre. Le lieutenant Rafa combat sur le front de l'Est avant d'être fait prisonnier en juin 1940. Au cours d'un transfert, il parvient à s'évader et rejoint la Résistance dans la région d'Orléans où il adopte le pseudonyme de Chérifi Kaddour. Après avoir participé à la libération d'Orléans aux côtés des FFI et des forces américaines, il rejoint la 1ère Armée française sur le front d'Alsace.


Son régiment, le 7e RTA, subit de lourdes pertes au cours des combats et est alors renvoyé en Algérie pour y être recomplété. Revenu en Allemagne après la victoire, le capitaine Rafa se voit confier le commandement de la 2e compagnie du 7e RTA en occupation. Il acquiert la réputation d'un chef doué d'une autorité naturelle sur les tirailleurs qui composent son unité.
Son régiment, le 7e RTA, subit de lourdes pertes au cours des combats et est alors renvoyé en Algérie pour y être recomplété. Revenu en Allemagne après la victoire, le capitaine Rafa se voit confier le commandement de la 2e compagnie du 7e RTA en occupation. Il acquiert la réputation d'un chef doué d'une autorité naturelle sur les tirailleurs qui composent son unité.
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D'octobre 1957 à novembre 1960, le lieutenant colonel Ahmed Rafa sert en Allemagne au sein du 13e RTA puis à l'état-major du général Challe, où ses connaissances de l'Algérie et son expérience de la guérilla se révèlent particulièrement précieuses.<br>
D'octobre 1957 à novembre 1960, le lieutenant colonel Ahmed Rafa sert en Allemagne au sein du 13e RTA puis à l'état-major du général Challe, où ses connaissances de l'Algérie et son expérience de la guérilla se révèlent particulièrement précieuses.<br>
Décembre 1960: le colonel Rafa prend à Barika, le commandement du 7e RTA. Au cours de l'année 1961, son régiment aura à son actif 300 rebelles tués et 124 armes de guerre récupérées.
Décembre 1960: le colonel Rafa prend à Barika, le commandement du 7e RTA, avec lequel il ne va pas tarder à acquérir le surnom de "lion de l'Atlas". Durant 30 mois, le 1er bataillon ira de succès en succès dans l'Est algérien, le massif de l'Aurès, les Nementcha, le Nord-Constantinois. Il y détruit d'importantes formations rebelles et récupère plusieurs centaines d'armes.


1 Octobre 1961 : - Le colonel Ahmed Rafa, français d'origine indigène est promu général. Sollicité par le Gouvernement pour prendre le commandement de la Force Locale, il refuse, arguant du fait qu'il est français et qu'il le restera jusqu'à sa mort.
Au cours de l'année 1961, son régiment aura à son actif 300 rebelles tués et 124 armes de guerre récupérées.
 
1 Octobre 1961 : - Le colonel Ahmed Rafa, français d'origine indigène est promu général à titre exceptionnel par le général de Gaulle. Sollicité par le Gouvernement pour prendre le commandement de la Force Locale, il refuse, arguant du fait qu'il est français et qu'il le restera jusqu'à sa mort.
 
Rentré en France après la signature des accords d'Evian, il devient inspecteur général de l'infanterie et prend sa retraite en 1964.


En 1962, le général Ahmed Rafa est chargé de l'Inspection de l'Infanterie, puis en 1964, il prend à Phalsbourg avec son épouse d'origine lorraine, une retraite bien méritée.
En 1962, le général Ahmed Rafa est chargé de l'Inspection de l'Infanterie, puis en 1964, il prend à Phalsbourg avec son épouse d'origine lorraine, une retraite bien méritée.

