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*Source site algerianisme
*Source site algerianisme
==== Bilan  ====
L'Algérie compte 2.000 médecins (dont 151 de la Santé Publique).<br>Dans le Sud&nbsp;: 31 médecins ( 14 civils, 17 militaires) . 58 salles de consultation automobiles.
Les hôpitaux, en Algérie du Nord, sont au nombre de 136 avec un total de 24.284 lits.<br>Dans le Sud&nbsp;: 27 infirmeries (700 lits).
Une lutte active est menée contre les grandes épidémies. Le typhus a disparu. Le paludisme ne compte plus que quelques cas. La tuberculose est combattue activement&nbsp;:
1952&nbsp;: 2.474.029 personnes testées, 1.017.981 personnes vaccinées.
Le trachome est encore très répandu, surtout dans le Sud. Il est combattu dès l'enfance. Des camions ophtalmologiques se déplacent dans les campagnes les plus reculées.
*Source&nbsp;: M. Roger LEONARD, Gouverneur général de l'Algérie. 1953

Version du 17 mai 2008 à 09:04

Médecine de la colonisation

Algérie

En après trois siècles d’occupation turque il ne restait rien de la brillante médecine arabe. Les soins aux malades étaient dispensés par des empiriques. Seuls les médecins maures appelés toba ou tebib (toubib) avaient pignon sur rue en ville ou sous tente sur les marchés. L’état sanitaire du pays était des plus déplorable ; ainsi entre 1831 et 1843, 50261 militaires français sont morts dont seulement 2295 au combat.

Le Maréchal de Saint Arnaud, ministre de la guerre en 1853 créa le Service médical de colonisation.


Principales missions

L’assistance médicale aux indigènes avec l’aide des auxiliaires médicaux indigènes créés en 1901.

En 1923 la création d’un Institut d’hygiène et de médecine de colonisation.

En 1925 création d’hopitaux auxiliaires d’une cinquantaine de lits.

En 1926 Assistance aux mères et aux nourrissons.

En 1939 il existe 112 circonscriptions de colonisation dotées d’un hopital auxiliaire, de salles de consultation dans les douars, d’abris de mères et nourrissons…

En 1944 est créé le corps des médecins de la santé d’Algérie. Le nombre des circonscriptions médicales d’assistance est porté à 151 auxquelles s’ajoutent 125 circonscriptions de médecins conventionnés.

En 1920 on comptait 21 hôpitaux et hospices civils totalisant 5000 et 1640 lits.

En 1945 on était passé à 24000 lits sans compter les hopitaux auxiliaires.

En 1962 le secteur privé comportait environ 10 000 lits et le secteur public 38000 lits.

Recherche Médicale

Les organismes:

-35 chaires à la Faculté de médecine et pharmacie.

-Institut PASTEUR. A poursuivi à partir de 1910 par préparation des sérums et vaccins.
Les actes de recherches y sont attestés par plus de 2276 titres de comptes rendus scientifiques.

Quelques hommes

-J.B.BAUDENS (1804-1857) père de la chirurgie militaire conservatrice

-C.MAILLOT (1804-1894) attaché son nom au traitement des fièvres palustres par la quinine

-A.LAVERAN (1845-1922) découvre en 1880 à Constantine l’agent du paludisme

-Les médecins ayant illustré les travaux de l’Institut Pasteur : Edmond et Etienne SERGENT, DONATIEN, FOLLEY, PARROT, …

-Le professeur de physique VERAIN qui inventa le scialytique permettant d’éclairer sans ombre les tables d’opération du monde entier...

parmi beaucoup d’autres...

  • Source site algerianisme

Bilan

L'Algérie compte 2.000 médecins (dont 151 de la Santé Publique).
Dans le Sud : 31 médecins ( 14 civils, 17 militaires) . 58 salles de consultation automobiles.

Les hôpitaux, en Algérie du Nord, sont au nombre de 136 avec un total de 24.284 lits.
Dans le Sud : 27 infirmeries (700 lits).

Une lutte active est menée contre les grandes épidémies. Le typhus a disparu. Le paludisme ne compte plus que quelques cas. La tuberculose est combattue activement :

1952 : 2.474.029 personnes testées, 1.017.981 personnes vaccinées.

Le trachome est encore très répandu, surtout dans le Sud. Il est combattu dès l'enfance. Des camions ophtalmologiques se déplacent dans les campagnes les plus reculées.

  • Source : M. Roger LEONARD, Gouverneur général de l'Algérie. 1953