Historique Ain Beida - Ville

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Présence turque 1515-1830 Qacentina, (Constantine) connut une succession de Beys (Beylik de Constantine) Les Turcs, conservent l'autorité directe dans les villes ou localités où stationnent leurs garnisons, et exerceront leur tutelle sur tous. Chaque tribu doit, en outre, verser au Trésor un tribut annuel et, répondre, en toute circonstance, à l'appel des autorités turques. Dans ce cas, les dits chefs de tribus disposent du privilège de marcher, le drapeau déployé et au son de la musique. Ce privilège n'était consenti qu'aux Beys lors des campagnes Présence française Centre de colonisation 1830-1962 Centre créé en 1853 dans le département de Constantine arrondissement de Aïn-Beïda Autour des bordjs que nous avons construits à Aïn Beida, s'est formée une petite ville européenne, isolée sur les plateaux, mais située à la croisée des routes de Constantine, de Bône par Oued-Zenati, de Tébessa, et de Khenchela, ce qui lui donne une certaine activité. La bonne qualité des terres qui l'entourent y attirera probablement la colonisation, mais l'éloignement des débouchés était un obstacle à son développement. Les pluies, qui transforment en marécages les fonds argileux des plateaux, rendaient les communications très précaires. Un chemin de fer relie actuellement Aïn Beida à Constantine. Sur les hauts plateaux, à 128 kilomètres au sud est de Constantine, à une altitude moyenne de 1000 mètres, le village construit par les français était constitué d’un carré parfait, avec des rues tirées au cordeau , l’église, le presbytère, la mairie et la poste occupant la position centrale; le marché couvert, construction métallique typique de la fin du XIXe , était situé un peu à l’écart. La mise en valeur de la région par les français fut difficile à cause du climat un peu rude ( + 45° en été et de -5 à -10° en hiver) et du manque d’eau qui rendaient les cultures céréalières (blé et orge) peu rentables. Un élevage de bovins et d’ovins se développa sur la partie en jachère et Ain Beida qui était située sur la route des transhumances devint un important marché de viande sur pied. Commune de plein execice par décret en date du 10 juillet 1865, le pénitencier militaire de [[Bône - Ville|Bône]) y fut transféré en 1902. En 1948, les trois communautés qui constituaient la population d’Ain Beïda comptaient 26000 musulmans, une importante communauté juive de 6000 personnes et 4000 européens fonctionnaires, commerçants et propriétaires terriens. Recherches généalogiques Identifier les actes numérisés aux Archives d'Outre-Mer (C.A.O.M) : 1854 - 1904 Remarque Nom actuel : Aïn-Beïda Wilaya Oum el Bouaghi N.B attention il y a plusieurs villes : Ain Beida dans des Wilaya différentes