« ARGOUD » : différence entre les versions
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Il supporte mal l’effondrement de l’Armée française en l’année 1940 devant la Wermacht. Il rejoint l’Afrique du Nord où le Général Weygand essaie de reconstruire l’Armée française. Au débarquement Allié il rallie la 2<sup>e</sup> D.B. et participe à la campagne de Tunisie. Suivent la libération de la France et la conquête de l’Allemagne. | Il supporte mal l’effondrement de l’Armée française en l’année 1940 devant la Wermacht. Il rejoint l’Afrique du Nord où le Général Weygand essaie de reconstruire l’Armée française. Au débarquement Allié il rallie la 2<sup>e</sup> D.B. et participe à la campagne de Tunisie. Suivent la libération de la France et la conquête de l’Allemagne. | ||
- Après l'école de guerre il va à l'état major de | - Après l'école de guerre il va à l'état major de de LATTRE (3 ans). Le « Roi Jean » le marquera pourtant il ne le suivra pas lorsque ce dernier est nommé commandant en chef en Indochine car il est passionné par l'ABC (Arme Blindée Cavalerie). | ||
- La fréquentation de camarades revenant d'Indochine (LACHEROY, TRINQUIER), etc..) engendre une mutation chez ARGOUD qui devient petit à petit un adepte de la contre guerilla. | - La fréquentation de camarades revenant d'Indochine (LACHEROY, TRINQUIER), etc..) engendre une mutation chez ARGOUD qui devient petit à petit un adepte de la contre-guerilla. | ||
- 1954 Jacques Chevalier, secrétaire d’État à la guerre du gouvernement Pierre Mendés France, l’appelle à son cabinet comme attaché militaire. C’est dans ce bureau parisien feutré que le plus jeune colonel de l’Armée française reçoit son affectation comme commandant du 3<sup>e</sup> Régiment de cavalerie à cheval dans le secteur de | - 1954 Jacques Chevalier, secrétaire d’État à la guerre du gouvernement Pierre Mendés France, l’appelle à son cabinet comme attaché militaire. C’est dans ce bureau parisien feutré que le plus jeune colonel de l’Armée française reçoit son affectation comme commandant du 3<sup>e</sup> Régiment de cavalerie à cheval dans le secteur de [[L'Arba - Ville|L’Arba]]. Argoud comprend rapidement que l’ABC, qui lui est si chère, n’a pas sa place dans ces batailles des djebels. Argoud, avec ses cavaliers et ses supplétifs musulmans que l’on n’appelait pas encore « harkis », applique des méthodes expéditives qui vont impressionner les fellaghas et rassurer les musulmans de la région de L'ARBA. Cette méthode consiste en l’application d’une justice rapide et exemplaire, en faisant fusiller sur la place publique, les chefs rebelles et les responsables d’exactions inhumaines sur des populations civiles, en présence des survivants ou des familles de leurs victimes. ''Il existe une justice pour les temps de paix et une législation pour les temps de guerre or nous sommes en temps de guerrre révolutionnaire'', écrit alors Argoud. | ||
- Il est rappelé à Paris, parce qu’il dérange les politiques. Un séjour de 1957 à 1958, au sein des Forces françaises en Allemagne, l’écarte de la bataille d’Alger et du coup d’État du 13 mai 1958. Il réintègre toutefois, peu après, la guerre d’Algérie, en qualité de chef d’État-major du Corps d’Armée d’Alger sous les ordres du Général Jacques Massu et commence vraiment sa carrière politique :<br> Interprétant le combat mené par la France comme un « épisode de la lutte entre le monde communiste et le monde occidental », Argoud, qui invoque de manière récurrente sa fidélité à sa « conscience chrétienne ».<br> | - Il est rappelé à Paris, parce qu’il dérange les politiques. Un séjour de 1957 à 1958, au sein des Forces françaises en Allemagne, l’écarte de la bataille d’Alger et du coup d’État du 13 mai 1958. Il réintègre toutefois, peu après, la guerre d’Algérie, en qualité de chef d’État-major du Corps d’Armée d’Alger sous les ordres du Général Jacques Massu et commence vraiment sa carrière politique :<br> Interprétant le combat mené par la France comme un « épisode de la lutte entre le monde communiste et le monde occidental », Argoud, qui invoque de manière récurrente sa fidélité à sa « conscience chrétienne ».<br> | ||
