« Historique Oran - Ville » : différence entre les versions

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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}}ORAN : Ouahran en arabe, ville portuaire d’Algérie, important site préhistorique, la ville est fondée au Xe siècle par les Andalous.  
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"ORAN : Ouahran en arabe, ville portuaire d’Algérie, important site préhistorique, la ville est fondée au Xe siècle par les Andalous.  


Située au fond d’une baie, sur les deux rives de l’oued Rehhi, dominée par les monts de l’Aïdour, elle est conquise par les armées espagnoles du cardinal Ximénès Cisnérone et du général Pedro Navarro en 1509. Ces derniers sont remplacés en 1708 par les Turcs du Bey Mustapha ben Youssef, fondateur de la ville de Mascara pour un intermède de 24 ans. Oran demeure garnison espagnole jusqu'en 1791.
Située au fond d’une baie, sur les deux rives de l’oued Rehhi, dominée par les monts de l’Aïdour, elle est conquise par les armées espagnoles du cardinal Ximénès Cisnérone et du général Pedro Navarro en 1509. Ces derniers sont remplacés en 1708 par les Turcs du Bey Mustapha ben Youssef, fondateur de la ville de Mascara pour un intermède de 24 ans. Oran demeure garnison espagnole jusqu'en 1791.
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En 1965, le cimetière du Petit Lac est cédé à la France. L’ambassadeur, décide alors de regrouper, autant se faire que peut, toutes les sépultures militaires françaises d’Algérie. 20.830 tombes isolées ou collectives sont regroupées dans ce lieu et à Sidi bel-Abbès, Alger, et Tlemcen et Eckmühl  
En 1965, le cimetière du Petit Lac est cédé à la France. L’ambassadeur, décide alors de regrouper, autant se faire que peut, toutes les sépultures militaires françaises d’Algérie. 20.830 tombes isolées ou collectives sont regroupées dans ce lieu et à Sidi bel-Abbès, Alger, et Tlemcen et Eckmühl  


1952. Le 1er mai, des émeutes secouent la ville. Txt CRY
1952. Le 1er mai, des émeutes secouent la ville. Txt CRY"

Version du 11 janvier 2006 à 13:23

Oran

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ALGERIE

Oran
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"ORAN : Ouahran en arabe, ville portuaire d’Algérie, important site préhistorique, la ville est fondée au Xe siècle par les Andalous.

Située au fond d’une baie, sur les deux rives de l’oued Rehhi, dominée par les monts de l’Aïdour, elle est conquise par les armées espagnoles du cardinal Ximénès Cisnérone et du général Pedro Navarro en 1509. Ces derniers sont remplacés en 1708 par les Turcs du Bey Mustapha ben Youssef, fondateur de la ville de Mascara pour un intermède de 24 ans. Oran demeure garnison espagnole jusqu'en 1791.

Le 4 janv. 1831, le général Danrémont entre dans Oran. Le 17 août, le général Faudoas y installe une garnison, dont le 4e bataillon de Légion (Espagnols). Les troupes de la garnison, sous les ordres du général Boyer, font l’objet de combats sporadiques de la part des rebelles. Le 11 nov., 3.000 cavaliers et 1.000 fantassins sont sous les murs de la ville. La garnison, dont le 4e bataillon formé avec les Espagnols), commandé par le chef de bataillon Cros d’Avenas fait partie, repousse l’attaque. Madhi el Din, déclare que son âge l’empêche de remplir correctement sa mission et proclame son fils sultan des Arabes. Ce dernier a 24 ans.

Oran devient une tête de ligne de la pénétration du Sud Oranais. Le 31 janv. 1838, la ville est érigé en commune de plein exercice. Elle est décimée par une épidémie de choléra en 1849.

10 forts ceinturent la ville : la vieille Casbah, reconstruite vers 1509 sur les ruines d’une fortification érigée en 903 ; le Château-Neuf ou bordj el-Mehal ou encore bordj el-Ahmar, la résidence des beys puis l’hôtel de la division militaire ; le fortin ou lunette Saint-Louis datant du XVIe siècle ; la Mona ou Lamoune ; Sainte-Thérèse, Saint Philippe ou fort des Beni Zeroual, Saint Grégoire, réparé en 1845 par les Français pour en faire une prison militaire ; Saint-André ou bordj el-Djedid ou bordj el-Sbahihïa (le fort des spahis), remis en état en 1831 ; Santa-Cruz, ancienne prison restaurée de 1856 à 1860 et le réduit Sainte-Barbe, prison indigène.

Un recensement de l’époque de l'arrivée des Français, donne 3.200 habitants. En 1962 elle en dénombre 400.000.

Vers 1935, le Petit dépôt devient le passage obligé des nouvelles recrues ou des légionnaires en provenance de la métropole. À près la Seconde Guerre mondiale, le petit dépôt d’Oran reste la base de transit de toute la Légion et ce jusqu’en 1962.

En 1943 les armées alliées décident de regrouper les corps des soldats tués. Un terrain communal de 81.800 m2, près d’un petit lac à l’est de la ville, est mis à disposition. Environ 10.000 dépouilles y sont ensevelies. En 1946, les soldats américains morts au champ d’honneur sont exhumés et rapatriés sur les Etats-Unis et sur la nécropole de Bône.

L’organisation spéciale, organisme clandestin fondée sur les instance de Messali Hadj par Aït Ahmaed, attaque la Poste pour se procurer des fonds en 1949

En 1965, le cimetière du Petit Lac est cédé à la France. L’ambassadeur, décide alors de regrouper, autant se faire que peut, toutes les sépultures militaires françaises d’Algérie. 20.830 tombes isolées ou collectives sont regroupées dans ce lieu et à Sidi bel-Abbès, Alger, et Tlemcen et Eckmühl

1952. Le 1er mai, des émeutes secouent la ville. Txt CRY"