« Histoires Boghar - Ville » : différence entre les versions
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J'étais en garnison à Boghar , après l'indépendance de l'Algérie, au 18ème régiment de dragons d'avril 1963 jusqu'a la fin de l'année ou mon régiment a fait mouvement pour venir s'installer sur la base aérienne de Blida.<br/> | J'étais en garnison à Boghar , après l'indépendance de l'Algérie, au 18ème régiment de dragons d'avril 1963 jusqu'a la fin de l'année ou mon régiment a fait mouvement pour venir s'installer sur la base aérienne de Blida.<br/> | ||
J'ai le souvenir de paysages magnifiques mais aussi du dénuement total de ces populations indigènes dans ces années tourmentées.<br/> | J'ai le souvenir de paysages magnifiques mais aussi du dénuement total de ces populations indigènes dans ces années tourmentées.<br/> | ||
Des | Des images sont encore imprimées dans ma mémoire, en particulier celles de l'agression quotidienne de notre camion d'ordures lorsqu'il allait décharger sa cargaison au dépotoir.Il était pris d'assaut par une bande de jeunes garçons affamés qui se disputaient les reliefs de nos repas. Certes ils avaient voulu leur indépendance et en payaient le prix, mais c'était de très jeunes enfants et c'était dur a supporter même pour le pieds noirs que j'étais .<br/> | ||
Claude Aïcardi | Claude Aïcardi |
Version du 16 décembre 2005 à 16:53
Témoignage :
J'étais en garnison à Boghar , après l'indépendance de l'Algérie, au 18ème régiment de dragons d'avril 1963 jusqu'a la fin de l'année ou mon régiment a fait mouvement pour venir s'installer sur la base aérienne de Blida.
J'ai le souvenir de paysages magnifiques mais aussi du dénuement total de ces populations indigènes dans ces années tourmentées.
Des images sont encore imprimées dans ma mémoire, en particulier celles de l'agression quotidienne de notre camion d'ordures lorsqu'il allait décharger sa cargaison au dépotoir.Il était pris d'assaut par une bande de jeunes garçons affamés qui se disputaient les reliefs de nos repas. Certes ils avaient voulu leur indépendance et en payaient le prix, mais c'était de très jeunes enfants et c'était dur a supporter même pour le pieds noirs que j'étais .
Claude Aïcardi