« CANROBERT François Marcellin Certain de » : différence entre les versions
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Il est versé au 6e bataillon de chasseurs à pied, le 17 oct. 1840, avec lequel il est au col de la Mouzaïa, puis l’année d’après, il participe aux combats de Nador, de Moursia et contre les Flittas. En 1842, avec le grade de chef de bataillon pour compter du 22 mai, il rejoint le 13e régiment d’infanterie légère. Le 16 oct., il passe au 5e bataillon de chasseurs d’Orléans, où il gagne la croix d’officier de la Légion d’honneur en s’illustrant aux combats de Gontas, Baal, Tadjena, Sidi-Brahim, puis près de l’oued Lemig, au combat de l’Isly et à Riou. | Il est versé au 6e bataillon de chasseurs à pied, le 17 oct. 1840, avec lequel il est au col de la Mouzaïa, puis l’année d’après, il participe aux combats de Nador, de Moursia et contre les Flittas. En 1842, avec le grade de chef de bataillon pour compter du 22 mai, il rejoint le 13e régiment d’infanterie légère. Le 16 oct., il passe au 5e bataillon de chasseurs d’Orléans, où il gagne la croix d’officier de la Légion d’honneur en s’illustrant aux combats de Gontas, Baal, Tadjena, Sidi-Brahim, puis près de l’oued Lemig, au combat de l’Isly et à Riou. | ||
Promu lieutenant-colonel, le 26 oct. 1845, il est muté au 16e RIL. L’année d’après, il rejoint le 64e RIL, le 4 sept. Le 8 juin 1847, il est au 2e RIL et commande la subdivision de Batna. Promu au grade de colonel, le 8 nov., il est versé au 3e régiment d’infanterie légère qu’il quitte le 31 mars 1848 pour prendre les fonctions de chef de corps du 2e régiment étranger, tout en gardant la subdivision de Batna. Avec cette unité, il prend le bey Achmed. | |||
En juin il permute avec le colonel de Senilhes et prend le commandement du 3e régiment de zouaves et de la subdivision d’Aumale. En 1849, il est à Beni Mélikech, Sameur, Al Amri puis commande au siège de Zaatcha, où il gagne la cravate de la Légion d’honneur le 10 déc. et sa nomination au grade de général de brigade à compter du 12 janv. 1850. | En juin il permute avec le colonel de Senilhes et prend le commandement du 3e régiment de zouaves et de la subdivision d’Aumale. En 1849, il est à Beni Mélikech, Sameur, Al Amri puis commande au siège de Zaatcha, où il gagne la cravate de la Légion d’honneur le 10 déc. et sa nomination au grade de général de brigade à compter du 12 janv. 1850. | ||
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Il retrouve ses fonctions d’aide de camp de l’Empereur, en août et il est élu sénateur du Lot. Le 18 mars 1856, il est élevé à la dignité de maréchal de France. En fév. 1858, il commande les divisons de l’Est, à Nancy, puis le camp de Châlons, à compter du 1er juin 1858. Le 22 avr. 1859, il prend le commandement du 3e corps de l’armée des Alpes et participe à la campagne d’Italie d’avr. à juil., passe par Turin, Dorial, Balba, Magenta et Solferino. En août, il rejoint la garnison de Nancy avec son corps d’armée. Il devient commandant du 3e arrondissement militaire de Nancy, le 27 août. En 1862, il commande les troupes du camp de Châlons puis passe au commandement supérieur du 4e corps d’armée de Lyon à compter d’oct. Le 22 juin 1865, il commande le 1er corps d’armée et la 1e division militaire de Paris. Lors de la guerre de 1870 contre les Prussiens, il commande le 6e corps d’armée du Rhin et se distingue à Gravelotte, à Saint-Privas puis à Noisseville et à Ladonchamp. | Il retrouve ses fonctions d’aide de camp de l’Empereur, en août et il est élu sénateur du Lot. Le 18 mars 1856, il est élevé à la dignité de maréchal de France. En fév. 1858, il commande les divisons de l’Est, à Nancy, puis le camp