Historique Militaire - Tefeschoun - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962




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Historique

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Groupe de tranport 535

30 août 1955 : l'état d'urgence est proclamé en Algérie. Le général Lorillot est le commandant en chef.

La formation est à peine achevée que le Groupe de Transport 535 prend la mer pour l'Algérie et débarque le 25 mai 1956 à Alger.
Tous ces chauffeurs, radios, infirmiers, cuisiniers, qu'ils soient hommes du rang, sous-officiers, ou officiers du contingent (officiers professionnels exceptés) ont de 21 à 24 ans.
Les rappelés qui composent l'essentiel des soldats ont déjà accompli leur temps de service militaire et vont servir 6 mois de plus, cette fois en Algérie jusqu'à l'arrivée des appelés.
Les premiers cantonnements se font sous la tente aux environs du Cap Matifou. Le temps de trouver des hébergements « en dur ».

Les appelés qui vont arriver proviendront des Centres d'instruction de l'Arme  du Train de métropole, dont les C.I.T 151 de Montlhéry, C.I.T. 152 de Laon et l'Ecole d'Application de Tours. Une formation de quelques mois et direction l'Algérie.

1956 : Avril-mai, les rappelés arrivent par « cargaisons entières » en Algérie. Les paquebots, d'une nuit font la navette entre Marseille, Port Vendres et Alger ou Oran. La durée du service militaire est portée à 27 mois.

1956 : 18 mai, massacre de 19 rappelés dans les gorges de Palestro.

Le GT 535 est affecté à la 25e Division Parachutiste et participe à des opérations dans toute l'Algérie avec les 1er R.E.P., 2e R.P.C., 3e R.P.C.

En août 1956, le groupe s'installe dans le secteur Koléa, Tefeschoun, Castiglione, à l'ouest d'Alger, il est mis à la disposition du 23e Corps d'Armée.

Mission

Sa mission, au sein du 23e Corps d'Armée, participer aux transports opérationnels et logistiques des troupes dépourvues de leurs propres moyens de transport. A ce titre le groupe est présent aux grandes opérations combinées. Participer aux transports veut dire également participer aux combats.

Mais il est une autre mission : sécuriser la zone. Comme des centaines d'autres unités, le Groupe de Transport 535 va se voir confier la surveillance du territoire et des populations et l'appui des troupes d'intervention. Le groupe est chargé de la sécurité du Sous-Quartier de Tefeschoun dépendant lui-même du Quartier de Koléa ou stationne le 2e Régiment de Parachutistes coloniaux, mais aussi du Sous-secteur de Boufarik dépendant du secteur de Blida. Une vaste zone d'intervention à couvrir.

À ces troupes de secteur, les autorités militaires investies de pouvoirs étendus, vont tout demander. Surveiller la population, traquer l'infrastructure du F.L.N, combattre l'A.L.N., surveiller les villages, les ouvrages d'art, les usines, les fermes, sécuriser les voies de communication, donner à manger et soigner la population, faire l'école, emmener les électeurs au bureau de vote, entreprendre des travaux d'adduction d'eau et d'électricité.
Pour remplir ces missions, en plus du personnel habituel du GT, une section de harkis va être constituée sous le commandement d'un officier appelé.

1962 - mars. Le GT quitte progressivement ses cantonnements autour de Tefeschoun et une partie des compagnies nomadise dans le bled au gré des missions fixées par le commandement.