DEGUELDRE Roger

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Roger DEGUELDRE

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Titre : '

Grade :Lieutenant


Date de Naissance : 19 mai 1925

Lieu de Naissance : Louvroil

Pays de Naissance : France


Date de décès : 6 juillet 1962

Lieu de décès : Fort d'Ivry

Pays de décès : France


Présentation :
ROGER DEGUELDRE est un « Chti »

Il est né le 19 Mai 1925 à LOUVROIL (Nord) à proximité de la frontière belge. Il est issu d'une famille très modeste, le père était cheminot.

Ancien maquisard F.T.P. puis engagé dans l'armée à la Libération, il passe à la Légion et gagne ses galons en Indochine, puis en Algérie.

Après un parcours irréprochable dans la légion étrangère où il sera nommé officier, il "déserte" en janvier 1961, participe au putch des généraux puis s'investit dans une mission dont il sera le chef : les commandos "Delta" de l'O.A.S.

Condamné à mort par la Cour militaire de justice le 28 juin 1962, il est fusillé le 6 juillet 1962 au fort d'Ivry (Val de Marne).

Faits marquants :

Roger Degueldre a pris une part active aux commandos "Delta" de L'O.A.S. Chef du commando "Delta 1", il avait sous ses ordres le sergent Albert Dodevar et le légionnaire Marc Tenard du 1er REP de la Légion étrangère.

Dates importantes :
1950
Tra-vinh (Indochine) Roger Degueldre (2e escadron du 1er REC) sauve son capitaine d'une mort certaine, le tirant des mains de l'ennemi.
1961
début janvier, il déserte le 2e REP et rejoint les commandos "Delta" de l'O.A.S
1962
6 juillet, Le lieutenant Roger Degueldre est fusillé à Ivry-sur-Seine.
Contexte :
Origines Légion Etrangère Période O.A.S. Epilogue
Souvenirs

DEGUELDRE (Lieutenant Roger), : Né le 19 mai 1925 à Louvroil dans le Nord, il s’engage dans la Résistance à dix-sept ans. À la Libération, il passe dans l’armée régulière et un an plus tard souscrit un engagement pour la Légion étrangère. Un bruit, jamais confirmé court qu’il serait un ancien de la Division Wallonne sur le front russe. Ceci pour la légende, car à la question posée, il n’a jamais infirmé ni acquiescé. Affecté au 1er REC, il embarque pour l’Indochine. Deux mois plus tard il est nommé brigadier et six mois après, il accède au grade de maréchal des logis. Le 21 janv. 1950, aux environs de Tra Vinh, le 2e escadron du 1er REC, assailli par les soldats du Vietminh, se trouve dans une situation critique. Les pertes sont lourdes, le capitaine est très grièvement blessé, il ne peut se déplacer. Degueldre se charge de le mettre à l'abri. Il gagne ainsi sa médaille militaire. Légionnaire cavalier au 1er puis au 2e REC, chef de bord d’un « crabe », puis chef de peloton, il cumule les citations. Sa croix de guerre des TOE est ornée de 2 étoiles de bronze, 2 d’argent, 2 de vermeil et de 2 palmes. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Bien que blessé à Diên Biên Phù, il sauve la vie du colonel de Blignières qui lui en sera toujours d’une grande reconnaissance. Le 4 sept. 1954, il est affecté au 1er BEP. De retour en Algérie, Degueldre accède à l’Epaulette en janv. 1958. Il est promu lieutenant trois ans plus tard. Il est alors soupçonné d’avoir participé au complot avorté de déc. 1960, contre le général de Gaulle, lors du voyage de ce dernier en Algérie. Il est muté au 4e REI. Niant les faits, il passe alors dans la clandestinité le 11 déc. 1960. Au début du printemps 1961, il recrute les membres des commandos « Delta ». En avr., après le nouveau putsch, il devient l’adjoint de Jean-Claude Perez, un des responsable de OAS. Il se voit confier le bureau d’action opérationnelle de FORO qui, conformément à sa dénomination, se spécialise dans l’action terroriste. Après le dernier acte des commandos delta avec la destruction de l’hôtel Radja à Alger, il est arrêté et transféré à Paris où il est jugé le 28 juin. Condamné, il est exécuté le 6 juil. 1962 à Ivry-sur-Seine. Txt CRY