« Historique Arthur - Ville » : différence entre les versions
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==== Période française ==== | |||
1830-1962 Algérie | 1830-1962 Algérie | ||
Ce nom, c’est une Madame Arthur qui le donna, une riche touriste anglaise qui, passant par là, déplora de traverser des régions désertiques sans une seule auberge pour y prendre le thé de cinq heures. Bienfaitrice sans descendance, elle fit savoir qu’elle ferait un don important pour la construction d’un village, à condition que celui-ci porte son nom. | Ce nom, c’est une Madame Arthur qui le donna, une riche touriste anglaise qui, passant par là, déplora de traverser des régions désertiques sans une seule auberge pour y prendre le thé de cinq heures. Bienfaitrice sans descendance, elle fit savoir qu’elle ferait un don important pour la construction d’un village, à condition que celui-ci porte son nom. C’était en 1921, et Arthur fut l’un des derniers centres de colonisation créés en Algérie pour les derniers immigrants arrivés qui durent se contenter des dernières concessions octroyées par le gouvernement : 65 hectares chacun d’une terre aride à la limite de désert. | ||
C’était en 1921, et Arthur fut l’un des derniers centres de colonisation créés en Algérie pour les derniers immigrants arrivés qui durent se contenter des dernières concessions octroyées par le gouvernement : 65 hectares chacun d’une terre aride à la limite de désert. | |||
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On dépasse Berrouaghia, Brazza… et quand le paysage cesse d’être vert pour devenir jaune, on est plus très loin d’Arthur. | On dépasse Berrouaghia, Brazza… et quand le paysage cesse d’être vert pour devenir jaune, on est plus très loin d’Arthur. C’est, au confluent de deux oueds, au fond d’une cuvette, un trou au fond d’un trou, le plus perdu des bleds perdus. | ||
C’est, au confluent de deux oueds, au fond d’une cuvette, un trou au fond d’un trou, le plus perdu des bleds perdus. | |||
Une rue, une place de terre battue, les bâtiments communaux (l’école, la mairie, la poste), construits dans le style néo-mauresque officiel, et les habitations des colons ; à l’arrière, des cours encombrées de matériel agricole, des bouts de jardin et, au-delà, les meules de blé ou de paille. Au loin la gare, elle aussi de série, sur la ligne Blida-Djelfa. | Une rue, une place de terre battue, les bâtiments communaux (l’école, la mairie, la poste), construits dans le style néo-mauresque officiel, et les habitations des colons ; à l’arrière, des cours encombrées de matériel agricole, des bouts de jardin et, au-delà, les meules de blé ou de paille. Au loin la gare, elle aussi de série, sur la ligne Blida-Djelfa. | ||
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==Liens externes == | == Liens externes == | ||
* [http://www.titteri.org/v_arthur.htm Histoire le bonheur à Arthur] | *[http://www.titteri.org/v_arthur.htm Histoire le bonheur à Arthur] | ||
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Version du 11 octobre 2008 à 00:34
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Arthur Nom actuel : ? |
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Période française
1830-1962 Algérie
Ce nom, c’est une Madame Arthur qui le donna, une riche touriste anglaise qui, passant par là, déplora de traverser des régions désertiques sans une seule auberge pour y prendre le thé de cinq heures. Bienfaitrice sans descendance, elle fit savoir qu’elle ferait un don important pour la construction d’un village, à condition que celui-ci porte son nom. C’était en 1921, et Arthur fut l’un des derniers centres de colonisation créés en Algérie pour les derniers immigrants arrivés qui durent se contenter des dernières concessions octroyées par le gouvernement : 65 hectares chacun d’une terre aride à la limite de désert.
Centre créé en 1921 dans le département Alger arrondissement de Médéa
On dépasse Berrouaghia, Brazza… et quand le paysage cesse d’être vert pour devenir jaune, on est plus très loin d’Arthur. C’est, au confluent de deux oueds, au fond d’une cuvette, un trou au fond d’un trou, le plus perdu des bleds perdus.
Une rue, une place de terre battue, les bâtiments communaux (l’école, la mairie, la poste), construits dans le style néo-mauresque officiel, et les habitations des colons ; à l’arrière, des cours encombrées de matériel agricole, des bouts de jardin et, au-delà, les meules de blé ou de paille. Au loin la gare, elle aussi de série, sur la ligne Blida-Djelfa.
