Historique Mouka - Ville
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Bonjour, je ne suis pas pieds-noirs moi même, mais ma belle famille elle l'est et ce depuis fort lontemps,j'ai récupéré certains documents et photos leur appartenant, je veux bien essayer de vous faire partager la saga de cette famille dont le plus ancien aïeul recensé vers 1850 environ dans un petit coin de Kabylie Ighil Ali anciennement appelé Mouka, ce que je viens d'ailleurs d'apprendre récemment comme quoi on en apprend tous les jours.
Ighil Ali, un village aux origines lointaines. D'après la transmission orale, les premiers à s'être installés avaient fui des querelles fratricides au grand village Ait Avla, à une dizaine de kilomètres plus haut. Donc, ce village s'est vidé et les habitants se sont éparpillés dans toute la région. Les uns se sont établis à Ighil Ali, les autres à Guendouze, Thaourirth Ouâvla, Faracha, El Kalâa ...
Un nouveau village est crée au environ de 1550. Une nouvelle ère a commencé au tour d'un saint Sidi Ali Oussaid au haut du village. En bas, sur une autre colline, un autre village a pris racine et c'est ce qui va devenir Tazayart. Deux villages mitoyens et voisins suivaient le cours de la vie avec une rivalité acérée. Deux villages distincts avec des mentalités différentes vivaient chacun dans son coin. Comme dit l'adage : chacun laboure jusqu'à sa limite. Mais curieusement, des relations familiales se sont tissées le long des années et des générations. Toutes les familles se sont mêlées par des liens de sang.
Aujourd'hui, la fusion est presque totale. Du moins, sur le plan urbain, le village forme un grand ensemble avec de nouveaux quartiers qui naissent et d'autres qui se vident.
Aujourd'hui Ighil Ali est, surtout, connu parce qu'il est le village de Jean et Taos Amrouche et aussi de Malek Ouary. Ces écrivains et romanciers de la première heure ont beaucoup parlé d'Ighil Ali dans leurs livres et romans.
Mais, Ighil Ali a été aussi un grand centre urbain. Avec son souk hebdomadaire de trois jours, il attirait tous les marchands et citoyens de toute la région.
Connu pour son huile, raisins, amendes ... qu'on exportait même en France métropolitaine. Connu pour ses métiers dont l'armurerie, la tannerie, la tapisserie, la cordonnerie, la vannerie. De belles chaussures des cordonniers d'Ighil Ali s'exposaient dans les vitrines d'Alger, de Constantine et d'autres grandes villes. Les armuriers d'Ighil Ali fournissaient le Dey de Constantine en fusils et autres armes légères.
Aujourd'hui, Ighil Ali est une daïra, regroupant les communes d'Ighil Ali et d'Ait R'Zine. La commune d'Ighil Ali compte 13 villages : Azrou, Ait Saci, Mouka, Zina, Takorabt, Belayel, Tiniri, Ait Serradj, Tabounant, El Kalâa, Tazla, Illougane, Boni et bien sûr le village d'Ighil Ali.
Ighil Ali avec une population estimée à 13 223 (statistiques du 31 décembre 1999) s'étend sur une superficie de 195.37km², composé essentiellement de maquis, forêts et de terrains accidentés. Sa position géographique est :
36º 20' 14.11" N 4º 28' 7.28" E.
L'agriculture se limite à la récolte d'olives, d'amendes, de raisins, les figues. Par le manque d'eau, une agriculture industrielle devient impossible.
http://j.naili.free.fr/forum/index.php
un site ou j'ai trouvé de nombreuses infos :
http://fr.allafrica.com/stories/200804071948.html?page=4
Un des intervenants du site d'Ighil ALi Devoir de mémoire a écrit sur cette ville voir lien au dessus
Voici une carte de la Kabylie
http://timanit.free.fr/carte.htm
La Kabylie vue par Wikipédia :