Il est désormais l’engagé volontaire, DODEVAR Albert.
Arès 15 jours passés à Marseille, DOVECAR embarque pour l’ALGERIE où il débarque à ORAN, le 15 Avril 1957. Après une nuit dans cette ville, il est dirigé avec l’ensemble des engagés volontaires, vers Sidi-Bel-Abbes.
Dans le train qui le transporte, Albert DOVECAR découvre la terre africaine qui l’a tant fait rêver.
L’Instruction débute . Les orientations des engagés volontaires se décident. Albert DOVECAR est musicien. Il joue du piano à la perfection. Son avenir est tout tracé.
Après ses classes, il intègrera la prestigieuse musique du 1er Etranger.
Il n’en est rien. Albert DOVECAR veut être un soldat et il sera un soldat.
Au début, comme il le répétera souvent, c’était très dur.
Il ne parlait pas le français , les coups pleuvaient à la moindre faute, à la plus petite faiblesse.
Pourtant Albert DOVECAR s’intègre, s’adapte, résiste.
« J’étais venu à la Légion pour trouver une maison, une famille. »
Albert DOVECAR trouve ce qu’il était venu chercher.
Après six mois de classe, on demande des volontaires pour les parachutistes.
DOVECAR se porte aussitôt volontaire et le voilà à la base aérienne de Blida où il obtient son brevet parachutiste.
en Novembre 1957, sous le numero 132 494 .
Albert DOVECAR est affecté au prestigieux 1er R.E.P sous les ordres du légendaire colonel Jeanpierre lorsqu’il arrive au camp de Zéralda, le Régiment se trouve en opération dans le grand sud algérien.
Désigné pour intégrer la 1ère Compagnie, il rejoindra ses camarades durant les terribles combats de GUELMA .
La bataille des frontières au cours de laquelle le Lieutenant-Colonel JEANPIERRE perdra la vie.
Dans ce combat, le légionnaire Albert Dovecar, sera remarqué par un Lieutenant, le Lieutenant Roger Degueldre.
Affecté à la section de l’Adjudant STUWE, Albert DOVECAR découvre la guerre, voit ses premiers morts.
Pourvoyeur au départ, c’est le lot de tous les nouveaux arrivants, il se fait rapidement remarquer par ses qualités de soldat, et s’affirme très vite comme un excellent combattant.
Rapidement on lui retire son chargement de bandes de balles de A-A 52, son fusil MAS 36 pour lui confier une MAT 49 .
Il est désormais voltigeur et légionnaire à part entière.
A la fin des opérations de GUELMA, en mai 1958, "Bobby", puisque tel est son surnom
est décoré de la croix de la Valeur militaire et obtient sa première citation.
Le 12 mai 1959, il est blessé au combat.
Durant 4 années , Albert DOVECAR va vivre intensément la vie de son Régiment.
Obtenir deux autres citations, en juillet 1959 et avril 1961, retourner à la maison mère à Sidi-Bel-Abbes pour effectuer le peloton des gradés.
Promu exceptionnellement caporal avant deux ans, afin de s’élever au grade de Sergent, 18 mois après, et devenir ainsi le plus jeune sous-officier du Régiment.
Titulaire du certificat interarmes,
Il n’aura jamais la médaille militaire qu’il souhaitait ardemment .
Les évènements en ont décidé autrement.
Il va connaître toutes les aventures du 1er R.E.P
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