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En 1855, il s’installe à Damas en Syrie. Il montre alors une rare loyauté envers la France, en particulier lors des massacres de 1860 où il sauve de nombreux Français. Napoléon III lui octroie une pension de 100.000 francs et l’élève à la dignité de grand'croix de la Légion d’honneur. Il reçoit du Pape la médaille pontificale. Par ailleurs, il est initié le 18 juin 1864 à la communauté des Francs-Maçons. Il décède dans la nuit du 25 au 26 mai 1883, dans sa ferme du Doummar en Syrie. Ses restes sont transférés en Algérie en 1966. Père de 16 enfants dont 10 garçons, son petit-fils Idris Jazairi, né en 1936, est son prétendant. | En 1855, il s’installe à Damas en Syrie. Il montre alors une rare loyauté envers la France, en particulier lors des massacres de 1860 où il sauve de nombreux Français. Napoléon III lui octroie une pension de 100.000 francs et l’élève à la dignité de grand'croix de la Légion d’honneur. Il reçoit du Pape la médaille pontificale. Par ailleurs, il est initié le 18 juin 1864 à la communauté des Francs-Maçons. Il décède dans la nuit du 25 au 26 mai 1883, dans sa ferme du Doummar en Syrie. Ses restes sont transférés en Algérie en 1966. Père de 16 enfants dont 10 garçons, son petit-fils Idris Jazairi, né en 1936, est son prétendant. | ||
Txt CRY d’après J Brunon | Txt CRY d’après J Brunon | ||
====Retour de ses cendres ==== | |||
Émir paradoxal, l'Algérie d'aujourd'hui en a fait sa grande figure nationaliste lui donnant même la place que naguère, du temps de la France, nous offrions à [[BUGEAUD|Bugeaud]]. | |||
Le 5 juillet 1966, l'Algérie organisera en grandes pompes, le retour des cendres de l'Emir et son inhumation au carré des Héros du cimetière d' El Alia à [[Alger - Ville|Alger]]<br> | |||
L'aurait-il souhaité ? Rien n'est moins sûr. | |||
Aux archives d’Aix-en-Provence (C.A.O.M) dans ses lettres au roi et à E. Ollivier), il dit sa déception d’avoir été lâché par les siens (certaines tribus algériennes), le sultan ottoman et le sultan marocain eux-mêmes.<br> | |||
Il s’est toujours dit plus savant que guerrier, il découvre cela en captivité. Il n’est pas un nationaliste algérien, mais d’abord un maître soufi que les circonstances ont amené à prendre les armes.<br> | |||
Quand il a compris que ce combat était vain, son horizon s’est élargi à l’ensemble du monde arabo-musulman, il a rêvé alors d’un dialogue possible entre Orient et Occident., | |||
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Version du 16 décembre 2007 à 18:18
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ben Mahi ed Dine ABDELKADER |
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Grade :Emir Grand'croix de la Légion d'honneur le 5 août 1860 | |||||||||
Date de Naissance : 1808 Lieu de Naissance : près de Mascara Pays de Naissance : Algérie Date de décès : 26 mai 1883. Lieu de décès : Damas Pays de décès : Syrie | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
Il va combattre les Français pendant seize ans, de 1832 à 1848, où il fera sa reddition. |
Dates importantes :
Emprisonné en France pendant quatre ans , de 1848 à 1852, il est libéré et se retire à Damas. | ||||||||
Contexte :
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