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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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==La chute des Vandales==
==La chute des Vandales==
Le mot vandale est synonyme, dans de nombreuses langues, de barbarie, de destructions aveugles et de meurtres gratuits. En réalité, les Vandales ne causèrent que peu de dommages, mais, [[ariens]], ils persécutèrent durement l’Eglise locale qui transmit cette réputation.
Le mot vandale est synonyme, dans de nombreuses langues, de barbarie, de destructions aveugles et de meurtres gratuits. En réalité, les Vandales ne causèrent que peu de dommages, mais, [[ariens]], ils persécutèrent durement l’Eglise locale qui transmit cette réputation.


Justinien très pieux empereur romain d’Orient depuis 527, se doit de reconquérir les provinces d’Occident (en fait les plus riches et latines) et de combattre l’hérésie.
En 523, Hildéric mit fin à la persécution contre l'Eglise catholique. Les armées d'Hildéric ayant été vaincues par les Berbères dans le Sud de la [[Byzacène]], un petit fils de Genséric, Gélimer, profita du mécontentement que cette défaite avait produit dans toute l'Afrique vandale. Il réussit à s'emparer de Carthage (531) et fit jeter Hildéric en prison. Les persécutions contre les catholiques reprennent.
 
C'est alors que l'empereur Justinien, heureux de trouver un prétexte pour reconquérir l'Afrique du Nord, envoya Bélisaire au secours d'Hildéric.
 
L’Afrique devait être conquise, en effet la flotte vandale était maîtresse de la méditerranée occidentale empêchant toute approche des ses rivages.
 
Débarrassé de la menace perse, il confie à son général Bélisaire un corps expéditionnaire relativement modeste (16 000 hommes dont 5 000 cavaliers sur 600 navires).


L’Afrique devait être conquise la première, en effet la flotte vandale était maîtresse de la méditerranée occidentale empêchant toute approche des rivages.  
Bélisaire se présenta comme un libérateur aux populations catholiques et grâce à la stricte discipline qu’il impose à ses propres troupes empêchant, maraudes et exactions, il fut reçu comme tel par le clergé dès son débarquement au Ras-Kaboudia et dans sa marche sur Carthage.


Débarrassé de la menace perse, il confie à son général Bélissaire un corps expéditionnaire relativement modeste (16 000 hommes dont 5 000 cavaliers sur 600 navires).
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Débarquant très au Sud de Carthage, Bélissaire, grâce à la stricte discipline qu’il impose à ses propres troupes empêchant, maraudes et exactions,  est accueilli, dans chacune des villes traversées, en libérateur. Remarquable logisticien, il parvient à faire progresser au même rythme infanterie, cavalerie et flotte.
Remarquable logisticien, il parvient à faire progresser au même rythme infanterie, cavalerie et flotte.  


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Avec son frère,Tzatson rentré d’une campagne en Sardaigne, après quelques mois, Gélimer marche sur Carthage dont il détruit l’aqueduc. La bataille oppose les deux cavaleries à Tricamaron près de Carthage et dont le site exact n'est pas connu. Enfoncés au centre, les ailes fuient vers le camp où attendent femmes, enfants et vieillards. L’infanterie prend alors le camp d’assaut. La victoire est totale. Gélimer, un temps réfugié dans les montagnes auprès de tribus berbères, se rendra et sera emmené à Constantinople.
Avec son frère,Tzatson rentré d’une campagne en Sardaigne, après quelques mois, Gélimer marche sur Carthage dont il détruit l’aqueduc. La bataille oppose les deux cavaleries à Tricamaron, près de la ville. Enfoncés au centre, les ailes fuient vers le camp où attendent femmes, enfants et viellards. L’infanterie prend alors le camp d’assaut. La victoire est totale. Gélimer, un temps réfugié dans les montagnes auprès de tribus berbères, se rendra et sera emmené à Constantinople.


Ces combats préfigurent les guerres médiévales durant lesquelles les cavaleries sont utilisées quasi exclusivement ne laissant à l’infanterie qu’un rôle secondaire.
Ses combats préfigurent les guerres médiévales durant lesquelles les cavaleries sont utilisées quasi exclusivement ne laissant à l’infanterie qu’un rôle secondaire.
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==Le problème religieux==
==Le problème religieux==
==Les Berbères et les Grecs==
==Les Berbères et les Grecs==
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Version du 23 mai 2005 à 01:37

533 695

La chute des Vandales

Le mot vandale est synonyme, dans de nombreuses langues, de barbarie, de destructions aveugles et de meurtres gratuits. En réalité, les Vandales ne causèrent que peu de dommages, mais, ariens, ils persécutèrent durement l’Eglise locale qui transmit cette réputation.

En 523, Hildéric mit fin à la persécution contre l'Eglise catholique. Les armées d'Hildéric ayant été vaincues par les Berbères dans le Sud de la Byzacène, un petit fils de Genséric, Gélimer, profita du mécontentement que cette défaite avait produit dans toute l'Afrique vandale. Il réussit à s'emparer de Carthage (531) et fit jeter Hildéric en prison. Les persécutions contre les catholiques reprennent.

C'est alors que l'empereur Justinien, heureux de trouver un prétexte pour reconquérir l'Afrique du Nord, envoya Bélisaire au secours d'Hildéric.

L’Afrique devait être conquise, en effet la flotte vandale était maîtresse de la méditerranée occidentale empêchant toute approche des ses rivages.

Débarrassé de la menace perse, il confie à son général Bélisaire un corps expéditionnaire relativement modeste (16 000 hommes dont 5 000 cavaliers sur 600 navires).

Bélisaire se présenta comme un libérateur aux populations catholiques et grâce à la stricte discipline qu’il impose à ses propres troupes empêchant, maraudes et exactions, il fut reçu comme tel par le clergé dès son débarquement au Ras-Kaboudia et dans sa marche sur Carthage.

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Remarquable logisticien, il parvient à faire progresser au même rythme infanterie, cavalerie et flotte.

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La bataille aura lieu à quelques kilomètres de Carthage à Ad Decimum (Sidi-Fathallah). L’armée vandale de Gélimer, scindée en trois corps pour bloquer les Romains dans un défilé, est mise en déroute. Les deux premiers corps anéantis par respectivement la cavalerie d’élite de l’avant-garde et les cavaliers Huns, le troisième, commandé par Gélimer, après une faible résistance, s’enfuit et se réfugie à Bulla Regia. Carthage tombe le lendemain.

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Avec son frère,Tzatson rentré d’une campagne en Sardaigne, après quelques mois, Gélimer marche sur Carthage dont il détruit l’aqueduc. La bataille oppose les deux cavaleries à Tricamaron, près de la ville. Enfoncés au centre, les ailes fuient vers le camp où attendent femmes, enfants et viellards. L’infanterie prend alors le camp d’assaut. La victoire est totale. Gélimer, un temps réfugié dans les montagnes auprès de tribus berbères, se rendra et sera emmené à Constantinople.

Ses combats préfigurent les guerres médiévales durant lesquelles les cavaleries sont utilisées quasi exclusivement ne laissant à l’infanterie qu’un rôle secondaire.

Le problème religieux

Les Berbères et les Grecs