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- A Paris Antoine Argoud retrouve ses amis d'Alger (Godard, Broizat, Vaudrey, Romain des Fossés, De Blignières, Chateau Jobert, Gardes, Lacheroy). | - A Paris Antoine Argoud retrouve ses amis d'Alger (Godard, Broizat, Vaudrey, Romain des Fossés, De Blignières, Chateau Jobert, Gardes, Lacheroy). | ||
- 21 avril 1961, c'est le Putsch. Le Corps d’Armée d’Oran se montre très réticent à rallier les putschistes. Après les renoncements de la Légion (Colonel BROTHIER) de Sidi-Bel-Abbès et de l’Amiral Querville, commandant la base de Mers-El-Kebir, le Général Challe envoie alors à Oran, Antoine Argoud et les | - 21 avril 1961, c'est le Putsch. Le Corps d’Armée d’Oran se montre très réticent à rallier les putschistes. Après les renoncements de la Légion (Colonel BROTHIER) de Sidi-Bel-Abbès et de l’Amiral Querville, commandant la base de Mers-El-Kebir, le Général Challe envoie alors à Oran, Antoine Argoud et les parachutistes des 14e et 18e RCP persuader le Général de Pouilly, chef du Corps d’Armée d’Oran. Quand ils arrivent à Oran, le Général de Pouilly et M. Gey, le préfet de l’Oranie, reniant leur engagement donné au Général Zeller, quittent la ville. On apprend alors par Alger l’échec du putsch et la reddition du Général Challe. Les deux envoyés sur l’Oranie, le Général Gardy et le Colonel Argoud se retrouvent complètement isolés. Argoud est meurtri de ne pas avoir été consulté. Les deux régiments parachutistes regagnant alors leurs zones opérationnelles dans le Constantinois avec ARGOUD. Gardy, se fond dans la clandestinité civile tandis qu'Argoud opte pour l’exil et gagne avec Lacheroy l’Espagne. | ||
- Condamné à mort par contumace le 17 juillet 1961, il est alors interné aux Canaries par FRANCO, à la demande du gouvernement français. Il s'en évade facilement pour regagner la France, en février 1962. Il entre en contact avec le capitaine Pierre Sergent et le lieutenant Godot, avec lesquels il participe aux actions de l'OAS. | - Condamné à mort par contumace le 17 juillet 1961, il est alors interné aux Canaries par FRANCO, à la demande du gouvernement français. Il s'en évade facilement pour regagner la France, en février 1962. Il entre en contact avec le capitaine Pierre Sergent et le lieutenant Godot, avec lesquels il participe aux actions de l'OAS. | ||
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- En 1974, Il publie son unique livre, « La Décadence, l’Imposture, la Tragédie », ouvrage de mémoires autant qu’un manifeste contre la trahison gaulliste. | - En 1974, Il publie son unique livre, « La Décadence, l’Imposture, la Tragédie », ouvrage de mémoires autant qu’un manifeste contre la trahison gaulliste. | ||
Adieu mon Colonel…<br> | ''Adieu mon Colonel…''<br> | ||
Celui que l'écrivain pied noir [[BRUNE Jean|Jean Brune]] qualifiait de ''dernier Paladin du monde occidental'' a rejoint la petite phalange de ses camarades d'infortune et de fidélité, les Colonels Gardes et Godard, le Commandant Guillaume, le [[BRUNE Jean|Général Salan]], et tous ceux qui, il y a quarante ans, on écrit une page d'histoire qui ne convient plus à ce pays, celle de l'Honneur.<br> | ''Celui que l'écrivain pied noir [[BRUNE Jean|Jean Brune]] qualifiait de ''dernier Paladin du monde occidental'' a rejoint la petite phalange de ses camarades d'infortune et de fidélité, les Colonels Gardes et Godard, le Commandant Guillaume, le [[BRUNE Jean|Général Salan]], et tous ceux qui, il y a quarante ans, on écrit une page d'histoire qui ne convient plus à ce pays, celle de l'Honneur.''<br> | ||
*Gilles Buscia - Président d'honneur du Cercle de Nice. | *Gilles Buscia - Président d'honneur du Cercle de Nice. | ||
Dernière version du 11 juin 2008 à 10:58
Antoine ARGOUD |
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Grade :Colonel | |||||||||
Date de Naissance : 26 juin 1914 Lieu de Naissance : DARNEY (Vosges) Pays de Naissance : France Date de décès : 10 juin 2004 (89 ans) Lieu de décès : Hôpital d'EPINAL (Vosges) Pays de décès : France | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants : | Dates importantes : | ||||||||
Contexte :
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