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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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* Mes parents étant restés en Algérie, j'ai eu l'occasion de revoir mon village natal, devenu SIDI-DAOUD, au cours de l'été 1963. Bien évidemment, la majorité de la population française était partie. Toutefois, certaines maisons n'étaient toujours pas réoccupées par nos ex-concitoyens. J'ai longuement parcouru les rues de mon enfance soudain devenues étrangères et j'ai compris que le lien s'était définitivement brisé. Quoique... une petite flamme a toujours continué à brûler dans mon coeur.
*Mes parents étant restés en Algérie, j'ai eu l'occasion de revoir mon village natal, devenu SIDI-DAOUD, au cours de l'été 1963. Bien évidemment, la majorité de la population française était partie. Toutefois, certaines maisons n'étaient toujours pas réoccupées par nos ex-concitoyens. J'ai longuement parcouru les rues de mon enfance soudain devenues étrangères et j'ai compris que le lien s'était définitivement brisé. Quoique... une petite flamme a toujours continué à brûler dans mon coeur.  
* En 1964, la plus grosse cloche "Adrastine", sortie des Fonderies Farnier Frères à ROBECOURT (88), a été remise au Secours Catholique dans le cadre d'une opération de récupération de 400 cloches.  
*En 1964, la plus grosse cloche&nbsp;« Adrastine&nbsp;», sortie des Fonderies Farnier Frères à ROBECOURT (88), a été remise au Secours Catholique dans le cadre d'une opération de récupération de 400 cloches.  
* Dans les années 1990, une de mes cousines est également retournée sur les lieux de son enfance. Les photos qu'elle en a ramenées montrent des fenêtres souvent fermées, des enfants dans les rues, de nombreuses antennes de télévision couronnant les toits. Changement d'importance: le clocher a laissé la place à un minaret, l'horloge a disparu, laissant un trou aveugle dans le mur de façade. La porte d'entrée face à l'est a été murée, laissant supposer un accès par l'extrémité ouest du bâtiment, afin de respecter l'orientation de règle dans les mosquées. Le cimetière enfin ne semble pas avoir souffert: si le portail et quelques entourages de tombes ont disparu, la vieille croix paroissiale, érigée en 1904 au bout de l'allée principale, est toujours présente.
*Dans les années 1990, une de mes cousines est également retournée sur les lieux de son enfance. Les photos qu'elle en a ramenées montrent des fenêtres souvent fermées, des enfants dans les rues, de nombreuses antennes de télévision couronnant les toits. Changement d'importance : le clocher a laissé la place à un minaret, l'horloge a disparu, laissant un trou aveugle dans le mur de façade. La porte d'entrée face à l'Est a été murée, laissant supposer un accès par l'extrémité Ouest du bâtiment, afin de respecter l'orientation de règle dans les mosquées. Le cimetière enfin ne semble pas avoir souffert : si le portail et quelques entourages de tombes ont disparu, la vieille croix paroissiale, érigée en 1904 au bout de l'allée principale, est toujours présente.  
* Une partie de la grande passerelle qui enjambe le Sébaou, au pied du village, s'est effondrée à la suite d'affouillements très importants du lit de l'Oued: le sable, utilisé dans la construction, est enlevé de façon très anarchique et donne lieu à un véritable trafic.
*Une partie de la grande passerelle qui enjambe le Sébaou, au pied du village, s'est effondrée à la suite d'affouillements très importants du lit de l'Oued : le sable, utilisé dans la construction, est enlevé de façon très anarchique et donne lieu à un véritable trafic.  
* 21 mai 2003: Un très violent séisme ravage la Wilaya de BOUMERDES. SIDI-DAOUD, devenu une petite ville de 15 000 habitants, est pratiquement rayé de la carte. On a dénombré près de 100 morts dans les ruines de plusieurs bâtiments: la Gendarmerie (5 morts), la Poste (3 morts), la Cave Coopérative, mais aussi le Lycée, entre autres, se sont totalement effondrés et ce qui est encore debout ne vaut pas mieux.
*21 mai 2003 : un très violent séisme ravage la Wilaya de BOUMERDES. SIDI-DAOUD, devenu une petite ville de 15 000 habitants, est pratiquement rayé de la carte. On a dénombré près de 100 morts dans les ruines de plusieurs bâtiments : la Gendarmerie (5 morts), la Poste (3 morts), la Cave Coopérative, mais aussi le Lycée, entre autres, se sont totalement effondrés et ce qui est encore debout ne vaut pas mieux.

Dernière version du 10 janvier 2013 à 09:52




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ALGERIE

Abbo Nom actuel : Sidi Daoud

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  • Mes parents étant restés en Algérie, j'ai eu l'occasion de revoir mon village natal, devenu SIDI-DAOUD, au cours de l'été 1963. Bien évidemment, la majorité de la population française était partie. Toutefois, certaines maisons n'étaient toujours pas réoccupées par nos ex-concitoyens. J'ai longuement parcouru les rues de mon enfance soudain devenues étrangères et j'ai compris que le lien s'était définitivement brisé. Quoique... une petite flamme a toujours continué à brûler dans mon coeur.
  • En 1964, la plus grosse cloche « Adrastine », sortie des Fonderies Farnier Frères à ROBECOURT (88), a été remise au Secours Catholique dans le cadre d'une opération de récupération de 400 cloches.
  • Dans les années 1990, une de mes cousines est également retournée sur les lieux de son enfance. Les photos qu'elle en a ramenées montrent des fenêtres souvent fermées, des enfants dans les rues, de nombreuses antennes de télévision couronnant les toits. Changement d'importance : le clocher a laissé la place à un minaret, l'horloge a disparu, laissant un trou aveugle dans le mur de façade. La porte d'entrée face à l'Est a été murée, laissant supposer un accès par l'extrémité Ouest du bâtiment, afin de respecter l'orientation de règle dans les mosquées. Le cimetière enfin ne semble pas avoir souffert : si le portail et quelques entourages de tombes ont disparu, la vieille croix paroissiale, érigée en 1904 au bout de l'allée principale, est toujours présente.
  • Une partie de la grande passerelle qui enjambe le Sébaou, au pied du village, s'est effondrée à la suite d'affouillements très importants du lit de l'Oued : le sable, utilisé dans la construction, est enlevé de façon très anarchique et donne lieu à un véritable trafic.
  • 21 mai 2003 : un très violent séisme ravage la Wilaya de BOUMERDES. SIDI-DAOUD, devenu une petite ville de 15 000 habitants, est pratiquement rayé de la carte. On a dénombré près de 100 morts dans les ruines de plusieurs bâtiments : la Gendarmerie (5 morts), la Poste (3 morts), la Cave Coopérative, mais aussi le Lycée, entre autres, se sont totalement effondrés et ce qui est encore debout ne vaut pas mieux.