« ABDELKADER » : différence entre les versions
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Jusqu’en 1847, celui-ci organise la résistance à la conquête de l’Algérie par la France. Il subit d’abord un échec devant Oran et signe le 24 fév. 1834, un accord peu clair avec le général Desmichels qui ne connaît pas l’Arabe. Ce traité lui reconnaît la souveraineté d’« Emir des Croyants ». Ensuite, il bat le général Trézel sur les bords de la Macta, le 26 juin 1835. Le maréchal Clauzel est chargé de venger l’honneur bafoué. Il organise plusieurs expéditions qui aboutissent à l’occupation de Mascara, capitale du fief d’Abd el-Kader. Le général Bugeaud qui remplace le maréchal Clauzel, occupe Tlemcen et bat l’émir à Sikkak, en juil. 1836. Le 30 mai 1837, il doit négocier lors du traité de Tafna. Après le passage des Portes de fer par le maréchal Vallée, Abd el-Kader tente de vaines attaques sur Mazagran et Mostaganem. En fév. 1840, il assiège Cherchell. Il est battu au col de Mouzaïa en mai 1840. Les clauses du traité sont rompues de part et d’autres. Bugeaud, adepte de la conquête absolue, fait détruire Taqdîmi et Mascara, les capitales de l’émir. | Jusqu’en 1847, celui-ci organise la résistance à la conquête de l’Algérie par la France. Il subit d’abord un échec devant Oran et signe le 24 fév. 1834, un accord peu clair avec le général Desmichels qui ne connaît pas l’Arabe. Ce traité lui reconnaît la souveraineté d’« Emir des Croyants ». Ensuite, il bat le général Trézel sur les bords de la Macta, le 26 juin 1835. Le maréchal Clauzel est chargé de venger l’honneur bafoué. Il organise plusieurs expéditions qui aboutissent à l’occupation de Mascara, capitale du fief d’Abd el-Kader. Le général Bugeaud qui remplace le maréchal Clauzel, occupe Tlemcen et bat l’émir à Sikkak, en juil. 1836. Le 30 mai 1837, il doit négocier lors du traité de Tafna. Après le passage des Portes de fer par le maréchal Vallée, Abd el-Kader tente de vaines attaques sur Mazagran et Mostaganem. En fév. 1840, il assiège Cherchell. Il est battu au col de Mouzaïa en mai 1840. Les clauses du traité sont rompues de part et d’autres. Bugeaud, adepte de la conquête absolue, fait détruire Taqdîmi et Mascara, les capitales de l’émir. | ||
CAbd el-Kader se réfugie au Maroc où le sultan le considère comme Khalife. Là, il continue la lutte en organisant des razzias dans l’Oranais, les Hautes Plaines et l’Atlas. Après la prise de sa smala par le duc d’Aumale, le 16 mai 1843 et la défaite sur l’Isly, le 14 août 1844, de la mehalla marocaine aux ordres du sultan Abd er-Rahmann, qui le soutien, le traité de Tanger met Abd el-Kader hors la loi. Celui-ci défie à la fois le Maroc et la France. Le 22 sept. 1845, il attaque et extermine un détachement français qui résiste héroïquement, retranché dans le marabout de Sidi Brahim. Au printemps 1847, les troupes du sultan du Maroc tentent de le neutraliser dans le Rif. Abd el-Kader décide de fuir avec ses 3.000 fidèles, mais il est capturé par le général de Lamoricière. Il doit demander l’aman, qu’il présente au colonel de Montauban, le 23 déc. 1847, à Sidi Brahim, là où il a remporté une de ses plus belles victoires. | CAbd el-Kader se réfugie au Maroc où le sultan le considère comme Khalife. Là, il continue la lutte en organisant des razzias dans l’Oranais, les Hautes Plaines et l’Atlas. | ||
[[Image:Smala.jpg|thumb|<center>Prise de la Smala (peinture A.Decaen)</center>|left|200px]] | |||
Après la prise de sa smala par le duc d’Aumale, le 16 mai 1843 et la défaite sur l’Isly, le 14 août 1844, de la mehalla marocaine aux ordres du sultan Abd er-Rahmann, qui le soutien, le traité de Tanger met Abd el-Kader hors la loi. Celui-ci défie à la fois le Maroc et la France. Le 22 sept. 1845, il attaque et extermine un détachement français qui résiste héroïquement, retranché dans le marabout de Sidi Brahim. Au printemps 1847, les troupes du sultan du Maroc tentent de le neutraliser dans le Rif. Abd el-Kader décide de fuir avec ses 3.000 fidèles, mais il est capturé par le général de Lamoricière. Il doit demander l’aman, qu’il présente au colonel de Montauban, le 23 déc. 1847, à Sidi Brahim, là où il a remporté une de ses plus belles victoires. | |||
Il est conduit à Mers el-Kébir avec sa famille et ses serviteurs à bord du « Solnon », puis en France sur la frégate « l’Asmodée ». Sur sa demande, le général de Lamoricière, nouveau gouverneur général et le duc d’Aumale lui promettent de le transporter en Orient. Louis-Philippe en décide autrement et l’interne à Pau puis à Amboise et enfin l’assigne en résidence surveillée en France jusqu’en 1852. Dès lors commence pour l’Emir, une suite de mondanités puis il se retire ensuite à Brousse en Turquie. | Il est conduit à Mers el-Kébir avec sa famille et ses serviteurs à bord du « Solnon », puis en France sur la frégate « l’Asmodée ». Sur sa demande, le général de Lamoricière, nouveau gouverneur général et le duc d’Aumale lui promettent de le transporter en Orient. Louis-Philippe en décide autrement et l’interne à Pau puis à Amboise et enfin l’assigne en résidence surveillée en France jusqu’en 1852. Dès lors commence pour l’Emir, une suite de mondanités puis il se retire ensuite à Brousse en Turquie. |
Version du 16 décembre 2007 à 18:43
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ben Mahi ed Dine ABDELKADER |
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Grade :Emir Grand'croix de la Légion d'honneur le 5 août 1860 | |||||||||
Date de Naissance : 1808 Lieu de Naissance : près de Mascara Pays de Naissance : Algérie Date de décès : 26 mai 1883. Lieu de décès : Damas Pays de décès : Syrie | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
Il va combattre les Français pendant seize ans, de 1832 à 1848, où il fera sa reddition. |
Dates importantes :
Emprisonné en France pendant quatre ans , de 1848 à 1852, il est libéré et se retire à Damas. | ||||||||
Contexte :
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