Antiquité - Carthage
La reine Elyssa-Didon, d’après la légende rapportée par le poète romain Virgile, quitte Tyr après que son frère eut assassiné son époux. Avec sa sœur, Anna, et quelques amis elle débarque sur les côtes d’Afrique du nord.
Le roi de ce pays lui accorde le terrain que « peut couvrir une peau de buffle ». Didon découpe la peau en lanières et englobe un terrain assez étendu pour y construire une citadelle : Byrsa (qui veut dire peau).
En fait Qart hadasht, la ville nouvelle, n’est pas le premier comptoir phénicien sur les côtes de l’actuelle Tunisie. Gadès et Utique l’ont précédée.
Les Phéniciens
Terme grec générique il englobait tous les peuples qui vivaient sur les territoires du Liban et de la Syrie du nord actuels.
Il s’agissait en fait de petits états maritimes indépendants parmi lesquels l’Histoire n’a retenu que les plus puissants : Tyr et Sidon.
Les langues de ces peuples étaient très voisines mais très différentes des langues indo-européennes (grec, latin …) Parmi ces langues sémitiques on compte outre le phénicien, l’hébreu, l’araméen, l’arabe, l’ougaritique, le moabite, l’édomite … Le punique n’étant qu’un dialecte, celui de Carthage.
A Phéniciens on préfère, aujourd’hui, le terme de Sémites de l’ouest groupe différent des sémites de Mésopotamie (Irak).
Ce sont les Phéniciens qui vont enseigner aux Grecs le commerce, la monnaie, les notions de capital et d’intérêt et surtout l’écriture. Ils leur ont légué leur alphabet.
Les marins grecs finiront par supplanter leurs homologues phéniciens, les cités phéniciennes sont en effet aux mains des rois Mésopotamiens, Babyloniens, Perses.
Mais ils devront alors compter avec les Sémites de Carthage.