« Historique Gabes - Ville » : différence entre les versions
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Gabès, c'est l'antique Tacapès, nom que lui ont donné les Phéniciens en faisant un comptoir commercial de cette agglomération de villages. | Gabès, c'est l'antique Tacapès, nom que lui ont donné les Phéniciens en faisant un comptoir commercial de cette agglomération de villages. | ||
Les Romains, qui y ont laissé tant de traces, avaient, après les Carthaginois, continué à faire de l'oasis un centre commercial des plus florissants. Pline célèbre avec emphase la prodigieuse fécondité de son sol. Tacape fut encore très prospère sous la domination byzantine. | [[Antiquité_-_Afrique_du_Nord_et_empire_romain|Les Romains]], qui y ont laissé tant de traces, avaient, après [[Antiquité_-_Carthage|les Carthaginois]], continué à faire de l'oasis un centre commercial des plus florissants. Pline célèbre avec emphase la prodigieuse fécondité de son sol. Tacape fut encore très prospère sous la domination [[Moyen_Âge_-_Byzantins|byzantine]]. | ||
L'historien arabe El Bekri, au | L'historien arabe El Bekri, au VIIe siècle, parle de Gabès comme d'une grande ville ceinte par une muraille de grosses pierres et de construction antique ; elle possède, dit-il, une forte citadelle, plusieurs faubourgs, bazars et caravansérails, une mosquée magnifique et un grand nombre de bains. Le tout est entouré d'un large fossé, que l'on peut inonder en cas de besoin et rendre infranchissable. Gabès a trois portes ; les faubourgs sont à l'Est et au Sud de la ville. | ||
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En 1880, il ne reste plus rien qu'un amas confus de chapiteaux, de colonnes brisées et de pierres, à l'aide desquels ont été construites les maisons. | En 1880, il ne reste plus rien qu'un amas confus de chapiteaux, de colonnes brisées et de pierres, à l'aide desquels ont été construites les maisons. | ||
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Version du 17 juillet 2008 à 01:06
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Gabès, c'est l'antique Tacapès, nom que lui ont donné les Phéniciens en faisant un comptoir commercial de cette agglomération de villages.
Les Romains, qui y ont laissé tant de traces, avaient, après les Carthaginois, continué à faire de l'oasis un centre commercial des plus florissants. Pline célèbre avec emphase la prodigieuse fécondité de son sol. Tacape fut encore très prospère sous la domination byzantine.
L'historien arabe El Bekri, au VIIe siècle, parle de Gabès comme d'une grande ville ceinte par une muraille de grosses pierres et de construction antique ; elle possède, dit-il, une forte citadelle, plusieurs faubourgs, bazars et caravansérails, une mosquée magnifique et un grand nombre de bains. Le tout est entouré d'un large fossé, que l'on peut inonder en cas de besoin et rendre infranchissable. Gabès a trois portes ; les faubourgs sont à l'Est et au Sud de la ville.
Le géographe Edrissi, qui vivait au milieu du XIIe siècle, et Léon l'Africain, contemporain du XVIe, répètent cette description.
En 1880, il ne reste plus rien qu'un amas confus de chapiteaux, de colonnes brisées et de pierres, à l'aide desquels ont été construites les maisons.
