« BOUALEM » : différence entre les versions
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08.12.1958 : Il est élu Vice-Président de l'Assemblée, poste qu'il occupe avec panache, toujours en costume traditionnel<br> | 08.12.1958 : Il est élu Vice-Président de l'Assemblée, poste qu'il occupe avec panache, toujours en costume traditionnel<br> | ||
23.04.1959 : Réélu maire de Lamartine. | 23.04.1959 : Réélu maire de Lamartine. | ||
| contexte=Une vie au service de la France. Chef des Beni Boudouane, Capitaine de l'armée Française, Grand Officier de la Légion d'honneur, croix de guerre (39/45) avec deux citations, croix de la valeur militaire (2 citations), Député (de 1958 à 1962)et élu 4 fois 1er Vice-Président de l'Assemblée Nationale. | | contexte=Une vie au service de la France. Chef des Beni Boudouane, Capitaine de l'armée Française, Grand Officier de la Légion d'honneur, croix de guerre (39/45) avec deux citations, croix de la valeur militaire (2 citations), Député (de 1958 à 1962)et élu 4 fois 1er Vice-Président de l'Assemblée Nationale,jusqu'à ce que les députés d'Algérie soient destitués de leurs mandats après le référendum gaullien. | ||
On ne peut pas dire qu'il n'est pas senti venir la fin d'un univers et tandis qu'à Evian on enterrait ses illusions, il devenait l'ennemi juré de [[De GAULLE| de Gaulle]] à qui il avait donné sa confiance. | |||
Un fils mort pour la France. Dix sept parents trés proches, quinze parents éloignés et plus de trois cents morts dans son douar dont le: | |||
::21.07.1956 : son frère est assassiné par le F.L.N | |||
::28.011.958 : un de ses fils est assassiné | |||
::10.04.1960 : un autre de ses fils, un de ses gendres ont été assassinés. | |||
-Il disposait, dans son domaine accroché aux flancs de l’ Ouarsenis, sur la rive gauche du Chélif, de quinze cents harkis, mais son autorité morale s’étendait sur quinze mille hommes. | -Il disposait, dans son domaine accroché aux flancs de l’ Ouarsenis, sur la rive gauche du Chélif, de quinze cents harkis, mais son autorité morale s’étendait sur quinze mille hommes. | ||
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- Son discours du 5 juin 1962 à l'Assemblée Nationale : '' Mesdames Messieurs, depuis 18 ans ma place était parmi les miens en Algérie. Pendant ce temps vous arrêtiez notre destin. Je reviens aujourd'hui vous demander qu'avez-vous fait de nous ? J'ai servi la France après mon père pendant 56 ans. J'ai donné au pays un de mes fils.J'ai été loyal jusqu'au bout. J'ai engagé tous les miens "…. " Pourquoi n'avez-vous pas depuis des mois regroupés et protégé tous ceux qui sont désarmés ? Pourquoi menacer de sanctions les officiers qui se sentent jusqu'au bout responsables de la vie de leurs hommes et organisent leur retour vers la France ?... " " Il est encore temps. La France sait être grande et généreuse… il s'agit dans ce désastre de sauver l'honneur de notre patrie '' | - Son discours du 5 juin 1962 à l'Assemblée Nationale : '' Mesdames Messieurs, depuis 18 ans ma place était parmi les miens en Algérie. Pendant ce temps vous arrêtiez notre destin. Je reviens aujourd'hui vous demander qu'avez-vous fait de nous ? J'ai servi la France après mon père pendant 56 ans. J'ai donné au pays un de mes fils.J'ai été loyal jusqu'au bout. J'ai engagé tous les miens "…. " Pourquoi n'avez-vous pas depuis des mois regroupés et protégé tous ceux qui sont désarmés ? Pourquoi menacer de sanctions les officiers qui se sentent jusqu'au bout responsables de la vie de leurs hommes et organisent leur retour vers la France ?... " " Il est encore temps. La France sait être grande et généreuse… il s'agit dans ce désastre de sauver l'honneur de notre patrie '' | ||
- Abandonné par une armée française impuissante à la vengeance du F.L.N., une partie de ses harkis furent massacrés dans des circonstances atroces. Il réussit à en sauver un bon nombre, rassembla sa famille et quelques effets et le 18 mal 1962, un avion militaire spécial le ramenait à Marseille. En remerciement de ses bons et loyaux services, il | - Abandonné par une armée française impuissante à la vengeance du F.L.N., une partie de ses harkis furent massacrés dans des circonstances atroces. Il réussit à en sauver un bon nombre, rassembla sa famille et quelques effets et le 18 mal 1962, un avion militaire spécial le ramenait à Marseille. En remerciement de ses bons et loyaux services, il s'installait avec les rescapés de ce drame sur les étendues caillouteuses de la Crau à la limite de la Camargue, où il a fini son parcours terrestre. | ||
"Parqué" avec les siens au "mas Thibert" près d'Arles. | |||
- Jusqu'à son décès il réclamera que les massacres et l'abandon dont ont été victimes les Algériens fidèles à la France soient reconnus comme un génocide. | - Jusqu'à son décès il réclamera que les massacres et l'abandon dont ont été victimes les Algériens fidèles à la France soient reconnus comme un génocide. |
Version du 14 décembre 2007 à 12:23
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Saïd BOUALAM |
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Grade :BACHAGA et Capitaine | |||||||||
Date de Naissance : 2 Octobre 1906 Lieu de Naissance : SOUK AHRAS Pays de Naissance : ALGERIE Date de décès : 7 Février 1982 Lieu de décès : Marseille Pays de décès : France | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
Le premier a avoir organisé une harka de supplétifs musulmans dans les Beni-Boudiane pour défendre le territoire (Orléanvillois) pour lutter contre le F.L.N. qui essayait d'étendre la rebéllion (dont le succès est nul) |
Dates importantes :
30.11.1958 Elu député gaulliste (U.N.R) d'Orléansville. | ||||||||
Contexte :
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