« ABDELKADER » : différence entre les versions
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Après la prise de sa smala par le duc d’Aumale, le 16 mai 1843 et la défaite sur l’Isly, le 14 août 1844, de la mehalla marocaine aux ordres du sultan Abd er-Rahmann, qui le soutien, le traité de Tanger met Abd el-Kader hors la loi. Celui-ci défie à la fois le Maroc et la France. Le 22 sept. 1845, il attaque et extermine un détachement français qui résiste héroïquement, retranché dans le marabout de Sidi Brahim. Au printemps 1847, les troupes du sultan du Maroc tentent de le neutraliser dans le Rif. Abd el-Kader décide de fuir avec ses 3.000 fidèles, mais il est capturé par le général de Lamoricière. Il doit demander l’aman, qu’il présente au colonel de Montauban, le 23 déc. 1847, à Sidi Brahim, là où il a remporté une de ses plus belles victoires. | Après la prise de sa smala par le duc d’Aumale, le 16 mai 1843 et la défaite sur l’Isly, le 14 août 1844, de la mehalla marocaine aux ordres du sultan Abd er-Rahmann, qui le soutien, le traité de Tanger met Abd el-Kader hors la loi. Celui-ci défie à la fois le Maroc et la France. Le 22 sept. 1845, il attaque et extermine un détachement français qui résiste héroïquement, retranché dans le marabout de Sidi Brahim. Au printemps 1847, les troupes du sultan du Maroc tentent de le neutraliser dans le Rif. Abd el-Kader décide de fuir avec ses 3.000 fidèles, mais il est capturé par le général de Lamoricière. Il doit demander l’aman, qu’il présente au colonel de Montauban, le 23 déc. 1847, à Sidi Brahim, là où il a remporté une de ses plus belles victoires. | ||
Il est conduit à Mers el-Kébir avec sa famille et ses serviteurs à bord du « Solnon », puis en France sur la frégate « l’Asmodée ». Sur sa demande, le général de Lamoricière, nouveau gouverneur général et le duc d’Aumale lui promettent de le transporter en Orient. Louis-Philippe en décide autrement et l’interne à Pau puis à Amboise et enfin l’assigne en résidence surveillée en France jusqu’en 1852. Dès lors commence pour l’Emir, une suite de mondanités puis il se retire ensuite à Brousse en Turquie. | Il est conduit à Mers el-Kébir avec sa famille et ses serviteurs à bord du « Solnon », puis en France sur la frégate « l’Asmodée ». Sur sa demande, le général de Lamoricière, nouveau gouverneur général et le duc d’Aumale lui promettent de le transporter en Orient. Louis-Philippe en décide autrement et l’interne à Pau (un de ses gardiens sera le trompette [[ESCOFFIER Joseph|Joseph Escoffier]]) puis à Amboise et enfin l’assigne en résidence surveillée en France jusqu’en 1852. Dès lors commence pour l’Emir, une suite de mondanités puis il se retire ensuite à Brousse en Turquie. | ||
En 1855, il s’installe à Damas en Syrie. Il montre alors une rare loyauté envers la France, en particulier lors des massacres de 1860 où il sauve de nombreux Français. Napoléon III lui octroie une pension de 100.000 francs et l’élève à la dignité de grand'croix de la Légion d’honneur. Il reçoit du Pape la médaille pontificale. Par ailleurs, il est initié le 18 juin 1864 à la communauté des Francs-Maçons. Il décède dans la nuit du 25 au 26 mai 1883, dans sa ferme du Doummar en Syrie. Ses restes sont transférés en Algérie en 1966. Père de 16 enfants dont 10 garçons, son petit-fils Idris Jazairi, né en 1936, est son prétendant. | En 1855, il s’installe à Damas en Syrie. Il montre alors une rare loyauté envers la France, en particulier lors des massacres de 1860 où il sauve de nombreux Français. Napoléon III lui octroie une pension de 100.000 francs et l’élève à la dignité de grand'croix de la Légion d’honneur. Il reçoit du Pape la médaille pontificale. Par ailleurs, il est initié le 18 juin 1864 à la communauté des Francs-Maçons. Il décède dans la nuit du 25 au 26 mai 1883, dans sa ferme du Doummar en Syrie. Ses restes sont transférés en Algérie en 1966. Père de 16 enfants dont 10 garçons, son petit-fils Idris Jazairi, né en 1936, est son prétendant. |
Version du 20 décembre 2007 à 10:16
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ben Mahi ed Dine ABDELKADER |
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Grade :Emir Grand'croix de la Légion d'honneur le 5 août 1860 | |||||||||
Date de Naissance : 1808 Lieu de Naissance : près de Mascara Pays de Naissance : Algérie Date de décès : 26 mai 1883. Lieu de décès : Damas Pays de décès : Syrie | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
Il va combattre les Français pendant seize ans, de 1832 à 1848, où il fera sa reddition. |
Dates importantes :
Emprisonné en France pendant quatre ans , de 1848 à 1852, il est libéré et se retire à Damas. | ||||||||
Contexte :
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