Moyen Âge - Byzantins

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
Révision datée du 1 juin 2005 à 01:21 par MORGANA (discussion | contributions) (Cat ordre)

De la Préhistoire au VIIe siècle Préhistoire | A la fin de la Préhistoire | Carthage | La Numidie | La Maurétanie | L'Afrique du nord et l'empire romain | Les Vandales | Les Byzantins




Travaux.png

Cet article est en chantier, son contenu pourra évoluer profondément. Vous pouvez le compléter (éditer) ou le commenter (discussion) - En cliquant sur 'historique' vous verrez et pourrez contacter les auteurs! Attention vous devez être Connecté donc Enregistré !

De 533 à 695 moins de deux siècles.

La chute des Vandales

Le mot vandale est synonyme, dans de nombreuses langues, de barbarie, de destructions aveugles et de meurtres gratuits. En réalité, les Vandales ne causèrent que peu de dommages, mais, ariens, ils persécutèrent durement l’Eglise locale qui transmit cette réputation.

En 523, Hildéric mit fin à la persécution contre l'Eglise catholique. Les armées d'Hildéric ayant été vaincues par les Berbères dans le Sud de la Byzacène, un petit fils de Genséric, Gélimer, profita du mécontentement que cette défaite avait produit dans toute l'Afrique vandale. Il réussit à s'emparer de Carthage (531) et fit jeter Hildéric en prison. Les persécutions contre les catholiques reprirent.

C'est alors que l'empereur Justinien, heureux de trouver un prétexte pour reconquérir l'Afrique du Nord, envoya Bélisaire au secours d'Hildéric.

L’Afrique devait être conquise, en effet la flotte vandale était maîtresse de la méditerranée occidentale empêchant toute approche des ses rivages.

Débarrassé de la menace perse, il confie à son général Bélisaire un corps expéditionnaire relativement modeste (16 000 hommes dont 5 000 cavaliers sur 600 navires).

Bélisaire se présenta comme un libérateur aux populations catholiques et grâce à la stricte discipline qu’il impose à ses propres troupes empêchant, maraudes et exactions, il fut reçu comme tel par le clergé dès son débarquement au Ras-Kaboudia et dans sa marche sur Carthage.

TunByz.jpg

Remarquable logisticien, il parvient à faire progresser au même rythme infanterie, cavalerie et flotte.

BatVanByz1.jpg

La bataille aura lieu à quelques kilomètres de Carthage à Ad Decimum (Sidi-Fathallah). L’armée vandale de Gélimer, scindée en trois corps pour bloquer les Romains dans un défilé, est mise en déroute. Les deux premiers corps anéantis par respectivement la cavalerie d’élite de l’avant-garde et les cavaliers Huns, le troisième, commandé par Gélimer, après une faible résistance, s’enfuit et se réfugie à Bulla Regia. Carthage tombe le lendemain.

Avec son frère,Tzatson rentré d’une campagne en Sardaigne, après quelques mois, Gélimer marche sur Carthage dont il détruit l’aqueduc. Comme à l’accoutumée, les Vandales usent de diplomatie et activent leurs agents. Le contingent des Huns se laisse convaincre et déclare ne plus intervenir dans la guerre et se joindre au futur vainqueur quel qu’il soit.

La bataille oppose les deux cavaleries à Tricamaron, près de Carthage. Le site exact n'en est pas connu. Enfoncés au centre, les ailes fuient vers le camp où attendent femmes, enfants et vieillards. L’infanterie prend alors le camp d’assaut. La victoire est totale. Gélimer, un temps réfugié dans les montagnes auprès de tribus berbères, se rendra et sera emmené à Constantinople.

Ces combats sont les premiers des guerres médiévales durant lesquelles les cavaleries sont utilisées quasi exclusivement ne laissant à l’infanterie qu’un rôle secondaire.

La Sardaigne, la Corse, Majorque, Minorque, Yvica et Alger font allégeance. Si les routes restent très peu sûres, infestées de brigands berbères, l’Empire romain s’étend à nouveau jusqu’au colonnes d’Hercule, du moins par voie maritime.


Le problème religieux

Les Berbères et les Grecs