Version du 22 novembre 2010 à 21:53


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Hamed RAFA

Général Rafa.jpg


Titre : Officier de la Légion d'honneur

Grade :Général


Date de Naissance : 1906

Lieu de Naissance : Mouzaïaville

Pays de Naissance : Algérie


Date de décès : 7 mars 1998

Lieu de décès :

Pays de décès : France


Présentation :
Général franco-algérien de l'Armée française - Officier de la Légion d'honneur
Faits marquants : Dates importantes :

1er septembre 1961 Promu Général (1er français d'origine indigène)

Contexte :

Il fait ses études primaires et secondaires à Alger et s'engage à vingt ans au 1er RTA - Régiment de Tirailleurs Algériens -.

Gravissant très rapidement les premiers échelons de la hiérarchie, il est nommé caporal, puis sergent et adjudant, avant d'être promu sous-lieutenant en 1937. Il est alors affecté en Lorraine, au 13e RTA de Metz.

C'est la guerre. Le lieutenant Rafa combat sur le front de l'Est avant d'être fait prisonnier en juin 1940. Au cours d'un transfert, il parvient à s'évader et rejoint la Résistance dans la région d'Orléans où il adopte le pseudonyme de Chérifi Kaddour. Après avoir participé à la libération d'Orléans aux côtés des FFI et des forces américaines, il rejoint la 1ère Armée française sur le front d'Alsace.

Son régiment, le 7e RTA, subit de lourdes pertes au cours des combats et est alors renvoyé en Algérie pour y être recomplété. Revenu en Allemagne après la victoire, le capitaine Rafa se voit confier le commandement de la 2e compagnie du 7e RTA en occupation. Il acquiert la réputation d'un chef doué d'une autorité naturelle sur les tirailleurs qui composent son unité.

En 1953, le chef de bataillon Ahmed Rafa est envoyé à Blida pour y prendre la tête du 1er bataillon duRTA.
L'année suivante marque le début de la guerre d'Algérie. Durant trente mois, le 1er bataillon ira de succès en succès dans l'Est algérien, le massif de l'Aurès, les Nementcha, le Nord-Constantinois.Il y détruit d'importantes formations rebelles et récupère plusieurs centaines d'armes.

D'octobre 1957 à novembre 1960, le lieutenant colonel Ahmed Rafa sert en Allemagne au sein du 13e RTA puis à l'état-major du général Challe, où ses connaissances de l'Algérie et son expérience de la guérilla se révèlent particulièrement précieuses.
Décembre 1960: le colonel Rafa prend à Barika, le commandement du 7e RTA, avec lequel il ne va pas tarder à acquérir le surnom de "lion de l'Atlas". Durant 30 mois, le 1er bataillon ira de succès en succès dans l'Est algérien, le massif de l'Aurès, les Nementcha, le Nord-Constantinois. Il y détruit d'importantes formations rebelles et récupère plusieurs centaines d'armes.

Au cours de l'année 1961, son régiment aura à son actif 300 rebelles tués et 124 armes de guerre récupérées.

1 Octobre 1961 : - Le colonel Ahmed Rafa, français d'origine indigène est promu général à titre exceptionnel par le général de Gaulle. Sollicité par le Gouvernement pour prendre le commandement de la Force Locale, il refuse, arguant du fait qu'il est français et qu'il le restera jusqu'à sa mort.

Rentré en France après la signature des accords d'Evian, il devient inspecteur général de l'infanterie et prend sa retraite en 1964.

En 1962, le général Ahmed Rafa est chargé de l'Inspection de l'Infanterie, puis en 1964, il prend à Phalsbourg avec son épouse d'origine lorraine, une retraite bien méritée.

Officier de la légion d'honneur, titulaire de nombreuses citations et décorations, Ahmed Rafa dont la vie de soldat a été toute faite de droiture et de fidélité est un modèle de combattant volontaire.


  • Source :F.N.C.V (Fédération Nationale Combattants Volontaires)

Arrivée en France

Le mouroir de Villeneuve-sur-Lot

«C'était un mouroir dans lequel étaient envoyés les musulmans rapatriés d'Algérie jugés inaptes au travail» a raconté Ahmed RAFA, arrivé en 1966 dans l'un de ces camps entourés de barbelés, situé près de Villeneuve-sur-Lot (sud-ouest de la France).

Bibliographie