Discussion:Développement - Port-Lyautey

Mon ami et condisciple Henri Laplanche

En 1956, Henri est élève du Collège de Port-Lyautey en Terminale Philosophie, je suis en Terminale Sciences Expérimentales. La seconde partie du bac passée, la vie nous fait prendre des chemins différents. Son père, haut-fonctionnaire des Douanes, est muté à Lyon. Henri suivra ses parents et s'inscrira au cours de l'Université de Lyon.

Ses deux mémoires de maîtrise et de doctorat lui ont valu, de la part de ses professeurs, et plus tard de l'Université Ibn Tofaïl de Kénitra de solides rancoeurs. Il a osé, en historien véritable, sans parti-pris, défier la pensée unique et affirmer qu'en 1912, il n'y avait à Kénitra qu'un petit pont et une Kasbah, là où en 1956 (à l'indépendance) il y avait une ville prospère de 40.000 habitants, je cite :

L'apport des marocains est considérable. Grâce à la constante collaboration de leurs chefs et de leurs élites, grâce à la sagesse de leur masse rurale et citadine, un climat de confiance s' est établi entre tous les éléments d'une population hétéroclite.

Il y a des parti-pris basés sur des dogmes partisans qui ne veulent voir dans la colonisation que le côté négatif. La province de Kénitra, en 1982 comptait 288.000 habitants et 1.255.470 en 2010. La courbe de croissance partie de très peu (quelques tribus insoumises en 1912)  montrerait ce qu'a fait la lutte contre les maladies endémiques locales, la construction d'hôpitaux et dispensaires, le draînage des bas-fonds insalubres. Oui, notre oeuvre colonisatrice a été bénéfique malgré les morts des guerres déclenchées par ceux qui, arrivé au pouvoir, ont ruiné leur pays en détournant à leur profit et à celui de leurs maîtres soviétiques les richesses des pays "libérés" qu'ils ont soumis à leur asservissement.

Henr Laplanche ne sait pas se servir d'un ordinateur et ne peut se faire connaître sur la toile (web) alors que je maîtrise ces techniques. Je suis donc sa plume sur Internet, avec son accord, pour résumer en quelques pages son travail et publier des photos inédites. Son travail a été pillé anonymement, en citant mes sources je le rétablis dans ses droits de propriété intellectuelle, comme me l'ont appris à faire mes maîtres de l'Université de Montpellier Louis Emberger et Charles Sauvage botanistes (des maîtres, moualimines) qui ont étudié l'AFN et le Maroc et dont je suis l'élève.

--Gimilio Raymond 11 août 2012 à 07:54 (CEST)

• Docteur en Biologie végétale de l'Université de Montpellier (1971).