« Donatisme » : différence entre les versions

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
(Définition)
 
m (Retour)
 
(8 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Après la persécution de Dèce (249 – 260), cette [[hérésie]] naît d'un ressentiment de ceux qui se sentent proches des martyrs contre ceux qui ont apostasié (renié leur foi) pour échapper au martyre, ou contre les évêques qui auraient laissé détruire des livres saints des églises (on les appelles les traditores). L'évêque Donat, particulièrement virulent, va donner son nom au mouvement.
<ret>Retour</ret>
Ce qui est nous resté, c'est que l'Église a du préciser que les sacrements donnés par un prêtre étaient valides "ex opere operanto", c'est à dire quelle que soit l'indignité du ministre en question. Également, Saint Augustin a du définir la notion d'Église (par rapport aux donatistes) par sa communion aux évêques et spécialement à l'évêque de Rome.
[[Catégorie:Renvoi]]
[[Catégorie:RELIGION]]


[[Antiquité - Afrique du Nord et empire romain#Retour_Dona | Retour]]
Après la persécution de Dèce (249 – 260), cette<font id="Retour_Hérésie" ></font> [[Hérésies |hérésie]] naît d'un ressentiment de ceux qui se sentent proches des martyrs contre ceux qui ont apostasié (renié leur foi) pour échapper au martyre, ou contre les évêques qui auraient laissé détruire des livres saints des églises (on les appelle les traditores - ceux qui ont donné - le mot "traitre" en dérive). L'évêque Donat, particulièrement virulent, va donner son nom au mouvement.
Ce qui nous est resté, c'est que l'Église a dû préciser que les sacrements donnés par un prêtre étaient valides "ex opere operanto", c'est à dire quelle que soit l'indignité du ministre en question. Également, [[Saint-Augustin|Saint Augustin]] a dû définir la notion d'Église (par rapport aux donatistes) par sa communion aux évêques et spécialement à '''l'évêque de Rome'''.

Dernière version du 9 mai 2005 à 01:26

<ret>Retour</ret>

Après la persécution de Dèce (249 – 260), cette hérésie naît d'un ressentiment de ceux qui se sentent proches des martyrs contre ceux qui ont apostasié (renié leur foi) pour échapper au martyre, ou contre les évêques qui auraient laissé détruire des livres saints des églises (on les appelle les traditores - ceux qui ont donné - le mot "traitre" en dérive). L'évêque Donat, particulièrement virulent, va donner son nom au mouvement. Ce qui nous est resté, c'est que l'Église a dû préciser que les sacrements donnés par un prêtre étaient valides "ex opere operanto", c'est à dire quelle que soit l'indignité du ministre en question. Également, Saint Augustin a dû définir la notion d'Église (par rapport aux donatistes) par sa communion aux évêques et spécialement à l'évêque de Rome.