de Châlons, à compter du 1er juin 1858. Le 22 avr. 1859, il prend le commandement du 3e corps de l’armée des Alpes et participe à la campagne d’Italie d’avr. à juil., passe par Turin, Dorial, Balba, Magenta et Solferino. En août, il rejoint la garnison de Nancy avec son corps d’armée. Il devient commandant du 3e arrondissement militaire de Nancy, le 27 août. En 1862, il commande les troupes du camp de Châlons puis passe au commandement supérieur du 4e corps d’armée de Lyon à compter d’oct. Le 22 juin 1865, il commande le 1er corps d’armée et la 1e division militaire de Paris. Lors de la guerre de 1870 contre les Prussiens, il commande le 6e corps d’armée du Rhin et se distingue à Gravelotte, à Saint-Privas puis à Noisseville et à Ladonchamp. | ||
En 1871, il est nommé président de la commission d’avancement de l’infanterie puis membre du conseil supérieur de la guerre en 1872, membre du comité de défense en 1873 et il est réélu sénateur du Lot en 1876 et de la Charente en 1879. Doyen des maréchaux de France, il décède à Varin le 28 janv. 1895. | En 1871, il est nommé président de la commission d’avancement de l’infanterie puis membre du conseil supérieur de la guerre en 1872, membre du comité de défense en 1873 et il est réélu sénateur du Lot en 1876 et de la Charente en 1879. Doyen des maréchaux de France, il décède à Varin le 28 janv. 1895, à l'âge de 86 ans. | ||
Ancien Général, Maréchal de France et Sénateur du Lot, il était le dernier maréchal de Napoléon III encore en vie. Il est inhumé à Paris, '''aux Invalides'''. | |||
Lors de sa longue carrière militaire, il s’est de nombreuse fois « signalé à ses chefs » dont l’Empereur, selon l’expression de l’époque qui deviendra « la citation ». Titulaire des médailles commémoratives de Crimée et d’Italie, il est décoré des grand’croix : de l’ordre britannique du Bain, le 26 avr. 1854, de l’Eléphant du Danemark et de l’ordre militaire de Savoie, le 16 nov. 1857. Il est également 1e classe de l’ordre du Médijié de Turquie et titulaire de la Valeur militaire de Sardaigne en 1860. | Lors de sa longue carrière militaire, il s’est de nombreuse fois « signalé à ses chefs » dont l’Empereur, selon l’expression de l’époque qui deviendra « la citation ». Titulaire des médailles commémoratives de Crimée et d’Italie, il est décoré des grand’croix : de l’ordre britannique du Bain, le 26 avr. 1854, de l’Eléphant du Danemark et de l’ordre militaire de Savoie, le 16 nov. 1857. Il est également 1e classe de l’ordre du Médijié de Turquie et titulaire de la Valeur militaire de Sardaigne en 1860. | ||
aux affaires de Mascara, Tlemcen | aux affaires de Mascara, Tlemcen | ||
N° de dossier SHAT – 6Yd 55 Txt CRY | N° de dossier SHAT – 6Yd 55 Txt CRY | ||
Hommage : Une ville d'Algérie dans le Constantinois porte son nom [[Canrobert - Ville|Canrobert]] | |||
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| suite2=Campagnes A.F.N. | | suite2=Campagnes A.F.N. |
Dernière version du 16 décembre 2007 à 16:28
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François Marcellin Certain de CANROBERT |
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Grade :Général | |||||||||
Date de Naissance : 27 juin 1809 Lieu de Naissance : Saint-Céré Pays de Naissance : France Date de décès : 28 janvier 1895 Lieu de décès : Paris Pays de décès : FRANCE | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
François Canrobert se signala, dès 1835, par sa bravoure,
en Algérie, notamment à l’assaut de Zaatcha.
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Dates importantes :
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Contexte :
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