BOUALEM

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962


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Saïd BOUALAM

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Titre : '

Grade :BACHAGA et Capitaine


Date de Naissance : 2 Octobre 1906

Lieu de Naissance : SOUK AHRAS

Pays de Naissance : ALGERIE


Date de décès : 7 Février 1982

Lieu de décès : Marseille

Pays de décès : France


Présentation :
Commandeur de la légion d'Honneur,Vice-Président de l'Assemblée Nationale, Bachaga,Maire de Lamartine (Au sud-Est d' Orléansville)
Faits marquants :

Le premier a avoir organisé une harka de supplétifs musulmans dans les Beni-Boudiane pour défendre le territoire (Orléanvillois) pour lutter contre le F.L.N. qui essayait d'étendre la rebéllion (dont le succès est nul)

Dates importantes :

30.11.1958 Elu député gaulliste (U.N.R) d'Orléansville.
08.12.1958 : Il est élu Vice-Président de l'Assemblée, poste qu'il occupe avec panache, toujours en costume traditionnel
23.04.1959 : Réélu maire de Lamartine.

Contexte :
Une vie au service de la France. Chef des Beni Boudouane, Capitaine de l'armée Française, Grand Officier de la Légion d'honneur, croix de guerre (39/45) avec deux citations, croix de la valeur militaire (2 citations), Député (de 1958 à 1962)et élu 4 fois 1er Vice-Président de l'Assemblée Nationale,jusqu'à ce que les députés d'Algérie soient destitués de leurs mandats après le référendum gaullien.

On ne peut pas dire qu'il n'est pas senti venir la fin d'un univers et tandis qu'à Evian on enterrait ses illusions, il devenait l'ennemi juré de de Gaulle à qui il avait donné sa confiance.

Un fils mort pour la France. Dix sept parents trés proches, quinze parents éloignés et plus de trois cents morts dans son douar dont le:

21.07.1956 : son frère est assassiné par le F.L.N
28.011.958 : un de ses fils est assassiné
10.04.1960 : un autre de ses fils, un de ses gendres ont été assassinés.

-Il disposait, dans son domaine accroché aux flancs de l’ Ouarsenis, sur la rive gauche du Chélif, de quinze cents harkis, mais son autorité morale s’étendait sur quinze mille hommes.

- Son discours du 5 juin 1962 à l'Assemblée Nationale : Mesdames Messieurs, depuis 18 ans ma place était parmi les miens en Algérie. Pendant ce temps vous arrêtiez notre destin. Je reviens aujourd'hui vous demander qu'avez-vous fait de nous ? J'ai servi la France après mon père pendant 56 ans. J'ai donné au pays un de mes fils.J'ai été loyal jusqu'au bout. J'ai engagé tous les miens "…. " Pourquoi n'avez-vous pas depuis des mois regroupés et protégé tous ceux qui sont désarmés ? Pourquoi menacer de sanctions les officiers qui se sentent jusqu'au bout responsables de la vie de leurs hommes et organisent leur retour vers la France ?... " " Il est encore temps. La France sait être grande et généreuse… il s'agit dans ce désastre de sauver l'honneur de notre patrie

- Abandonné par une armée française impuissante à la vengeance du F.L.N., une partie de ses harkis furent massacrés dans des circonstances atroces. Il réussit à en sauver un bon nombre, rassembla sa famille et quelques effets et le 18 mal 1962, un avion militaire spécial le ramenait à Marseille. En remerciement de ses bons et loyaux services, il s'installait avec les rescapés de ce drame sur les étendues caillouteuses de la Crau à la limite de la Camargue, où il a fini son parcours terrestre.

"Parqué" avec les siens au "mas Thibert" près d'Arles.

- Jusqu'à son décès il réclamera que les massacres et l'abandon dont ont été victimes les Algériens fidèles à la France soient reconnus comme un génocide.

- De nombreuses petites communes, insuffisamment, lui ont consacré qui, un rond-point, qui une petite rue,qui une impasse,d'autres ont même eu l'audace de débaptiser les lieux consacrés à ce grand Français, notamment à l'instigation d'un maire, PS à ce moment là, de Longjumeau (91).

- Auteur des livres :

  • les Harkis au service de la France
  • Mon pays la France
  • L'Algérie sans la France

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