« Historique Mila - Ville » : différence entre les versions
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Historique |
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Histoire ancienneMila à 464 m d'altitude est situé sur un petit affluent du Rhummel. Mila fut une ville importante dans l'antiquité, elle s'appelait Milev. Avec Cirta (Constantine), Chullu (Collo) et Rusicade (Skikda), elle formait une confédération, dite des Quatre colonies, dont le territoire était très vaste. La Res publica quatuor coloniae Cirtenses, ne correspond pas au statut habituel des provinces romaines. Vers 360 elle eut pour évêque Saint Optat, auteur d'un traité célèbre contre les Donatistes, fort nombreux à cette époque en Afrique. En 904, elle fut reprise par les Berbères Kotoma aux Aghlabides qui l'occupaient. La fondation de la ville de Mila remonte au IIIe siècle de l’ère chrétienne ; elle aurait été fondée en 256 après J.-C. ; selon certains historiens. Cette ville a pris plusieurs noms dans sa longue histoire. La mémoire écrite lui en retient entre autres ceux de Milev, Mulium, Molium, Médius, Milo ou Mila. Dans la guerre contre les Vandales, Mila fut conquise par Bélisaire sous l’empire de Justinien, ce grand batisseur qui y construisit de grands monuments à pierres taillées dans les montagnes environnantes. Des acqueducs et de vastes jardins apparurent. La ville est d’ailleurs jusqu’à présent clairsemée de jardins. La cité conserve encore les pans de murs ou de colonnes de la vieille cité romaine. Milev fut affublée de l’épithete de Reine des céréales et du lait La christianisation de la région s’est faite à grande échelle après la défaite des Vandales par les Byzantins. A la naissance de la civilisation fatimide Abou Obeïd Allah le chiite en a fait le point de départ d’une civilisation qui s’étendra jusqu’à Damas et maîtrisera totalement la méditerrannée et ses provinces septentrionnales, construira les deux plus grandes flottes de l’époque de 200 batîments chacune. Présence turque1515-1830 Kasbah et Mosquée de Sidi Ali ben Yahia A l’époque turque, la région de Mila relevant du Beylik de l’est a connu des troubles permanents en raison de la lourdeur du kharadj imposé aux habitants par le pouvoir du Bey. Présence française
L'Indicateur Bérard précise qu'en 1867, Mila, où résidaient 20 Français, comportait :
Centre de colonisationCentre créé en 1874 dans le département et l'arrondissement de Constantine Commune de plein exercice en 1880 Toutes les maisons sont anciennes et les ruelles sont pavées et tortueuses on peut voir encore l’entrée romaine, la fontaine « Ain El Bled », des zaouiates, une citadelle qui fut utilisée par les Français comme caserne. Juste à côté des vergers séparant l'ancienne ville de la nouvelle. Cette dernière est constituée d'anciennes maisons de l'ère coloniale. Au centre de cette partie, on trouve un merveilleux jardin public où des arbres centenaires sont le refuge des cigognes, des allées, des fleurs de toutes sortes, une gloriette, une statut représentant un petit enfant avec un veau. Avant on pouvait voir des gazelles mais avec le temps elles ont disparu. La dernière partie est uniquement composée de batiments ce qui a un peu fait perdre à la ville son charme et ses champs de blé dont elle en était fière. En quittant Mila par le nord on peut admirer un paysage fascinant après 25 km juste après le barrage de Béni Haroune. Célébrités
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