« Historique Attatba - Ville » : différence entre les versions
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*les BEN HESSAB, calmes, lorqu'ils ne s'associaient pas aux terribles [[Tribus HADJOUTES|Hadjoutes]] (les Hadjoutes dans les bois des Karezas, qui incendiaient et pillaient sans cesse les premiers établissement de la plaine surtout autour de [[Boufarik - Ville|Boufarik]].) | |||
les BEN HESSAB, calmes, lorqu'ils ne s'associaient pas aux terribles [[Tribus HADJOUTES|Hadjoutes]] (les Hadjoutes dans les bois des Karezas, qui incendiaient et pillaient sans cesse les premiers établissement de la plaine surtout autour de [[Boufarik - Ville|Boufarik]].) | |||
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De nombreuses fermes, parfois importantes, se développèrent sur son territoire. En 1925, les cultures comprenaient 624 ha de vignes, 864 de céréales (dont 235 aux indigènes) 859 ha de tabac (le | De nombreuses fermes, parfois importantes, se développèrent sur son territoire. En 1925, les cultures comprenaient 624 ha de vignes, 864 de céréales (dont 235 aux indigènes) 859 ha de tabac (le 1<sup>er</sup> rang dans la plaine, dont 428 appartenant à des indigènes) 64 ha d’agrumes, 40 de maraîchage. Il faut ajouter 1500 ha de prairies naturelle ; ou artificielles, 551 bovins, 137 chevaux et 65 mulets. En somme un centre qui avait mal commencé, mais qui avait bien tourné… | ||
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Version du 13 avril 2010 à 00:24
ALGERIE |
Attatba Nom actuel : ? |
Historique |
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Histoire ancienneOn peut penser que l'endroit a été occupé par un établissement romain grâce aux témoignages de la toponymie et aux ruines apparentes. De l'Afrique romaine à la conquête Française On ne trouve nulle trace d'Attatba pendant cette longue période. Du paragraphe précédent, l'on peut seulement induire que la formation ou l'extension du lac qui a si longtemps conditionné la vie de la région, n'a d'autre origine que les troubles et l'incurie dus aux invasions des Vandales (422-477) chassés par les Byzantins, puis les Arabes (VIIe et VIIIe siècles) On sait que toute la Mitidja était soumise à des razzias continuelles sous les dominations arabes puis turques. Présence française1830 - 1962 ALGERIE SituationCe centre se trouve sur le versant sud du Sahel à 11 km de Koléa et 25 Km de Marengo, sur la route projetée pour réunir ces deux centres. On trouve encore, à cette époque, des vestiges d’occupation romaine. En 1830, la proximité du lac HALLOULAH en faisait une région malsaine appelée « le pays de la fièvre » ou régnait le paludisme. Là vivaient cependant plusieurs tribus :
Centre de colonisationLes propositions détaillées déterminant l’emplacement d’ATTATBA sont adressées au Ministre de l’Algérie et des Colonies (CHASSELOUP LAUBAT) le 14 septembre 1860. L’emplacement choisi est la colline de BENIAN DJOUHALA. Après un remaniement par le ministre, le projet est adopté par le Maréchal PELISSIER le 28 août 1861 et l’adjudication publique des lots prévus a lieu le 24 octobre 1861 à Blida. Le 28 août 1862, Napoléon signe le décret de la création d’un centre de population de 60 feux auquel est affecté un territoire de 1 650 hectares et le nouveau village créé est rattaché à la commune de KOLEA. La naissance du village est le modèle de d’improvisation, de l’incohérence, de la gabegie. Les lots, adjugés le 24 octobre 1861 au prix de 80.000 francs, trouvèrent peu d’acquéreurs. Les adjudicataires attendirent plusieurs mois avant de se manifester. Peu d’eau, et malsaine ; pas de possibilité d’irrigation ; par contre, beaucoup de terrains inondables. Pas de routes, ni chemins, ni ponts ; pas d’église, pas d’école, la place du village encore en broussaille. Commune de plein exerciceLe 21 septembre 1868, un arrêté préfectoral supprime le rattachement à KOLEA et créé à ATTATBA une commune de plein exercice. Malgré ces conditions bien peu favorables, le village comptait bientôt 162 européens et les environs 1842 musulmans. Des fermes s’établirent à proximité et, en 1891, l’ensemble comptait près de 400 européen, dont beaucoup d’Espagnols . La population européenne déclina ensuite, alors que la population augmentait. En 1926, Attatba comptait 244 Européens (206 Français, 38 étrangers) et 2.447 indigènes. ATTATBA se developpe lorsqu’en 1927, un tunnel d’écoulement des eaux lacustres du lac HALLOULAH assainit la région qui prend son essort en particulier grâce à la vigne. De nombreuses fermes, parfois importantes, se développèrent sur son territoire. En 1925, les cultures comprenaient 624 ha de vignes, 864 de céréales (dont 235 aux indigènes) 859 ha de tabac (le 1er rang dans la plaine, dont 428 appartenant à des indigènes) 64 ha d’agrumes, 40 de maraîchage. Il faut ajouter 1500 ha de prairies naturelle ; ou artificielles, 551 bovins, 137 chevaux et 65 mulets. En somme un centre qui avait mal commencé, mais qui avait bien tourné… |