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Elle répondait à une nécessité stratégique reconnue dès la première heure, aussitôt après la fondation de Sidi Bel Abbès, celle d'être maitre de toute la vallée de la Mékerra, un des plus importants passages par lesquels les arabes du sud pouvaient pénétrer dans le Tell.  
Elle répondait à une nécessité stratégique reconnue dès la première heure, aussitôt après la fondation de Sidi Bel Abbès, celle d'être maitre de toute la vallée de la Mékerra, un des plus importants passages par lesquels les arabes du sud pouvaient pénétrer dans le Tell.  


C'est à cette préoccupation inéluctable qu'est due la création des trois centres que nous venons de désigner, et de tous ceux dont nous avons parlé dans nos derniers articles&nbsp;: Tabia, Tiffilès, Chanzy, Slissen, Magenta et Daya ainsi que notre installation à Raz el Ma.<br>Entre Raz el Ma et Sidi Bel Abbès, sur un parcours de 102 kilomètres, il n'y a pas moins de de neuf centres échelonnés les uns à la suite des autres tous desservis par un chemin de grande communication et une voie ferrée.  
C'est à cette préoccupation inéluctable qu'est due la création des trois centres que nous venons de désigner, et de tous ceux dont nous avons parlé dans nos derniers articles&nbsp;: Tabia, Tiffilès, [[Chanzy_-_Ville|Chanzy]], [[Slissen_-_Ville|Slissen]], [[Magenta_-_Ville|Magenta]] et Daya ainsi que notre installation à Raz el Ma.<br>Entre Raz el Ma et Sidi Bel Abbès, sur un parcours de 102 kilomètres, il n'y a pas moins de de neuf centres échelonnés les uns à la suite des autres tous desservis par un chemin de grande communication et une voie ferrée.  


On installe à Bou-Kanéfis département d'Oran une smala de spahis, auquel on adjoint ensuite un pénitencier indigène, un des premiers qui aient été créés.<br>On affecte à l'usage de ces deux établissements une partie des terres séquestrées en 1845 sur les Ouled-Brahim, fraction de la grande tribu des Beni-Amer qui à cette époque, émigra en partie au [[MAROC|Maroc]]. Ce sont des terres de même provenance qui ont servi à constituer les premières concessions attribuées à Bou-Kanéfis.  
On installe à Bou-Kanéfis [[Departement_-_Oran|département d'Oran]] une smala de [[Spahis|spahis]], auquel on adjoint ensuite un pénitencier indigène, un des premiers qui aient été créés.<br>On affecte à l'usage de ces deux établissements une partie des terres séquestrées en 1845 sur les Ouled-Brahim, fraction de la grande tribu des Beni-Amer qui à cette époque, émigra en partie au [[MAROC|Maroc]]. Ce sont des terres de même provenance qui ont servi à constituer les premières concessions attribuées à Bou-Kanéfis.  


Dans le principe, le territoire avait une étendue de 2269 hectares.  
Dans le principe, le territoire avait une étendue de {{FORMATNUM:2269}} hectares.  


*Extrait de L'ECHO d'ORAN du Jeudi 5 décembre 1889 /blog de csaulnier
*Extrait de L'ECHO d'ORAN du Jeudi 5 décembre 1889 /blog de csaulnier

Version du 2 septembre 2008 à 15:04




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ALGERIE

Boukanefis Nom actuel : ?

Historique

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Présence française

A quelle date remonte au juste la création de Bou-Kanéfis, comme centre de colonisation, c'est assez difficile à préciser.

M. BASTIDE, dans son intéressent ouvrage sur Sidi Bel Abbès et son arrondissement, indique la date de 1850.

Rivière Mekerra



Ce qui est certain c'est qu'elle est contemporaine de celle de Sidi-Lhassen et de Sidi- Khaled.

Elle répondait à une nécessité stratégique reconnue dès la première heure, aussitôt après la fondation de Sidi Bel Abbès, celle d'être maitre de toute la vallée de la Mékerra, un des plus importants passages par lesquels les arabes du sud pouvaient pénétrer dans le Tell.

C'est à cette préoccupation inéluctable qu'est due la création des trois centres que nous venons de désigner, et de tous ceux dont nous avons parlé dans nos derniers articles : Tabia, Tiffilès, Chanzy, Slissen, Magenta et Daya ainsi que notre installation à Raz el Ma.
Entre Raz el Ma et Sidi Bel Abbès, sur un parcours de 102 kilomètres, il n'y a pas moins de de neuf centres échelonnés les uns à la suite des autres tous desservis par un chemin de grande communication et une voie ferrée.

On installe à Bou-Kanéfis département d'Oran une smala de spahis, auquel on adjoint ensuite un pénitencier indigène, un des premiers qui aient été créés.
On affecte à l'usage de ces deux établissements une partie des terres séquestrées en 1845 sur les Ouled-Brahim, fraction de la grande tribu des Beni-Amer qui à cette époque, émigra en partie au Maroc. Ce sont des terres de même provenance qui ont servi à constituer les premières concessions attribuées à Bou-Kanéfis.

Dans le principe, le territoire avait une étendue de 2 269 hectares.

  • Extrait de L'ECHO d'ORAN du Jeudi 5 décembre 1889 /blog de csaulnier

Recherches généalogiques