« Historique Douera - Ville » : différence entre les versions
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Elle est bien oubliée et pourtant, elle etait le point le plus avancé de la conquête et l'étape principale sur la route de la plaine qui vit tant de fois la chevauchée de [[BUGEAUD|BUGEAUD]], le soldat laboureur. | |||
Douéra est un village dont l'enfance fut ingrate. Ce fut un camp, un bivouac peu à peu consolidé par les soldats constructeurs : tracé du village, construction des routes, puits, défrichement des terres etc... | |||
Sa date de naissance est fixé par l'arrêté du 23 mai 1835 qui précisait les limites de la future commune. | |||
Elle englobait, alors, le territoire des communes de Saint-Ferdinand, Mahelma, Sainte-Amélie, Baba-Hassen et Crescia. | |||
Douéra, c'est l'épopée rurale de ces premiers villages des plateaux et steppes de l'Algérois ayant nourri toutes ces premières vagues de colonisation qui débarquaient, d' Europe, totalement démunies. | |||
Décennies après décennies, Douéra se construira avec son lot de catastrohpes comme la peste, les sauterelles, sècheresse, pillages, vols, manque d'eau et autres. | |||
Il fallait aller en procession à la corvée d'eau à la <<Pompe du Ravin>>, à certains heures de la journée, sous la garde des militaires. | |||
Douéra, lentement mais obstinément forgé par ses pionniers, allait devenir un oasis de paix dans un Sahel miraculeusement transformé en un gracieux bocage. Terres fertiles, de très belle vignes et nombreux vergers allaient la développer. | |||
==== Commune de plein exercice ==== | |||
Autour de l'église Saint-Antoine, le village se développa, un temple luthérien vit le jour. | |||
Douéra avait son kiosque à musique , la fête foraine et le bal duraient trois jours à la fin des vendanges. | |||
La commune était fière que ses casernes Damrémont et Bugeaud aient été transformées en 1923, en Centre de Transmissions ( 19°Corps d'Armée) le plus important d'Afrique. | |||
La commune a créée un Hôpital-Hospice, un jardin public, des écoles. Il y avait un sanatorium de M. le Docteur Babilée qui aura son monument érigé près de la Mairie, et le pénitencier militaire. | |||
Douéra a oublié l'épopée de sa création et les malheurs endurés jusqu'à ce que les problèmes liés à l'intégrisme islamique la touche mais cela est une autre histoire. | |||
*Source :Extrait partiel de la Revue P.N.H.A n°115 |
Version du 31 juillet 2008 à 09:41
Présence française
183O - 1962 ALGERIE
Elle est bien oubliée et pourtant, elle etait le point le plus avancé de la conquête et l'étape principale sur la route de la plaine qui vit tant de fois la chevauchée de BUGEAUD, le soldat laboureur.
Douéra est un village dont l'enfance fut ingrate. Ce fut un camp, un bivouac peu à peu consolidé par les soldats constructeurs : tracé du village, construction des routes, puits, défrichement des terres etc...
Sa date de naissance est fixé par l'arrêté du 23 mai 1835 qui précisait les limites de la future commune.
Elle englobait, alors, le territoire des communes de Saint-Ferdinand, Mahelma, Sainte-Amélie, Baba-Hassen et Crescia.
Douéra, c'est l'épopée rurale de ces premiers villages des plateaux et steppes de l'Algérois ayant nourri toutes ces premières vagues de colonisation qui débarquaient, d' Europe, totalement démunies.
Décennies après décennies, Douéra se construira avec son lot de catastrohpes comme la peste, les sauterelles, sècheresse, pillages, vols, manque d'eau et autres.
Il fallait aller en procession à la corvée d'eau à la <<Pompe du Ravin>>, à certains heures de la journée, sous la garde des militaires.
Douéra, lentement mais obstinément forgé par ses pionniers, allait devenir un oasis de paix dans un Sahel miraculeusement transformé en un gracieux bocage. Terres fertiles, de très belle vignes et nombreux vergers allaient la développer.
Commune de plein exercice
Autour de l'église Saint-Antoine, le village se développa, un temple luthérien vit le jour.
Douéra avait son kiosque à musique , la fête foraine et le bal duraient trois jours à la fin des vendanges.
La commune était fière que ses casernes Damrémont et Bugeaud aient été transformées en 1923, en Centre de Transmissions ( 19°Corps d'Armée) le plus important d'Afrique.
La commune a créée un Hôpital-Hospice, un jardin public, des écoles. Il y avait un sanatorium de M. le Docteur Babilée qui aura son monument érigé près de la Mairie, et le pénitencier militaire.
Douéra a oublié l'épopée de sa création et les malheurs endurés jusqu'à ce que les problèmes liés à l'intégrisme islamique la touche mais cela est une autre histoire.
- Source :Extrait partiel de la Revue P.N.H.A n°115