« Historique Ain Beida - Ville » : différence entre les versions
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Sur les hauts plateaux, à 128 kilomètres au sud est de Constantine, à une altitude moyenne de 1000 mètres, le village construit par les français était constitué d’un carré parfait, avec des rues tirées au cordeau , l’église, le presbytère, la mairie et la poste occupant la position centrale; le marché couvert, construction métallique typique de la fin du XIXème , était situé un peu à l’écart. <br/> | |||
La mise en valeur de la région par les français fut difficile à cause du climat un peu rude ( + 45° en été et de -5 à -10° en hiver) et du manque d’eau qui rendaient les cultures céréalières (blé et orge) peu rentables. Un élevage de bovins et d’ovins se développa sur la partie en jachère et Ain Beida qui était située sur la route des transhumances devint un important marché de viande sur pied.<br/> | |||
Commune de plein execice par décret en date du 10 juillet 1865, le pénitencier militaire de Bône y fut transféré en 1902.<br/> | |||
En 1948, les trois communautés qui constituaient la population d’Ain Beida comptaient 26000 musulmans, une importante communauté juive de 6000 personnes et 4000 européens fonctionnaires, commerçants et propriétaires terriens.<br/> | |||
Version du 3 décembre 2005 à 21:53
Sur les hauts plateaux, à 128 kilomètres au sud est de Constantine, à une altitude moyenne de 1000 mètres, le village construit par les français était constitué d’un carré parfait, avec des rues tirées au cordeau , l’église, le presbytère, la mairie et la poste occupant la position centrale; le marché couvert, construction métallique typique de la fin du XIXème , était situé un peu à l’écart.
La mise en valeur de la région par les français fut difficile à cause du climat un peu rude ( + 45° en été et de -5 à -10° en hiver) et du manque d’eau qui rendaient les cultures céréalières (blé et orge) peu rentables. Un élevage de bovins et d’ovins se développa sur la partie en jachère et Ain Beida qui était située sur la route des transhumances devint un important marché de viande sur pied.
Commune de plein execice par décret en date du 10 juillet 1865, le pénitencier militaire de Bône y fut transféré en 1902.
En 1948, les trois communautés qui constituaient la population d’Ain Beida comptaient 26000 musulmans, une importante communauté juive de 6000 personnes et 4000 européens fonctionnaires, commerçants et propriétaires terriens.
