DOVECAR Albert Période O.A.S.

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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DOVECAR Albert Origines Légion Etrangère Période O.A.S. Epilogue
DOVECAR Albert Période O.A.S.
Les Djebels, les embuscades, les amis morts au combat, le défilé du 14 Juillet sur les Champs Elysées, les barricades, le Putsch… la dissolution de son Unité.

Le 24 Avril 1961, Albert DOVECAR "déserte", il rejoint le Lieutenant DEGUELDRE Roger et l'O.A.S.

Pour lui, ce n’est pas une désertion. Il le dira lors de son procés: S’il avait déserté, il aurait quitté l’ALGERIE et aurait regagné Graz et retrouvé sa mère Karoline ainsi que sa famille. Pour lui, il continue le combat qu’il a entamé dès GUELMA, pour que tous ses compagnons d’armes ne soient pas morts pour rien, pour que l’Algérie demeure un territoire français.

Les Unités de combat de l’O.A.S sont constituées. Albert DOVECAR sera le Chef du Commando DELTA 1, fer de lance de toutes les forces combattantes de l’Organisation .

Sous les ordres directs du Lieutenant DEGUELDRE, le Sergent DOVECAR va conduire les premières opérations commandos, plasticages, missions d’escortes, de protections, de repérages. Le Régiment est quelque part, reconstitué.

L’Officier donne des ordres, le Sergent les exécute. On ne discute pas les ordres d’un chef et tout particulièrement à la Légion Etrangère.

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Les premières actions ponctuelles sont exécutées.
Ainsi le 30 Mai 1961 le commando DELTA 1 élimine le Commissaire Central d’ALGER ,Gavoury, particulièrement actif contre les membres de l’O.A.S et manifestement hostile à l’Algérie française comme il l’avait été auparavant pour le MAROC français.

Si l’opération a été bien montée et réalisée, ses suites seront désastreuses.

Un des membres du commando, un légionnaire allemand, désobéissant aux ordres de DOVECAR, quitte le groupe et se rend en centre ville à ALGER où dans un bar , la boisson aidant , dévoile toute l’affaire et le nom des participants.

Divers renseignements parviennent aux services de lutte contre l’O.A.S. Le commando est repéré dans une villa sur les hauteurs d’ALGER. Alors que DOVECAR est absent de la maison, celle–ci est entourée et prise d’assaut par les Gendarmes-Mobiles.
Claude Tenne, et Karl Pietri, accueilleront les forces de l'ordre à coups de fusil mais le nombre aura raison de ces légionnaires.
Plus tard, Claude Tenne, emprisonné à la prison de l'île de Ré, s'évadera, caché dans une cantine militaire, avec la complicité de son ami Varga.

Albert DOVECAR se retrouve seul, traqué , isolé dans Alger.
DOVECAR reconstitue son commando avec d’autres membres .
Les missions reprennent, plasticages, escortes des Chefs de l’Organisation, mitraillages des locaux du F.L.N.

Tous les jours DOVECAR est en contact avec son Chef DEGUELDRE. « Là où il y a DELTA, il y a BOBBY »

Encore et toujours des missions en cet été 1961.

Le 11 Octobre 1961, le commando est repéré. L’immeuble du 19 Rue Michel Duclos est encerclé, le quartier est bouclé.
Respectant les ordres de DEGUELDRE, le Sergent DOVECAR s’est maintenu avec 6 autres membres de son commando au P.C des DELTA, alors même qu’il savait le lieu susceptible d’être découvert.
Certains membres veulent faire Camerone. Le Sergent DOVECAR refuse.
L’immeuble est habité et un stock trop important d’explosif est entreposé.
Il donne des instructions pour que chacun puisse tenter de s’enfuir, tandis qu’il essaye de détruire un maximum de documents compromettant en les brûlant.

Un jeune membre du commando, civil , se réfugie sur les toits. Les légionnaires s’échappent par le bas de l’immeuble. Certains parviennent à s’enfuir en bénéficiant de la complicité des employés de la Compagnie des Compteurs dont le siège se situe au rez-de- chaussée de l’immeuble... Pour d’autres c’est impossible.

Albert DOVECAR malgré son état de fatigue, ses cheveux et sa moustache qu’il a laissés pousser, une blouse grise qu’il a endossé , est reconnu par un commissaire de police qui le braque avec son arme.

C’est fini…