Historique Blida - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962

Blida

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ALGERIE

Blida
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"La ville des roses"

BLIDA entourée d’orangeraies et de rosiers était appelée « Ourida » (la petite rose)

Sitée dans la verdoyante Mitidja, elle embaume de tous les rosiers qui fleurissent dans la ville.

Vers 1519, un homme pieux s’installe au confluent de l’oued Taberkachent et de Châabat ar Romman (le ravin des grenades) aujourd’hui oued SidI kebir ; Une Zaouia s’y installe et le l’endroit devient rapidement un lieu de pèlerinage.

Vers 1533 , après la capitulation du royaume de Grenade, des milliers de Maures chassés d’Espagne passent en Algérie. L’un de ces groupes s’installe sur la rive droite de Chabâat ar Romman.

Le Pacha Kheir Eddine leur accorde sa protection et fait construire à leur intention une mosquée (en bordure de la place du 1er novembre – ex Clémenceau), un bain (qui existe toujours dans les quartier d’El Djoun) et un four à pain.

Ces établissements deviennent le noyau d’une petite ville nommée « El Boulaîda ».

A la même époque, l’irrigation réalisée permet dans la région la culture arboricole et la plantation des premiers orangers.

Lors de la conquête otomane, la ville devient un lieu de repos et de détente pour les seigneurs locaux enrichis et les souverains turcs d’Alger. La multiplication des maisons closes en fait aussi un site de plaisirs pour les janissaires d’Alger.

Le tremblement de terre de mars 1825 transforme la ville en un champ de ruines ; elle est reconstruite par les survivants sur un nouveau site où l’on accède par six portes : Bab er Rahba – Bab ez Zaîr – Bab el Khouikha – Bab es Sebt – Bab ez zaouïa – Bab ek Qbour

Dès 1830, l’armée française occupe la ville et en 1838 deux camps sont créées pour surveiller la ville et ses environs : le camp supérieur et le camp inférieur. Ils sont devenus depuis les faubourgs de Joinville (Zabana) et de Montpensier ( Ben Boulaîd).