Ariens
Revenir->Cliquer sur Flèche gauche de votre navigateur Ne pas confondre avec Aryens
Arius un prêtre d’Alexandrie prêche vers 320 une doctrine hétérodoxe :
Jésus et le Saint Esprit sont subordonnés à leur créateur, Dieu le Père.
Cette doctrine ouvre la voix à un polythéisme de fait.
Plus aisé à comprendre que le mystère de la trinité, un seul Dieu en trois personnes, ne rompant pas complètement avec le polythéisme antérieur cette doctrine a beaucoup de succès en particulier dans l’empire d’orient.
Elle aura deux conséquences importantes, la mise en place d’une organisation cléricale chez les chrétiens, le refus des peuples germaniques par les populations qu’ils ont asservies.
Craignant que cette doctrine ne conduise à un schisme qui saperait l’unité de son empire, l’Empereur Constantin 1er convoque un concile (du grec réunion) à Nicée. Il met la poste impériale à la disposition des évêques. Lors de ce concile œcuménique (du grec ensemble des terres habitées), l’Eglise se dote d’une structure fortement hiérarchisée.
Jusqu’au concile, chaque ville se donnait un Evêque (du grec episkopos : surveillant). Quand la communauté s’élargissait, l’évêque nommait des accesseurs qu’ils choisissait parmi les hommes mûrs capables de commenter les textes sacrés, les presbiteros (vieillard en grec). Elargies donc aux campagnes les communautés prennent le nom de diocèse (du grec diokésis, administration) à l’intérieur de frontières très semblables à celles des anciennes subdivisions romaines.
Au IVe siècle, les Goths sont évangélisés par Ulfila, adepte de l’arianisme, qui avait traduit la Bible dans leur langue.
La quasi-totalité des peuples germaniques va donc adopter cette religion. Les contrées qu’ils vont conquérir sont elles aussi chrétiennes, mais catholiques romaines. L’opposition aux vainqueurs n’en sera que plus forte.
Seuls les Francs qui auront le bon goût d’être athées au moment de leur arrivée se convertiront directement au catholicisme ce qui leur donnera un avantage politique certain sur leurs « frères » germaniques.